dimanche 27 mai 2012

Le Bouclier...

Évidemment, seuls les passionnés de rugby, ce sport merveilleux où, par amitié virile, une trentaine de types plus balèzes les uns que les autres prennent prétexte qu'il n'y a qu'une balle, ovale qui plus est, sur le terrain, pour s’entre tuer afin d’empêcher les autres de s'en emparer, seuls les passionnés donc, pourront mesurer notre émotion, à ma douce et à moi-même, lorsque nous avons été, par un hasard difficile à expliquer, en présence de ceci :


Vous ne voyez pas ?

Regardez mieux :



Oui, oui, c'est lui, LE Bouclier de Brennus, le seul, le vrai.

Et nous l'avons tenu dans nos bras, tels des champions, émus d'avoir remporté la victoire suprême :



Et vu le nombre de matchs auxquels nous avons vibrés, assis devant notre écran, ce n'était que justice !

Retour au bercail

Désolé de vous avoir laissé dans une angoisse fort compréhensive quant au sort du Pépère.

Je vous rassure tout de suite, il va bien, et mercredi, après un voyage retour en TGV vers Perpignan dans la matinée, nous avons refait la route dans l'autre sens.

En fait, il ne s'agissait que d'un problème de pré-chauffage que j'aurai du diagnostiquer tout seul...

On ne peut pas être bon partout !

lundi 21 mai 2012

En panne.

Pourquoi l'Ascension n'est elle pas au mois de mars ?
Au moins, cette année, il aurait fait beau.
Là, la météo est très pessimiste, sauf, peut-être, vers le Roussillon.
Tant pis, on courre le risque, c'est parti pour quatre jours.

Direction Toulouse, puis l'Ariège avec un arrêt à Mirepoix, la moyenâgeuse :



Nous sommes attirés par le son des orgues de l'ancienne cathédrale, où se donnera un concert ce week-end, et où l'organiste fait ses gammes


Nous continuons la route vers la montagne et notre destination du jour : les bains de Saint Thomas, un peu au dessus de Mont Louis


C'est un lieu étonnant, minuscule station thermale où les bains proposent une eau soufrée qui surgit des entrailles de la terre à plus de 50°.
Les bain, eux, sont à 36°, et l'on s'y baigne en plein air


Nous commençons par une petite ballade, qui nous fait découvrir le hameau de Saint Thomas, 

son lavoir


Ses habitants, enfin, certains d'entre-eux


Nous surprenons le passage du célèbre Train Jaune


qui parcourt cette belle vallée de la Têt


Le bain chaud est ensuite le bienvenu, et même si il est conseillé de n'y rester que 25 minutes, nous y passons une grosse heure, et en sortons passablement ramollis !
Le "Pépère" est bien garé sur un des parkings du site, et nous y passons une bonne nuit.

Deuxième destination programmée, ce que l'on appelle ici les "Bains Sauvages", une autre résurgence d'eau chaude, mais perdue en plein bois, et qu'il faut mériter.
De plus, la tradition interdit que l'on donne des explications précises quant à leur localisation, afin sans doute d'éviter une trop forte affluence.

Il faut donc trouver la petite route, s'y garer, et ça n'est pas facile,


marcher jusqu'à trouver le départ du chemin, et le suivre


ne pas se perdre dans les bois, chercher, chercher...


Soudain, des fumerolles semblent indiquer que le but est proche


et, enfin, on atteint l'endroit.
D'une anfractuosité jaillit l'eau chaude, qui dévale ensuite la pente, de piscine en piscine, la température de l'eau baissant à chaque étage


La pudeur, et la peur du procès pour atteinte à la vie privée des baigneurs, m'interdit de vous montrer ici les photos suivantes. Et pourtant...

Nous repartons bien propres.
En route, nous croisons un joli troupeau


puis visitons, à côté d'Olette, un des Plus Beaux Villages de France : Evol



Depuis la fin de la matinée de ce vendredi, le vent marin a ramené des nuages et leur crachin insistant sur les montagnes.
Nous décidons de redescendre vers la plaine du Roussillon.
Un petit arrêt-visite à l'abbaye de Saint Michel de Cuixa, sa collection d'iris


les bâtiments anciens, dont les cryptes, mystérieuses




le cloître, dont une grande partie a été démonté, hélas, après la révolution


la magnifique église à l'architecture pré-romane, avec les influences wisigothes de la fin du 10ème siècle, en partie reconstruite.
C'est la plus ancienne du genre en Europe




nous arrivons, sous un ciel menaçant, mais sans pluie, au bord de la belle bleue


Le vent, et la mer agitée n'ont pas empêché  les fanas de navigation de sortir



Nous finissons la journée par un tour au parc ornithologique de l'étang de Canet, et nous installons pour la nuit sur son parking.


C'est le lendemain samedi que les choses se sont gâtées : pour la deuxième fois en dix ans, le Pépère nous lâche, refusant de démarrer.

Vu mon peu de connaissance en mécanique, nous faisons appel à l'assistance de notre assurance qui organisera notre rapatriement à la maison le soir même.

J'attends des nouvelles du garage pour aller rechercher notre compagnon de route ...

vendredi 11 mai 2012

Allo Docteur, j'ai les abeilles...

Non non, rassurez-vous, point d'acouphènes, pas de dépression ni d'énervement pathologique, mais il se trouve que mon médecin est aussi apiculteur.

Or, hier matin, en rentrant du jardin, j'ai pu assister quasiment en direct à l'organisation d'un superbe essaim d'abeilles sauvages.

D'abord, un nuage bourdonnant, puis, quelques minutes plus tard, une boule d'ailes et de poils sur la branche :


 Approchons nous prudemment


Oui, ce sont bien des abeilles, agglutinées autour de leur reine, assurant sa protection et son bien-être.

Je passe donc un coup de fil à mon médecin/apiculteur, qui m'annonce sa venue dès le soir.

Une fois équipé, il lui reste a monter à l'échelle, à placer judicieusement son filet au plus prêt de l'essaim, et, d'un coup sec sur la branche, à faire tomber celui-ci dans le piège.



Les animaux changent ainsi d'habitat, pour une ruchette "tout confort" qui sera rapidement pourvue d'un cadre de cire aux alvéoles préfabriquées, et garnie de sucre pour pourvoir à l' alimentation des hyménoptères. 


En une petite heure, l'opération était bouclée.

Mais où donc étais-je vous demandez-vous, à juste titre, avec un petit air narquois.
Et bien je tenais l'échelle figurez-vous, et bien sur, je me suis fait piquer, sans méchanceté, mais quand même....

Ma récompense :

 Merci docteur !