jeudi 8 septembre 2011

Lacs Italiens août 2010

Depuis longtemps, ma douce rêvait d'Italie. Le temps nous étant compté, nous commençons donc par le nord et ses lacs...

Mardi 3 août :

526 kilomètres, 10 heures de trajet, arrêts compris, et même pas mal !
Je suis toujours autant étonné par le confort de conduite de nos popos. Si ce n'était le bruit un peu trop présent malgré des tentatives d'isolation peu convaincantes, la position de conduite et l'absence de stress, dû au caractère nonchalant de la bête, font que les kilomètres s'enchaînent sans trop de fatigue.
Nous sommes donc partis ce matin vers 9 heures de la maison, sous un ciel chargé, en direction de l'Italie par le col de Montgenèvre.
Nous déjeunons en plein Larzac vers 13 heures après être passés par Gaillac, Albi et Millau.


Nous continuons la route, et après avoir traversé le Rhône à Pont Saint Esprit, laissé derrière nous Nyons, autant de villes et de chemins où nous avons déjà mis les roues du Pépère, nous bivouaquons au pied du Dévoluy, au bord du plan d'eau de Veyres.


Après un bon dîner et une ballade digestive au bord de l'eau, nous nous préparons pour une nuit réparatrice.
A demain.

Mercredi 4 août :

Bon sommeil, en effet, lever vers 8 heures, départ vers 9 et demie.
De nouveau, journée consacrée à la route, avec pause devant le lac de Serre Ponçon,


puis passage du col de Montgenèvre vers midi, et déjeuner dans la descente côté italien, à l'abri des sommets alpins.


Nous atteignons ensuite Turin, que nous traversons avec juste un arrêt ravitaillement pour le Pépère.


Comme en Espagne, les carburants ne sont pas en vente dans les grandes surfaces. Conséquences : négative, un peu plus cher que chez nous, positive, des stations partout.

Nous atteignons enfin le lac d'Orta vers 20 heures, nous nous garons sur un des parkings,  payants le jour, où les C.C. sont tolérés la nuit semble-t-il. Nous installons le Pépère à côté d'un superbe T2, et nous prenons le café, invités par ses propriétaires, charmant couple de Dordogne.
Depuis que nous avons basculé sur le versant italien des Alpes, le temps est devenu très lourd. Ce soir, l'orage menace ...

Jeudi 5 août :

Mes prévisions météo se sont révélées exactes, gros orages cette nuit, avec éclairs somptueux, tonnerre tonitruant et claquettes de la pluie sur le toit. A 7 heures, il pleut encore. Nous restons au lit jusqu'à huit heures. A notre lever, nos voisins sont déjà repartis : j'ai raté la photo du T2 et du Pépère côte à côte. Dommage, en plus ils avaient presque la même couleur.
Il continue de tomber des cordes, nous décidons donc de filer jusqu'à Omegna, au nord du lac. Nous stationnons devant la gare, et partons à pied dès que la pluie s'arrête, heureusement assez vite. Le cœur de la ville présente quelques attraits et mérite quelques clichés :

Le Torrente Strona qui alimente le lac :


Le marché du jeudi :


 Curiosité locale, les avis de décès affichés dans la rue au milieu des publicités, et scrupuleusement étudiés par les locaux.



La ville, assez industrielle, possède deux magasins d'usine, dont un des ustensiles de cuisine Lagostina. Nous y passons un moment, baguenaudant entre casseroles et cocottes minute. Puis nous reprenons la route pour contourner le lac par la côte occidentale. De Nonio, nous descendons à Oira





Puis marquons un arrêt à Pella d'où la vue sur Orta et l'Isola San Giulio est superbe.



Nous flânons sur les quais où chats et canards cohabitent



Et après un dernier coup d'œil sur l'Isola



nous trouvons un camping, pied dans l'eau, rustique mais avec juste une place pour le Pépère.



Le temps est toujours maussade, sans pluie, mais nuageux. Nous espérons un peu plus de soleil pour demain. En attendant, trop flemmards pour descendre les vélos, nous décidons de nous reposer un peu.

Vendredi 6 août

C'était un vrai camping italien, avec les mamas qui s'interpellent d'un bout à l'autre, la radio à fond et les bambini qui s'entretuent gentiment avec des cris de cochon qu'on égorge. Même nos voisins, suisses pourtant, étaient de la partie.
Heureusement, à partir de 10 heures, extinction des feux et des voix.
Ce matin, petit déjeuner royal, pratiquement pieds dans l'eau.



Nous quittons le camping vers 10 heures, après avoir fait plein et vidanges, pour la visite d'Orta. Sur les conseils d'un camping-cariste toulousain, nous trouvons un parking gratuit, celui du Monte Sacro d'Orta, à partir duquel, outre la visite du mont lui-même,



il est facile de descendre à Orta. Depuis le sommet, la vue sur l'Isola est somptueuse.



L'entrée dans la ville est remarquable



Quelques échoppes sont attirantes...



Le "palazzio de la ciutta", autrement dit la Mairie n'est pas mal non plus.



Nous repartons, cette fois pour rejoindre le lac Majeur. Nous choisissons la route passant par le Mottarone, toujours mon goût pour la montagne. La grimpette est très raide et il faut plus d'une fois rattraper la première pour en venir à bout. Les derniers lacets permettent des vues splendides sur les montagnes et les lacs.





Une fois arrivés à Stresa, nous découvrons les îles Borromées, dont la fameuse Isola Bella.



Nous poussons jusqu'à Gravellona, afin de faire quelques emplettes à l'Ipercoop du lieu, en particulier un chargeur auto pour le téléphone portable, l'ancien ayant rendu l'âme dans un craquement sinistre.
En revenant au parking, le Pépère, toujours égal à lui-même, est en train de draguer outrageusement une jeune italienne, une veritable Abarth s'il vous plait ...



De retour à Stresa, nous hésitons, pour passer la nuit, entre le Bristol, Le Palazzio, ou l'Hôtel des Iles Borromées.

       

Trouvant les chambres un peu trop petites, nous optons pour le Westfalia, avec vue sur l'Isola Bella.



En fait, nous trouvons une rue en cul de sac, avec parking gratuit tout du long, donnant sur la promenade du bord de mer. Nous sommes à deux pas de l'embarcadère de Carciano, d'où nous prendrons le bateau demain pour la classique visite des îles.
Après dîner, nous flânerons sur la promenade, devant le spectacle superbe des îles et des côtes du lac illuminées de mille feux.

Samedi 7 août

A part quelques convives des restaurants voisins venus reprendre leur voiture, la nuit fut calme. Lever vers 7heures trente, nous voulons embarquer assez tôt.
Nous prenons un combiné multi-îles, plus les entrées aux jardins et monuments. Cette formule s'avera commode, nous évitant des attentes aux billetteries.
Partir tôt est aussi une bonne idée, peu de monde, nous ne trouverons la foule que l'après-midi. Et encore, nous sommes étonnés car ce n'est pas l'affluence décrite dans les guides, aussi bien à Stresa que dans les îles.
Notre première escale, Isola Bella, son Palais



la salle de musique et son dôme impressionnant



ses jardins qui marie le style rococo un peu ridicule des décors



aux magnifiques perspectives fleuries



Nous débarquons ensuite à l'Isola Madre, réputée pour ses jardins.



Même si le printemps doit permettre d'admirer, entre autres, camélias où hibiscus en fleurs, il reste à cette saison les rhododendrons et les fleurs de nénuphars géants





Nous atteignons enfin l'Isola de Pescatori, haut lieu du tourisme de masse, où nous déjeunerons d'une pizza arrosée de Lambrusco, le tout bienvenu.



Nous retrouvons notre monture vers 15 heures.
Les eaux du lac nous tendent les bras (?) et nous piquons une petite tête. L'eau est juste assez fraîche pour que le bain soit délassant à souhait.
Il est temps de plier bagage.
Nous quittons avec regret notre cul de sac, et partons vers le lac di Mergozzo, du nom de la localité où nous arrivons après un court trajet. Nous descendons les vélos pour une longue promenade au bord de ce petit lac plein de charme.


Nous aurions bien passé la nuit là, mais la perspective d'une fête animée par un orchestre local nous décourage.
Nous repartons donc vers Verbania, mais aucune solution de bivouac ne se présente sur cette "riviéra" lacustre très fréquentée en ce début de WE. La carte nous conduit alors vers un autre Sacro Monte, celui de Ghiffa. J'espère y trouver un parking aussi accueillant que celui d'Orta.
Bingo : après une montée périlleuse, nous débouchons sur un splendide parking, plat, avec toilettes à l'étage, restaurant, mais pas ce soir, et une vue grand écran sur le lac.


Nous nous installons discrètement et après un dîner frugal, nous préparons pour une bonne nuit.

Dimanche 8 août

Quel calme ! Je craignais l'affluence, en ce dimanche, dans un tel sanctuaire. A 10 heures, quand nous quittons les lieux, personne ou presque. Un bon plan, à retenir. D'autant que l'endroit respire la sérénité et qu'on a vue sur le lac jusqu'en Suisse !





Nous redescendons, par des routes tortueuses, vers le lac et nous dirigeons vers Verbania. Une bonne partie de la journée sera consacrée à la visite du jardin de la Villa Taranto, donné pour une merveille.

      

   

Je ne mets là que quelques unes des dizaines de photos que j'ai prise de cet endroit paradisiaque pour l'amateur de jardins floraux, dont ma douce fait partie. Une visite à ne manquer sous aucun prétexte, et si possible fin avril, au moment où les camélias et les rhododendrons, dont certains font 15 mètres de haut, si, si, sont en fleurs.

Et on doit cet éden à qui ? Je te le donne en mille, Emile : à un ECOSSAIS !
C'est en effet le capitaine Neil MacEacharn qui créa cet endroit en 1931.


  
Ces gens savent donc faire autre chose qu'un breuvage répugnant à base de céréales  moisies ?

Nous gagnons en sortant de cette visite, un parking accueillant, bordé par une plage qui nous permet un bon bain, puis un solide déjeuner, avant de prendre la route.








Celle-ci nous mènera au Lac de Côme, plus précisément à Lanno où nous trouvons un emplacement riquiqui mais inespéré en cette saison dans le camping de la ville. Il est 18 heures, ce sera tout pour aujourd'hui. Lessive, apéro (l'anisette ne va pas tarder à manquer, on va passer au vermouth...), lecture des prospectus pour organiser les jours à venir.
Il reste à dîner et faire dormir les yeux.

Lundi 9 août

Bien sur, la route est toute proche et, avec le retour des milanais vers la ville, il faut attendre un peu avant de pouvoir dormir. Mais après ...
Ce matin, réveil en deux temps, 6 heures puis 8 heures et demi !
Nous avons décidé de consacrer la journée à la navigation touristique sur le lac. Le "pass touristico" permet de faire un circuit en prenant les bateaux de ligne à la volée. Bien commode.
Nous gagnons l'embarcadère de Lenno avec les vélos que nous attachons à une grille.

Nous découvrirons ainsi :

Tremezzo et la villa Carlotta


avec ses jardins superbes





Varenna, où ne descendons pas, on ne peut pas tout faire



Menaggio et sa jolie promenade du front de lac, où nous déjeunerons d'un panini bien bon



Et enfin Bellagio, la plus huppée, et ses rues en escalier





Nous sommes de retour au camping vers 18 heures, avec des images plein les mirettes, et de la fatigue plein les pieds...
Nous trouvons le courage, après une bonne douche (froide) et un dîner succinct, de descendre à vélo en bord de lac pour déguster un cappuccino.
A notre retour, une compétition féroce de volley oppose les bambini aux mini bataves, sous l'œil du père néerlandais, visiblement grand amateur de bières ! Heureusement, le match cessera très vite, faute de combattants.



Nous passons notre deuxième nuit au camping de Lenno.

Mardi 10 août

C'est une journée de transition qui nous attend. Après avoir fait les pleins, nous garons le Pépère au parking du camping, et descendons sur le bord du lac où se tient le marché du mardi.
Un peu décevant, essentiellement des marchants de fringues, babioles en tout genre.
Quelques étals alimentaires, mais pas de producteurs, que des revendeurs. Nous achetons tout de même un peu de Gorgonzola, histoire de n'être pas venu pour rien.
Les fruits et légumes sont hors de prix, nous attendrons d'en trouver ailleurs.
Nous regagnons notre monture et partons.
Le jeu consiste à se rapprocher du val d'Aoste, où nous passerons un moment, avant de regagner la France par le col du petit Saint Bernard.
La circulation, hors des ""austradas" se révèle très pénible. On ne sort pratiquement jamais de zone urbaine, limitée à 50 ou au mieux à 70 km/h. La moyenne doit être de 30 km/h !
Nous avons repéré un petit lac, à Viverone, 25 km au nord-ouest de Vercelli. Il nous faudra plus de six heures pour l'atteindre. De plus, il fait 35°, un temps très orageux, bref ce n'est pas la meilleure journée que nous ayons passé !
Nous avons coupé l'après-midi par un arrêt ravitaillement dans un supermercat, climatisé, nous y restons 1 heure et demi !
Les abords du lac de Viverone sont difficiles, tous les parking sont payants, bien sur. Nous en trouvons un enherbé, où stationne déjà un Mercédes hollandais. Nous nous installons, on verra bien.




Mercredi 11 août

Il a fait quelques gouttes cette nuit, insuffisant hélas pour rafraîchir l'atmosphère. Cela fait la joie des moustiques !
Après une grasse matinée bienfaisante, nous visitons les bords de ce petit lac, réserve d'oiseaux en tous genres. L'instinct maternel de ma douce, et quelques miettes de pains, les fait s'approcher :





Nous montons ensuite au village, sacrée grimpette, pour acheter un peu de pain.
Retour au Pépère, toujours en suivant le bord de l'eau. Le lac n'est pas vraiment fait pour la baignade, de la vase et nombre de nénuphars génent l'entrée dans l'eau.
Tous les parkings installés sur les rives sont payants, et contrôlés. Ils ne sont pas très chers, mais l'impression est celle du racket organisé. Il n'y a d'ailleurs pas grand monde.
Nous décidons de nous octroyer un peu de repos avant d'attaquer la montagne. Après déjeuner, une petite sieste s'impose :


Nous levons le camp vers 15 heures, et entamons la montée du "Valle d'Aosta". Celui-ci est très peuplé, très industrialisé, du moins dans sa première partie. Entre autres spécialités gastronomiques, la vallée produit des vins qui sont cultivés sur des terrasses difficilement accessibles.



Nous faisons le plein de documentation et de cartes au point d'information touristique de Pont Saint Martin, puis, à hauteur de Châtillon, nous empruntons la vallée qui mène au pied du mont Cervin.
Ce nom fait remonter en moi des souvenirs de lectures adolescentes, lorsque Herzog ou Lachenal me faisaient rêver de leurs exploits, dans des livres haletants.
Notre premier arrêt : Antey St André. Nous trouvons un charmant bivouac, à la sortie du village, sur la rive gauche du torrent Marmore.
De grands parkings gratuits sont réservés au "campers", avec toilettes et eau, tout au long de la vallée, mais nous les évitons le plus souvent.
En vélo, nous faisons un petit tour du lieu, avant de revenir passer une bonne nuit "chez nous".

Jeudi 12 août

De nouveau, la pluie à fait des claquettes sur le Pépère cette nuit. Quelques éclairs et quelques grondement ont achevés de mettre une ambiance peu propice au sommeil. Du coup, le lever s'est fait à 9 heures 45. Nous ne repartons que vers 11 heures.
Le temps s'est un peu dégagé, avec de beaux coins de ciel bleu, mais reste menaçant. De nombreuses averses émaillerons la journée.
Premier arrêt, Valtournenche. Visite : la statue sculptée en bois, d'une gloire locale, un curé alpiniste



Quelques jolis exemples d'architecture réussie
   

Et la mairie, qui affiche de nombreuses plaques à la mémoire d'alpiniste disparus, dont quelques français.


Nous achetons un peu de pain Ciabatta, et déjeunons à la sortie du village.
Puis nous finissons la montée jusqu'à Breuil-Cervinia, énorme station de ski, jumelée avec Zermatt, en Suisse, un des plus grands domaines skiables  d'Europe.
Ici aussi, nous flânons dans la station, faisons quelques achats de babioles pour la famille. Un coup d'oeil vers la montagne, trop bouchée hélas pour laisser apercevoir le Cervin.


Trop tard aussi pour utiliser le téléphérique, qui, si le temps le permet demain, nous hissera sans efforts, en haute montagne.


En attendant, nous redescendons de quelques kilomètres pour rejoindre une aire de pique-nique bien agréable qui nous accueillera pour la nuit.


Il est 16 heures 30. Pendant que ma douce fait une sieste tardive, je me promène un peu, à l'affut des marmottes qui sifflent mais restent invisibles.
Retour au Pépère, fin d'après-midi consacré à la lecture, à la rédaction de quelques cartes postales. Le temps reste incertain, et même si le soleil fait de belles apparitions, quelques belles averses  continuent de sévir.  Espérons que demain...

Vendredi 13 août

Nous nous levons vers 8 heures trente. Si la pluie ne menace plus, il y a toujours de gros cumulus, poussés par un bon vent. Pas question de monter en altitude dans ces conditions. De plus, le thermomètre intérieur marquai 9,8° ce matin, avant de mettre un coup de chauffage. Alors là haut ....
Mais par miracle, où bien parce qu'on est vendredi 13, les nuages s'écartent un peu et le voilà :



"Il Cervinio" ne se montre que quelques secondes, mais j'étais prêt !

Nous quittons notre joli parking, et redescendons dans la vallée, vers Aoste. C'est une ville de moyenne importance, et seul le centre est intéressant. Les romains ont laissé ici de nombreuses traces :

     

Après une longue promenade dans cette petite cité, nous continuons la route. Celle-ci, tout le long de la vallée, est parsemée de châteaux, forts, et tours

  

Nous trouvons un petit coin ombragé, en bord de torrent, pour un rapide déjeuner.




Nous repartons pour ce qui va être notre dernière étape italienne. Toujours ces vignes, escarpées, qui donnent des vins réputés.



Et puis soudain, au détour d'un virage, le spectacle :



Le Mont Blanc, dans toute sa magnificence, écrasant de beauté.
Un petit arrêt au village suivant, Pré-Saint-Didier, superbement fleuri, qui est sous la protection du géant de pierre.



Nous arrivons enfin à notre étape, La Thuyle, belle bourgade montagnarde, à 1441 mètre, blottie le long de son torrent. Nous gagnons le camping pour un bivouac tout confort, même si nous sommes un pris pour des sardines !







Après avoir, en vélo, fait une longue promenade au village, et acheté, enfin, un bon morceau de jambon cru sous vide, nous rentrons nous doucher (1 € les 6 minutes d'eau chaude, en plus des 23 € de la place, mais c'est le tarif depuis le début de notre ballade italienne).
Ce soir, c'est la fête, restaurant pour marquer notre dernier jour en Italie.
Dans ce coin très touristique, l'offre ne manque pas. Nous choisissons un menu de dégustation : charcuteries et fromages, pâtes, gelatti et capuccino. Ce qui donne :



et



Bonne nuit !





Samedi 14 août

La digestion fut un peu difficile, mais tout a fini par passer.
Ce matin, un marché de plein vent se tient à côté du camping. Nous y faisons un tour, le temps de constater que les T2 et les T3, en Italie, sont toujours utilisés par les professionnels du commerce non sédentaire :





Un dernier coup d'oeil sur des étals, à faire grossir rien qu'en les regardant :



et nous mettons cap sur la Fance.
Il reste une dizaine de kilomètres à gravir pour atteindre le col. La vue sur La Thuyle que nous venons de quitter est impressionnante :



Nous franchissons la frontière en même temps que le col :



et la descente nous permet d'admirer également Bourg Saint Maurice, vue de très haut :



Les kilomètres défilent ensuite, de Moutiers à Chambery, puis Voiron. Quelques kilomètres avant Saint vallier, à Lens Lestang, Christian, gentiment givré, interpelle les passants avec sa maison d' "art brut" :






Il faut dire qu'Hauterives, la cité du Palais Idéal du facteur Cheval est toute proche. Christian doit être un peu jaloux de la célébrité de son voisin.
17 heures trente : nous voici arrivé à destination, en Ardèche, pour quelques jours de vacances en famille.
Nous en repartirons dans quelques jours, rajoutant 380 km jusqu'à la maison, le compteur en totalisera alors 2200.
8 litres  de gaz-oil au cent,  1/4 de litre d'huile, un verre de liquide de refroidissement,  2 ou 3 litres de GPL, encore une fois, nous nous réjouissons d'avoir un jour croisé la route du Pépère.











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