Une fois remis des émotions dont le renard a été la cause, j'avais trois solutions :
- Continuer comme si de rien n'était, l'air dédaigneux, en prenant le risque qu'il prenne l'habitude de venir se servir : ruineux...
- Abandonner définitivement l'aviculture. Cela aurait été reconnaître la victoire de l'animal sur l'humain : dégradant...
- Mettre en œuvre une solution alternative, permettant de continuer l'élevage de poules et poulets, mais en mettant mes volatiles à l'abri du prédateur : ingénieux.
La solution sera donc de clôturer un espace enherbé plus petit (200 m2), de le faire avec un grillage plus haut (1,80m hors sol), et d'y adjoindre une clôture électrique afin de faire subir au goupil des secousses dissuasives.
Dans cet espace, j'aurai construit un poulailler qui permettra de mettre les volailles en sécurité durant la nuit.
Il fera environ 2m2.
Aussitôt dit, aussitôt fait :
Il faut du bois, j'en ai récupéré à droite et à gauche depuis des années (un bon investissement...)
Mettant en œuvre une ingéniosité que beaucoup me reconnaisse, en particulier ma belle-mère qui n'hésite pas à dire que "je ferai des yeux à un chat", je commence à assembler tous ces morceaux.
D'abord la face arrière :
Pui la face avant, avec sa porte :
Le montage des côtés et de la charpente a lieu ensuite in situ :
Il faut ensuite poser le plancher :
La couverture est réalisée en bardeaux bitumeux sur un petit plancher de volige :
Après confection, les pondoirs sont mis en place :
Une fois les perchoirs intérieurs et le plan incliné d'accès installés, il restera à passer deux couches de lasure et le tour sera joué.
Prochaine mission : la pose des clôtures.
A suivre...
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