Envie de montagne.
Envie d'y marcher.
Il se trouve que l'association des randonnées occitanes en organise une ce dimanche, sur le plateau de Beille.
Il y a un moment que nous voulions découvrir cet endroit des Pyrénées Ariègeoises, haut lieu de la pratique du ski de fond.
En plus, des copains y vont aussi, avec un grand blanc loué pour l'occasion.
Toutes les conditions sont donc réunies, et nous partons vendredi soir, après le turbin de Mamydomi.
Nous arrivons sur place à la nuit, et nous installons à tâtons sur le premier parking trouvé.
Surprise désagréable samedi au réveil : un épais brouillard recouvre tout, le vent poussant des écharpes brumeuses et humides.
Admirez au passage la dernière fabrication maison, un rideau occultant extérieur cousu par les doigts (et la machine à coudre) experts de Mamydomi, et qui s'avère très efficace.
J'en profite pour remercier chaleureusement Philcox, de VW Camper, pour l'idée et la fourniture.
Il n'est pas question de baisser les bras, et après un solide petit-déjeuner, nous partons pour un petit tour conseillé par un montagnard local.
Nous ne nous éloignons pas trop, car dans cette épais brouillard, il serait facile de s'égarer.
Après plusieurs tentatives, le soleil arrive enfin à percer, réchauffant instantanément l'atmosphère. Nous en profitons pour changer de place, sur l'un des petits parkings inférieurs, en bordure des bois de pins.
Nous repartons après déjeuner, pour une ballade un peu plus longue. Il y a 10 jours, la neige recouvrait encore tout le plateau. L'eau de fonte est partout présente, ainsi que de belles plaques plus ou moins blanches.
A cette époque de l'année, il devrait y avoir une multitude de troupeaux, ovins ou bovins, et leurs gardiens. Mais, l'herbe est encore rare, et la transhumance n'a pas encore eut lieu.
Nous rencontrons toutefois quelques jolies chèvres, de la race Rove, bien cornues et peu farouches
Et une nuée de têtards dans les flaques, dont je crains que bien peu arrivent à l'âge adulte...
Et bien sur, les beaux panoramas que savent offrir les Pyrénées.
Nous retrouvons le Pépère, niché au fond des bois, après trois heures de marche qui nous aurons mis en jambes pour la rando du lendemain.
Quelques instants plus tard, le reste de la troupe arrive à bon port, dans un superbe "congélateur" qui vient se blottir contre notre Joker.
Les retrouvailles ont lieu autour d'un apéro copieux, et avec la deuxième inauguration du week-end, un petit grill à gaz qui viendra à bout, en quelques minutes, de trois belles entrecôtes.
Le coucher sera tardif, il y a bien des choses à raconter et de victuailles à déguster.
Dimanche matin, et grâce à un bon vent, point de brouillard. Rapidement, une bonne chaleur s'installe, et après nous être équipé, nous n'oublions pas de nous barbouiller de crème solaire.
Les parkings se sont déjà bien remplis, et les premiers randonneurs ont pris la piste.
Nous rencontrerons de fréquentes plaques de neiges, un sol souvent marécageux, mais nous viendrons à bout des 4 heures de marche nécessaires pour boucler le circuit.
Et bien sur nous profitons des images superbes offertes par la montagne.
Et d'autres moins réjouissantes, genre "Régis a fait un barbeuk"...
Point culminant, en ce qui me concerne, car j'ai fait faux bond à notre petit groupe, mes vieux genoux m'ayant rappelé à l'ordre
les autres ayant largement dépassé les 2000 mètres.
Retour à la maison en fin d'après-midi, dans une chaleur étouffante dont l'altitude nous avait épargné le désagrément.
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