samedi 28 avril 2018

Bassin d'Arcachon, avril 2018.


Mercredi 18 avril
Départ en début d'après-midi, poussé par le vent d'autan. Montauban, Castelsarrasin, et notre premier arrêt, pour une visite d'Auvillar.

Ce n'est pas la première fois que nous nous arrêtons ici, mais le charme de ce village agit toujours.


Étape sur le chemin de Compostelle, et ça se voit !




c'est sa halle au grains circulaire qui est la principale attraction



ainsi que sa superbe place à arcade, typique des bastides du sud-ouest.




Nous continuons la route, faisons un petit arrêt à la cave des vignerons du Brulhois dont les vins, sans être des grands crus, sont très agréables à boire.


Un autre arrêt à Dunes. Là aussi, la place centrale présente de belles constructions.

L'information qui accompagne la visite a le mérite d'être originale.










Quelques kilomètres plus tard, nous arrivons à Astaffort. Nous sommes déjà dans le Lot et Garonne.

Il y a là un domaine viticole rendu célèbre par son propriétaire, chanteur du sud-ouest bien connu.

 

C'est son frère qui s'occupe du domaine, et qui nous  fera goûter ses vins. Nous repartons avec deux bouteilles.



La solution de l'énigme, pour ceux qui ne l'auraient pas déjà deviné.



 Enfin nous arrivons à Nérac pour un bivouac sur le parking de l'Aquaparc.



Visite nocturne de la ville, à pied, par le chemin de halage, le long de la Baïse







 café noisette sur la place
 
et retour à la nuit au Mercos. A priori, tout est calme ...

Jeudi 19 avril
Un bel emplacement pour bivouaquer hors saison, mis à part quelques oiseaux nocturnes un peu tapageurs ...


Nous repartons vers 10 heures, faisons un arrêt ravito à Lavardac, puis un stop au château de Xaintrailles, pour nous apercevoir que nous nous y étions déjà arrêté, et avions déjà été déçu par le lieu ...



Nous passons ensuite par Casteljaloux, puis Grignols, Bazas, Villandraut où se tient un petit marché.
Un panneau indique un lac, sa fraîcheur serait bienvenue. Il faut dire que comme hier, la température frôle déjà, à midi, les trente degrés.
Ce petit lac est privé, et propose une activité pêche à la truite, un petit snack, et une aire de camping-car. Je stationne sur le parking extérieur, et discute avec le patron venu à notre rencontre. Super accueil, café offert après notre déjeuner, après visite des installations. Un endroit intéressant pour passer un jour ou deux, 10 euros la nuit avec services, 3 euros l'électricité.

Nous, nous continuons, toujours accompagnés par la chaleur. Loin de nous l'idée de s'en plaindre, mais n'étant pas très loin du Bassin d'Arcachon, et après réunion de crise, nous changeons de programme, abandonnant lâchement Bordeaux qui était notre destination première,  pour le Bassin d'Arcachon.
Nous arrivons vers 17 heures au Claouey où nous avons nos habitudes. Le temps de descendre les vélos, et la carriole d'Igor, et nous poussons jusqu'au port ostréicole pour acheter une douzaine d'huîtres qui ferons l'apéro de ce soir.
Nous avons bien fait de stationner tôt ici, de nombreux camping-car arrivent vers 19 heures, mais c'est complet ! Bien sur, sans être une aire véritable, on est un peu entassés, mais le cadre ombragé et l'odeur des pins fait passer la pillule. Et puis la piste cyclable passe à 2 mètres du cul du Mercos ...

Nous sommes ici sur la commune de Lège Cap-Ferret. Le stationnement est réglementé en saison, mais 4 endroits sont toutefois autorisés à cette période, dont celui-ci.


Le reste du temps, pas de problème pour stationner, en restant discret bien sur.

Rien à voir avec la commune d'Arcachon, condamnée par le tribunal administratif à retirer tous ses panneaux d'interdiction en 2011, et qui récidive de façon ridicule en interdisant le stationnement au plus de 2 m de haut et 5 m de long ...


Après le dîner, nous faisons Igor et moi, notre promenade vespérale. J'emprunte le chemin forestier qui démarre au bout de la rue, et qui s'enfonce profondément dans les pins. Plusieurs endroits sont propices à un bivouac, mais le terrain est sablonneux. A réserver aux syncros et autres 4X4 ...

Vendredi 20 avril
Pourquoi les camions poubelles passent toujours le jour où nous sommes stationné là ? En plus, il y en eu un pour les ordures ménagères, puis un autre, sans doute pour les papiers. Bref, 7 heures, les deux yeux grands ouverts, la queue d' Igor frétille, en route pour la mise en pattes du matin.
Au retour, il règne dans le camion une bonne odeur de pain grillé, le petit déjeuner est prêt !
Vers 10 heures, nous sommes prêts pour une journée "vélo". Le Cap Ferret est à une quinzaine de kilomètres par la piste cyclable. Nous voilà partis tous les trois, chacun avec ses deux roues, sauf que ce sont mes mollets qui actionnent les deux miennes et les deux d'Igor.
Celui-ci fera tout de même quelques kilomètres en courant à nos côtés, dans la première partie de la piste entièrement en forêt.


Nous arrivons au Cap une heure et demie plus tard, et après avoir poussé jusqu'à la pointe, déjeunons d'une pizza chez Joël. Bon accueil, prix correct, 3 étoiles au tiramisu maison, une adresse sympa.
Un tour sur la plage, la marée est basse, une sieste allongé sur le sable, une orange glanée en Espagne comme goûter, quel luxe.



J'ai d'ailleurs à côté de moi un amateur qui partagerait bien !





Une fois reposés, nous nous baladons le long des parcs à huîtres, où le travail bat son plein.




La gendarmerie est vigilante, repoussant ceux qui s'oublient un peu trop au milieu des parc à huîtres ...




Ce n'est pas la grande foule, même si les vacances scolaires ont amenés un peu de monde, et l'on peut profiter du beau temps et du calme.







Puis c'est le retour. Les mollets sont chauffés à blancs, la partie de mon anatomie qui repose sur la selle aussi ...
Enfin vers 18 heures, je sors du frigo du Mercos une bière glacée, le bonheur tient parfois à une canette !
C'est vendredi soir, le VVF voisin sera sans doute complet, les boules Quiès seront les bienvenues ce soir.
Un peu de repos, une bonne douche, un apéro reconstituant



un dîner lui aussi bienvenu, nous ne ferons pas long feu ensuite, à l'image d'Igor. Mais pourquoi est-il fatigué, c'est moi qui pédalais, non ?

Samedi 21 avril
Matinée farniente, avec croissants et ficelle croustillante au petit déjeuner, puis vidanges et pleins à l'aire voisine, quelques provisions au supermarché, où je n'ai pas trouvé le couvre selle de vélo au gel qui aurait fait du bien là où ça fait mal ...
Un peu de lecture, un bon déjeuner et une bonne sieste, et nous voilà dispo pour une promenade, toujours en vélo, jusqu'à Arès. Dans ce sens, la piste cyclable suit la route, c'est un peu moins agréable qu'en forêt. Nous restons une paire d'heure sur la plage, mais la mer n'est pas là, elle est même très loin dans cette partie du bassin.
La marée haute est, pour le moment, dans la matinée. Si nous voulons tenter le bain, il faudra se lever un peu plus tôt.
Retour au camion vers 18 heures, pas de photos aujourd'hui, il faut dire qu'en vélo, il est beaucoup moins facile de mitrailler qu'à pied.
Dimanche 22 avril
Ciel légèrement voilé ce matin, et un peu plus frais. La météo annonce une petite dégradation ce soir.
Il faut donc en profiter et, dès que nous sommes prêts, c'est à dire vers 10 heures et demie, nous enfourchons nos montures et filons jusqu'à la plage de Claouey où nous lézardons un peu.
Le village ostréicole est là, qui nous tend les bras, aussi je répond volontiers à sa tentation : une douzaine d'huîtres et une grosse poignée de crevettes du bassin, idéale pour l'apéro.



Nous prenons notre temps avant de tout ranger, vélos, carriole, fauteuils, et de mettre le cap vers l'océan, à la plage du Grand Crohot. 
Nous nous garons sur le parking réservé aux camping-cars, quasi désert, et filons vers la plage. Même voilé, le soleil est bien présent et il a attiré la foule sur le sable.
La marée est descendante, moment le plus dangereux pour les baigneurs sur cette côte, mais la température de l'eau dissuade du bain de mer ...
Je fais la collecte des petits galets multicolores qui parsèment le sable, certains gros comme des perles, qui feront la matière première d'une expression artistique hivernale.

Retour au mercos en fin d'après-midi et fin de journée au calme, alors qu'à la nuit, nous serons 7 camions sous les pins de ce très grand parking.

Lundi 23 avril
La nuit a été légèrement arrosée, ce matin, le ciel est gris. Cela ne m’empêche pas de partir avec Igor pour notre promenade matinale. Direction la plage ...

Nous la découvrons, déserte et lissée par la marée nocturne. Extrême sentiment de solitude ...





Seule trace, les pneus du camion poubelle, seule présence, une méduse qui a fini son voyage ici, seule touche de couleur, une petite fleur jaune courageuse.



Je rentre au camion après une heure de marche, pour un petit déjeuner bienvenu.
En milieu de matinée, nous repartons pour finir le tour du bassin. Quelques provisions faites à Andernos, une petite visite au port ostréicole






Rencontre impromptue avec le prince charmant !



puis déjeuner à Audenge.



Petite sieste, et on repart, nous traversons Gujan Mestras, puis à Arcachon, nous admirons les belles villas de la ville d'hiver, avant de faire un stop sur la corniche du Pyla sur mer, pour une petite ballade au pied de la dune, envahie de grimpeurs, et un coup d’œil sur le banc d'Arguin et ses parcs ostréicoles.





Nous descendons enfin vers Biscarosse, puis suivons la rive sud du lac de Cazaux jusqu'à Sanguinet.
Ici, contrairement aux autres communes que nous venons de traverser, et qui chassent les camping-cars vers les aires payantes, deux aires sont aménagées, sommaires, mais gratuites hors saison, avec services, et au bord du lac et des pistes cyclables.
Le temps de s'installer, de permettre à Igor de se défouler dans le sable des plages, et le soleil revient, rendant l'endroit beaucoup plus avenant.




Il reste à finir la journée, tranquilles, apéro, dîner, rami, classique quoi !


Mardi 24 avril
Nuit calme, sans souci. L'endroit est plaisant, surtout ce matin avec le retour du soleil après un épisode brumeux en tout début de matinée. Gratuit hors saison, il devient payant (9 euros/nuit) en saison.
Le restaurant attenant doit être de qualité car vers midi, il y a foule.
Nous prenons les vélos pour aller au village de Sanguinet, le pain y est à notre goût, puis faisons une petite promenade le long du lac.



Cette année est exceptionnelle, dixit les locaux, quant à la quantité de pollen. Avec les pluies d'hier, celui-ci est tombé et le lac est recouvert, sur une épaisseur de plusieurs millimètres, d'une couche jaune pâle peu appétissante.

Après le déjeuner, vers 14 heures trente, nous partons sous l’œil malin du moineau prêt à récolter nos miettes


et commençons le retour à la maison. Première destination, Langon, où j'espère pouvoir acheter deux produits typiques, un grenier médocain, et quelques tricandilles.
A réserver à ceux aimant andouille et andouillette, tripes, bref, tripailles en général.


A ceux là, je dis, ne traversez pas cette région sans goûter à ces deux merveilles de gastronomie !

Les landes de Gascogne déroulent leurs routes infinies, bordées du bois dont ont fait les palettes



Nous arrivons ensuite dans le pays du vin, Graves et Sauternes, avec leurs jolis châteaux




Petit arrêt ensuite juste à côté, à Saint Macaire, où j'ai travaillé une paire d'année. Le village est ancien et mérite toujours une petite vadrouille.








Certains passages sont secrets ...



Beaucoup de fenêtres sont à meneaux


Il est l'heure de penser au bivouac, et c'est à Castets en Dorthe que nous posons les roues, à l'endroit précis où le Canal des Deux Mers, dit aussi, Latéral à la Garonne, se jette dans celle-ci par sa dernière, ou première écluse.


Celle-ci, la 52, est l'avant-dernière. C'est à côté d'elle que nous dormirons.


De nombreuses places de parking, certaines déjà occupées par deux "grands blancs", sont disponibles au bord du canal. Un restaurant est installé sur place, la carte est alléchante ... mais nous serons raisonnables.


Nous nous installons pour la nuit.


Un petit tour dans le village, une séance de jeu de balles avec Igor et un dîner rapide, et la journée se termine.
Mercredi 25 avril

J'adore vraiment ces bivouacs au bord des canaux. Il y règne une ambiance unique, pleine de calme et de sérénité.

Je marche jusqu'à l'écluse 53, le canal s'y termine donc, ensuite c'est la Garonne, puis la Gironde, puis l'Amérique ...




La maison de l'éclusier est en réfection, elle est toujours occupée car cette écluse, soumise aux marées, nécessite un professionnel pour la manœuvrer.

Sa façade raconte l'histoire des crues, la dernière, en 1981, s'arrêta juste sous l'escalier !


Météo exécrable ce matin, frais et bruineux, ciel bas et gris, il est temps de se rentrer.
Nous suivons le canal jusqu’au Mas d’Agenais, par les petites routes, puis après Damazan, nous rattrapons la D813.

 
Agen, Moissac, nous sommes à la maison pour le déjeuner. Ici aussi, le ciel n’est pas engageant, aucun regret donc.


1 commentaire:

  1. Bonjour,
    A part Auvillar et Dunes déjà visités, j'ai découvert plein de coins sympas à faire avec un chien. Merci pour ce CR bien agréable et les photos.

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