Autour du Canigou

Mardi 24 mai 2021

  Enfin, après de longs mois d'attente, et après le court intermède arcachonnais, nous reprenons la route.

  Nous disposons d'une dizaine de jours, pas de longues distances donc. Comme d'habitude a cette saison, c'est au sud-est que la météo est la plus favorable.

 Nous partons donc pour quelques jours autour du Canigou, puis au bord de l'eau. Après deux heures de route, c'est a MIREPOIX que nous déjeunons au bord de l'Hers, puis faisons un tour dans cette si jolie ville. 

 

  Après encore trois bonnes heures nous arrivons a VINÇA ou nous trouvons, pour passer la nuit, un bout de terrain au milieu des vignes et au dessus de la ville.

 Mercredi 25 mai

 Aujourd'hui, nous jouons les touristes, avec, d'abord, une promenade dans le beau village d'EUS.

 

Puis, c'est à Villefranche de Conflent que nous faisons quelques pas dans la forteresse construite par Vauban.

Enfin, nous prenons le temps de découvrir Vernet les Bains.

Puis nous montons jusqu'à Casteils ou, demain, les choses sérieuses commenceront ... En attendant, dodo sous les arbres.

 

Jeudi 27 mai

Pour se mettre en jambes, nous empruntons ce matin le chemin des Gorges du Cady. Pas trop de dénivellé, mais quelques passages un peu délicats.

De nombreuses passerelles permettent de traverser ce torrent qui peut être tumultueux. Le parcours semble peu entretenu, et l’accès à la cascade terminale est impossible,  la sixième passerelle étant impraticable.

Le bruit de l'eau est partout.

Bien sur, Igor ne peut résister à l'appel du bain ...

De retour au camion, la cuisinière prépare la salle à manger pour un déjeuner bienvenu, avant une sieste réparatrice.

Nous terminons la journée sur le parking du col de Jou, qui se vide en fin d'après-midi.

Grosse journée en perspective, demain. Aussi, il faut penser à se préparer avec une bonne nuit de sommeil.

 

Vendredi 28 mai

Ce matin, les choses sérieuses commencent. 

 Bien sur, il n'est pas question pour nous de tenter d'atteindre le sommet du Canigou. Plus de 1000 mètres de dénivelé, il faut deux jours pour cette ascension et une nuit en refuge ou sous la tente.

Nous n'avons pas de toile, et le refuge est encore fermé à cette saison.

Pourtant, c'est là, à mi-chemin de ce sommet mythique pour les Catalans, que nous avons décidé de nous rendre.

Prenant notre temps, ménageant souffle et muscles endormis par les confinements successifs, nous partons à l'assaut de la pente, rude et caillouteuse.

Le chemin est interrompu à mi-pente, des travaux nous obligent à emprunter la piste forestière en pleine réfection.

Au bout d'une bonne heure et demie, nous atteignons le refuge de Mariailles.

Nous sommes sortis de la forêt, les perspectives s'ouvrent devant nous.

  

D'ici, outre le chemin menant au sommet, plusieurs choix sont proposés.

En ce qui nous concerne, nous choisissons après une longue pause de redescendre vers notre maison sur roue.

Pour cette descente, nous empruntons la piste, plus longue, mais plus respectueuse de nos genoux ...

Après nous être copieusement sustenter et avoir piquer un petit roupillon, nous descendons de la montagne pour aller visiter les Orgues de l'Ille sut Têt, curiosité géologique assez spectaculaire.

 

 

 

L'érosion ne manque pas d'imagination !

 Pour cette nuit, nous choisissons la facilité et optons pour le parking jouxtant le site des orgues, pas folichon mais pratique et calme en cette saison.

Samedi 29 mai

Fini la montagne, direction la côte et la mer.

Nous profitons du marché de Thuir pour remplir placards et frigo, faisons un tour en ville,  descendons encore vers Sorède, et remontons les gorges de Lavall, sur une route extrêmement étroite, jusqu'au parking terminal.

 

Voici notre destination pour demain.

Oui, tout là-haut cette petite tour qui dépasse à peine  ...

 Mais ça, c'est pour demain. Pour le moment, reposons nous, nous aurons besoin de toutes nos forces.

Dimanche 30 mai

La Tour de la Massane est située sur la commune d'Argelès, mais un peu dans les terres. C'est un but de randonnée apprécié par les locaux, que l'on peut atteindre par plusieurs sentiers.

Nous n'avons pas choisi le plus facile. Plus court, mais avec le même dénivelé, soit un peu plus de 500 mètres, il présente de belles grimpettes.

Nous commençons l'ascension vers 8 heures, et d'emblée, le chemin devient très pierreux et sacrément pentu. En fait, une bonne moitié du dénivelé se fait dans les premiers hectomètres. Ensuite, la pente se fait plus douce, nous marchons sous le couvert des chênes lièges et chênes verts, pour enfin, après encore pas mal d'efforts, découvrir le fabuleux panorama sur la côte, de Collioure à Canet, qu'offre la terrasse de la tour.

 

 Comme toujours, la descente est moins physique, mais plus douloureuse pour les genoux et les cuisses, les miennes, comme tout le reste d'ailleurs, affichant, depuis quelques semaines, 70 printemps ...

Nous sommes contents de retrouver le Mercos, après près de 5 heures de marche. Comme récompense, nous déjeunons chez Pierrot, petit restau tout proche, de délicieuses tartines et d'une tarte à l'abricot.

Une bonne sieste sur tout ça, et nous continuons notre route vers la mer. Un petit tour dans la vallée des Merveilles, sans aucun autre intérêt que la Vallée des Tortues, petit parc d'attraction centré sur ces animaux qui, comme nous, ont leur maison sur le dos, puis nous faisons halte pour finir la journée à Larroque des Albères, sur le parking du sentier menant au col de l'Ouillat.

Lundi 31 mai

Nuit calme et reposante, grand soleil ce matin, le short est de rigueur.

Pas de grimpette aujourd'hui, ce serait un peu trop demander à nos muscles déjà bien sollicités.

Nous gagnons donc le bord de mer, passons un moment à Argelès et son port 

puis trouvons à stationner en bord de mer, à Port Vendres, ou nous déjeunons.

D'ici, nous rejoignons à pied le chemin du littoral qui nous amène en quelques kilomètres à Collioure

 

Même si nous avons plusieurs fois fait halte dans ce joli port, nous prenons toujours le même plaisir à nous y promener.

Le moulin, magnifiquement restauré, surplombe le village.

 

C'est sur la route vers Banyuls qu'un petit chemin permet d'atteindre le bivouac de ce soir.

 Sacré chemin, plein de trous, de bosses, de pierres, obligeant à rouler à pas d'homme, mais la récompense est au bout, plusieurs petits plats au milieu des vignes permettent de beaux bivouacs, et une belle vue sur le cap Béar et son phare.

 

 

Mardi 1er juin

Quel plaisir de se lever devant un décor pareil et d'y faire quelques pas, avant un petit-déjeuner en terrasse !

 

 

Il suffit ensuite de marcher pendant quelques dizaines de mètres pour atteindre la salle de bain.

Le chauffe-eau doit être en panne, mais tant pis, on y est, on profite ! Tous les trois ...

A vue de chair de poule, je dirai ... 16, 17°, mais on s'habitue.

Fin d'après-midi, nous redescendons le chemin tout aussi lentement, pour finir la journée, non loin de Perpignan, dans la famille.

Mercredi 2 juin

 La météo n'est pas très optimiste pour les jours qui viennent, il est temps de penser au retour.

 Premier arrêt au Barcarès pour quelques achats au marché de plein vent, deuxième arrêt au port ostréicole de Leucate ou nous attendent quelques douzaines d'huîtres.

On pousse jusqu'à Leucate-Plage ou nous en dégustons quelques unes, garé en bord de plage.

 

 Une petite sieste par là dessus ...

 
puis une bonne promenade sur la plage, super programme !

 

 Pour rejoindre le port de Bram, au bord du canal du Midi, ou nous avons nos habitudes, nous traversons les très belles et très sauvages Corbières.

Les routes y sont particulièrement étroites et sinueuses, mais le spectacle est à chaque virage.

 

Voici enfin notre bivouac, au milieu des pénichettes. Décidément, nous allons de port en port 

Après une bonne nuit, et en deux heures et demie, nous rentrons chez nous, ou la pelouse, lâchement, en a profité pour pousser plus que de raison.

Il y a du travail en perspective ...