mardi 19 juillet 2011

La Catalogne, mai 2010.

La Méditerranée, c'est bien, hors saison c'est beaucoup mieux...


Cinq jours d'affilé en ce week-end de Pentecôte 2010. Une aubaine pour les voyageurs que nous sommes.

Comme je me refuse à fréquenter les bords de mer en été, trop de monde, trop cher, trop tout, nous décidons de profiter de l'avant saison pour aller goûter à l'eau salée.
 
Départ donc vendredi  18H30, cap sur la côte catalane. Vers 21H00, bivouac dans les vignes de Capendu.

Samedi, réveil matinal et premier arrêt pour un petit bonjour à notre fils ainé et sa petite famille près de Perpignan. Nous en repartons en début d'après midi et, longeant la côte, nous traversons Argelès, Port Vendre, Collioure, Banyuls et enfin Cerbère.

Nous entrons en Espagne et nous dirigeons vers le Cap Creus.
Nous passerons notre première nuit au camping "Cadaquès" de Port Lligat, le stationnement sauvage étant fortement déconseillé sur cette portion de côte.



 Après un tour à pied qui nous mène au petit port que surplombe la maison-musée de Dali,





 nous enfourchons les vélos pour descendre à Cadaquès.




                                                           

Une visite rapide de la ville, et notre premier apéro-tapas en bord de plage ! Il y a plus dur pour finir la journée...



Retour au camping, et après un dîner frugal, nous sombrons dans un sommeil réparateur.

Dimanche matin, le soleil est au rendez-vous, la nuit a été calme. Nous reprenons les VTT pour une journée de découverte du Cap Créus. Cette partie rocheuse de la Costa Brava, qui n'a rien à voir avec les usines à vacances qui ont bétonné les plages du côté de Playa de Aro ou Palamos, regorge de points de vue, de criques, de villas superbes, d'îlots sauvages, un régal.


  


Nous quittons cet endroit enchanteur en fin de journée, direction L'Estartit via Rosès. Nous retrouvons un peu plus de béton, mais dans la limite du raisonnable.
Nous trouvons un coin de plage, à l'embouchure du Ter côté nord, où nous passerons une douce soirée et une nuit de rêve, en compagnie d'un seul compagnon voyageur, tout blanc.


   

Lundi matin, je laisse dormir ma douce et m'offre une longue promenade entre le Gola del Ter, refuge d'oiseaux et paradis des poissons qui mouchent avec force éclaboussures, et l'immense plage qui mène jusqu'à l'Estartit, fréquentée en cette heure matinale par des joggers courageux.
Après toilette et petit déjeuner, nous regagnons L'Estartit et garons le pépère sur l'immense parking de la plage.
Nous pédalons ensuite à travers la ville, du port, où de nombreux plongeurs se préparent, au centre-ville.


  



De retour auprès du Pépère, ma douce craque et tente un bain de mer, mais seuls les pieds profiteront le l'eau iodée, plus que fraîche...


Après un bon déjeuner et un peu de repos, nous embarquons pour la ballade touristique incontournable vers les îles Medes toutes proches, à bord d'un des bateaux à fond panoramique.
Promenade qui, sans casser trois pattes à un goéland, permet de découvrir ces ilots rocheux abritant une foule d'oiseaux, et une partie de la côte sauvage et découpée. La turbidité de l'eau ne nous permet que d'entrapercevoir quelques poissons.


  

  

Nous consacrons la fin de la journée àdécouvrir les alentours de Bégur, petit cap luxueux où les villas se cachent dans la végétation luxuriante, et où les plages sont difficilement accessibles, mais charmantes.


  


  

Pas question bien sur d'un bivouac sauvage dans cet environnement, nous retournons donc sur le parking de la plage de L'Estartit, qui propose en outre toilettes, douches (froides), et eau.
Avant de stationner pour la nuit, passage en ville pour un dîner au restaurant, avec menu typiquement catalan, chipirons, gaspacho, poissons et crême catalane.

Mardi, nous nous réveillons, absolument seuls au bord de cette plage, quand en plein été, plusieurs centaines de voitures doivent stationner ici !

Je ne veux pas finir ce séjour sans un bain de mer et, profitant de l'état semi-comateux du réveil, j'enfile le maillot et sans réaliser, me plonge dans l'eau bleue.
Il faut quelques secondes pour que l'information remonte à mon cerveau embrumé : cette eau est glacée, vraiment. La couleur bleutée de ma peau confime cette impression et j'en sort encore plus rapidement que j'y suis entré.



Nous prenons notre temps pour nous préparer au départ, je fais le plein d'eau à l'aide du jerrican qui nous accompagne systématiquement. Notre retour se fera par les Pyrénées, en passant par Girone, Olot, Ripoll. Nous déjeunons à Sant Joan de les Abadesses puis passons le col de Toses, pour entrer en Cerdagne.

 

Arrêt à Puigcerda pour les traditionnelles emplettes d'anisette, rhum, tapas etc...
Il est 17HOO, et nous décidons de nous arrêter pour la nuit au village de Porté-Puymaurens, au pied du col. C'est le parking du remonte-pente qui nous accueille.



Une longue promenade dans le village nous dégourdi les jambes, avant un dîner et un sommeil bien mérités.

Mercredi, réveil très matinal, un petit coup de chauffage car, à 1600 mètres d'altitude, la fraîcheur est bien présente. Après les derniers kilomètres qui nous mènent au col de Puymaurens, sous l'oeil des chevaux de Merens


 

nous filons sur Ax les Thermes, Foix, et après la traversée de Toulouse, atteignons la maison vers midi.

Le combiné mer/montagne est toujours gagnant et encore une fois, nous nous sommes régalés. La côte espagnole, en cette saison, n'est pas fréquentée outre-mesure, et ceci permet de visiter et circuler agréablement. Pour peu que le beau temps soit au rendez-vous, et c'était le cas...
A conseiller...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire