mercredi 31 août 2011

Pyrénées Ariégeoises, fin août 2011


On a craqué !

La météo était trop optimiste, il restait encore des jours de vacances à ma douce, le Pépère nous faisait trop les yeux doux, nous avions passé trop de bons moments cet été dans nos montagnes.

Alors, on en reprend pour deux ou trois jours.

Donc, en ce dimanche matin de fin août, nous prenons la route vers l'Ariège. Un petit coin a retenu notre attention : l'étang de Lers, près du col du même nom.

Nous atteignons Toulouse. Loin derrière, on distingue déjà l'ombre des montagnes. Dès Saint Girons, l'appel des sommets se fait sentir.

Nous faisons halte à Saint Lizier, le temps de jeter un coup d'œil à la cathédrale et à l'imposant Palais des Évêques.



Nous y déjeunons, à l'ombre de platanes bienvenus.


Nous suivons ensuite le Salat, puis embouchons la jolie vallée de l'Arac qui nous mène jusqu'à Massat.


Le Pépère prend enfin une bonne respiration, avant d'entamer la montée vers Lers, son col et son étang.

Sans être la foule, il y a quand même pas mal de monde : normal pour un dimanche de fin d'été. Par contre, très peu de camping-cars, nous devrions être tranquille cette nuit.

 Nous faisons le tour de l'étang à pied, puis terminons l'ascension jusqu'au col. En route, nous admirons les arabesques des parapentistes, nombreux sur ce site réputé.
 


 Un randonneur, très curieux du Pépère, et à qui je fais faire la visite, nous renseigne sur les randonnées possibles. L'une d'elles nous attire, ce sera pour demain.
Nous redescendons vers l'étang et trouvons un petit plat, un peu isolé de la route, idéal pour un bivouac.

Un bon dîner, à l'intérieur car dès que le soleil à disparu derrière les sommets, l'air est devenu bien frais.
Puis une bonne nuit sous la couette.

Lundi matin, nous avons de la compagnie dès le réveil
Nous quittons à regret ces  bovidés montagnards, et nous remontons au Port de Lers d'où nous allons partir pour une rando qui nous mèneras à l'Etang d'Arbu, puis au Pic des 3 Seigneurs.
Elle est donnée pour 4 heures et demie, nous en mettrons 6.
Une fois de plus, nous serons étonné de la difficulté pour une randonnée donnée comme facile.
Une bonne partie ressemblera plutôt à une course en montagne, avec des passages en escalade, des parties de sentiers en à pic, bref à réserver à mon avis à ceux qui sont en bonne forme, et savent gérer leur effort !
 Par contre,  comme récompense, des paysages sublimes, des perspectives à n'en plus finir, et tout ce qui faut pour étancher sa soif



Un bel orri juste avant de basculer vers l'étang
et la joie de la victoire de ma douce
Il est temps de déballer les provisions

Après une courte pause,nous quittons ce bel étang pour la haute montagne
Le pic des 3 Seigneurs nous amène à 2199 mètres, le point culminant de notre journée.
Nous entamons ensuite le retour par des chemins de crêtes impressionnants

avant d'entamer la descente vertigineuse vers le Port de Lers ou nous attend sagement le Pépère


Cette descente est très éprouvante, en fin de rando, par l'important dénivellé qu'elle oblige à combler très rapidement.
Après un peu plus de six heures de marche, nous sommes vraiment très fatigués et heureux de retrouver notre maison à roulettes.
Quelques étirements, beaucoup d'eau, un peu de repos, puis nous reprenons la route, qui permet de rajouter le col d'Agnès au palmarès du Pépère
 vers Aulus les Bains qui sera notre étape du soir.

Le choix d'Aulus n'est pas innocent, nous allons pouvoir profiter de la piscine des thermes, avec son jacuzzi, ses jets et son hammam.

Après l'effort, l'heure et demie que nous y passons est un régal et nous permet de récupérer.
Nous choisissons de passer la nuit sur l'aire réservée aux camping-car

et de nous offrir un repas léger au Bistrot de Pays d'Aulus, la Grange de l'Agouadis, que je recommande chaudement pour l'accueil comme pour la cuisine http://www.agouadis.com/
Inutile de vous dire que nous sommes au lit de bonne heure et que nous faisons une nuit de bébé !
Mardi, réveil au tintement des sonnailles des moutons du village. Nous paressons un peu avant de reprendre la route vers la plaine garonnaise.
Nous passons par Montesquieu Volvestre qui nous offre son marché et l'ombre de ses accacias
puis Rieumes, Samatan, L'Isle Jourdain, tout ceci nous permettant d'éviter Toulouse.

Nous serons à la maison vers 17 heures, fourbus mais les poumons bien décapés !











1 commentaire:

  1. j'ai visité la maison du bleu de lectoure en octobre 2015
    mais depuis j'ai vu un reportage à la télé annonçant la fermeture

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