lundi 24 octobre 2011

La côte catalane, Pentecôte 2011.

 La Pentecôte est souvent l'occasion de jolies balades; Ce fut encore le cas cette année.

 
Encore un week-end-end à rallonge, enfin trois jours, c'est déjà pas mal !

Une fois de plus, c'est la météo qui nous guide. Et là, il n'y a pas vraiment de choix : seuls les rivages méditerranéens seront ensoleillés.

Nous retournerons donc sur la côte catalane, qui nous accueille régulièrement. Nous pourrons en profiter pour un petit coucou à notre fils ainé et sa petite famille qui habite la région.
 
Un petit tour sur le site internet d'Accueil Paysan m'apprend que la ferme La Belle Auriole propose de camper à la ferme, même en camping-car. Un coup de fil confirme la disponibilité pour la nuit de samedi à dimanche.

Comme souvent, nous nous mettons en route vendredi vers 18 heures, après que ma douce ait enfin fini de travailler.

Pour éviter Toulouse et ses embouteillages, nous passons par Lavaur, Revel pour rejoindre la 113 à Castelnaudary. Vers 21 heures, il est temps de se poser au bivouac. J'ai choisi le petit port de Bram, sur le canal du Midi. Nous y passerons une nuit agréable en compagnie des pénichettes et autres bateaux d'eau douce :




Nous en repartons samedi matin, vers 10 heures, bien reposés.

Après un coup d'œil sur la Cité de Carcassonne, toujours impressionnante,


c'est à Lézignan Corbières que nous nous enfonçons au milieu des vignes, et que, par Ferrals les Corbières, Thézan, Durban, Feuilla, nous arrivons à Opoul Périllos.

Il faut faire encore plusieurs kilomètres de routes étroites, puis très étroites, au milieu de la garrigue, parfois cerné par les éoliennes, avant d'arriver en vue de La Belle Auriole :
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Nous faisons connaissance de Bertrand, notre hôte, qui nous guide jusqu'à un joli plat, protégé de la tramontane qui souffle modérément,suffisamment à l'écart pour augurer d'une nuit tranquille :



Un déjeuner vite avalé, et nous voilà enfourchant les VTT pour une longue ballade dans cet garrigue odorante, qui nous ménage quelques surprises. D'abord, dans la cour du mas voisin, un popo du 79 :



Nous admirons ensuite la curiosité du coin, vivement conseillée par nos hôtes :



En effet, au milieu des vignes, trône cet étonnant genévrier. Il a, selon l'histoire locale, environ 1500 ans !

La maigre végétation pousse sur un sol extrêmement minéral :


Il ne s'agit pas là d'un éboulis, mais bien de la roche mère qui affleure un peu partout. Celle-ci, très calcaire, est creusée par l'eau, et de nombreuses grottes sont présentes sur ce plateau.

Sur les points culminants, par delà les vignes, on aperçoit la mer :



Dernière surprise, et de taille, lorsque nous rejoignons notre campement : nous avons des voisins et pas n'importe qui !

Un jeune couple, avec deux charmantes fillettes, et un westy joliment décoré. Et qui plus est, immatriculé, comme nous, dans le Tarn et Garonne !
Nous faisons connaissance. En fait, toute cette petite famille est toulousaine, et le popo est, lui, en co-propriété avec un copain du 82, d'où la plaque.

Nous les retrouverons le soir, avec tous les vacanciers présents dans les différents gites et yourtes, autour d'un repas commun, amoureusement préparé au coin du four à pain, par nos hôtes :

 

Le lendemain, nous quittons la Balla Auriole, après un dernier regard :



Le lieu est certes très...rustique, toilettes sèches, panneaux solaires et éoliennes qui le rende autonome en électricité, environnement spartiate, mais il nous laisse au total un bien agréable souvenir. Nous emportons quelques bouteilles de vin rouge local et un Banyuls fait avec les vignes de la ferme.

Notre prochaine destination: Port Vendres. Lors d'un récent séjour scolaire, ma douce a fait des repérages : nous gagnons donc vers midi l'anse de l'Espéluga, dernière plage avant la digue du port. Ce sera notre bivouac pour cette dernière nuit.
Nous commençons par une visite de Port Vendres en vélo, avec un petit arrêt rafraîchissant :



puis nous profiterons de l'après-midi pour une ballade pédestre jusqu'au cap Béar par le sentier du littoral :
 
 

La tramontane se fait sentir au bout du cap, ma douce en rajoute un peu :



Le retour nous offre une belle perspective sur Port Vendres, et sur l'anse qui abrite notre Pépère :

 

L'effort mérite bien un petit remontant, je vous le dédie :



A noter que nous nous baignerons, l'eau est "très" fraîche, mais nous sommes courageux !

La nuit est un peu perturbée par un orage imposant. Après une dernière promenade sur la digue, jusqu'au curieux phare sur pilotis,



nous prenons la route pour un bon moment en famille.

Le retour se fera par Villefranche de Lauraguais, Caraman, Lavaur, toujours pour éviter la circulation toulousaine. Arrivée vers 20 heures, dîner léger, douche et dodo.

Le Pépère est en vacances jusqu'au mois d'août et d'autres aventures...


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