dimanche 11 juin 2023

Quelques jours dans le massif central.

 Cette année, le Mercos va passer entre les mains de l'ami Rémi, carrossier de son état et drômois qui plus est, pour une remise en beauté.

Il s'agira essentiellement de traiter la rouille qui commence à attaquer notre presque trentenaire ! 

Nous devons être à pied d'oeuvre à partir du 12 de ce mois. Aussi en profitons nous pour gambader quelques jours sur les routes du massif central, bravant une météo incertaine.

Mardi 6 juin 

Via Villefranche de Rouergue, Rodez et Espalion, nous voici en cette fin de matinée à Laguiole. Cette étape est surtout destinée à apporter mes couteaux chez leur fabricant, le coutellier CALMELS.

Je possède deux de ces fameux couteaux, et quand j'en ai l'occasion, je les confie à l'atelier qui me les rend comme neufs.

Cette année, mon vieux, très vieux Pradel bénéficira du même traitement. Je le récupérerai totalement rénové par leurs soins.

J'en profite (ma femme va dire que je radote ...) pour dire que le vrai, le seul Laguiole, c'est le Calmels.

Foin de la mode et du disign starisé, ce couteau a été inventé par Monsieur Calmels dans les années 1890 et continue a être produit par ses descendants. Si vous devez un jour vous offrir un Laguiole, choississez un couteau de la maison Calmels, vous resterez dans la vraie tradition. Fin de l'aparté.


Nous traversons ensuite l'Aubrac, que nous avons déjà longuement parcouru mais qui nous fascine toujours, puis la Margeride où les vaches sont partout, y compris sur les routes !




Nous arrivons à notre destination de ce soir, à Monastier sur Gazeille.
La visite de cette jolie cité s'impose. Il y a là les restes du plus ancien monastère de France, qui fut un des plus importatnt avec des possessions jusque dans le languedoc.






La pierre de lave, typique de cette région hautement volcanique, donne aux batiments un caractère austère mais d'un esthétisme affirmé.

Nous finissons la journée sur le parking de la piscine de cette cité accueillante.

Mercredi 7

Après un petit déjeuner aux croissants tout chauds,  la boulangerie n'est pas loin de notre bivouac, nous marquons un stop au lac du Bouchet.

Il fait partie de ces lacs volcaniques parfaitement circulaires.



La promenade autour du lac, facile, prend une bonne demi-heure.

Nous continuons la route pour trouver notre bivouac au col de la croix de Peccata, au pied du mont Mezenc que nous gravirons demain.



Le soleil couchant nous offre de belles couleurs avant de disparaître.



   Le parking se vide peu à peu, à 19 heures, nous sommes seuls.

Jeudi 8 juin

D'ici, les sommets du Mezenc sont à une demi-heure de marche par un chemin sans grande difficulté, si ce n'est le dénivelé d'environ 300 mètres. La trace se poursuit jusqu'au col de la croix de Boutières avnt un retour au parking par les roches des Cuzets après trois heures et 9 kilomètres.







Le panorama au sommet est évidemment exceptionnel. Le temps brûmeux nous empêche, hélas, de voir au loin le Mont Blanc d'un côté et le Puy de Dôme de l'autre.
Certains, marseillais sans doute, affirment même que par temps clair, on voit la méditerranée ...

Nous quittons ce beau bivouac pour gagner, après quelques kilomètres, le Mont Gerbier de Jonc, arrêt inévitable lorsque l'on est dans la région.

Nous l'avions déjà gravi, aussi nous choississons le petit circuit dit des Souces de la Loire pour une promenade agréable.





Plusieurs sources sont à disposition, au choix la Vraie, l'Authentique, la Géographique.

A vous de voir ...

Nous continuons notre route vers l'est. Le bivouac de ce soir n'est pas conseillé aux grands gabarits ! Une bonne grimpette, des lacets très serrés, sur une route qui ne doit pas dépasser les 2,50 m de large, mais au bout, une ou deux places au pied du Rocher de Brion, sur la commune de Jaunac.



Drôle d'endroit, avec une origine volcanique évidente, les orgues basaltiques en témoignent, les restes d'un château et d'un village, accrochés au flan de ces roches noires.

Nous y ferons un tour demain.

Vendredi 9 juin

Les prèvisions météo sont pessimistes, les orages, ici comme ailleurs, peuvent éclater dès l'après-midi. Nous allons donc écourter le voyage et descendre vers Valence dès ce soir.

En attendant, voici la visite promise.






Nous l'avons monté, il faut donc redescendre les 4 kilomètres de cette route tortueuse en espérant éviter une rencontre qui rendrait le croisement hasardeux.

Mais tour se passe bien, et nous pouvons rouler jusqu' à Alboussière où nous déjeunons de bonne heure pour pouvoir faire la dernière randonnée de ce court voyage.

9 kilomètres à travers cette jolie campagne ardéchoise, entre bois, prés, et champs d'orge.


Au détour d'un chemin, une rencontre insolite !


15 heures trente, nous sommes de retour au Mercos. Les nuages menacent, nous descendons vers la vallée du Rhône et arrivons chez notre fils en fin d'après-midi.

Mardi matin, le Mercos a rendez-vous avec le docteur.


lundi 1 mai 2023

Pays Basque, avril 2023

 

Mardi 18 

 Après ces derniers mois sans trop bouger, quel plaisir de reprendre la route avec le Mercos.

 Nous avons une dizaine de jours devant nous pour un tour au Pays Basque dont il nous reste beaucoup à découvrir.

 Premier arrêt sur la route gersoise pour un déjeuner au bord du lac de Boustéquara, un peu avant Condom.


 

 Deuxième arrêt sur la route vers Bayonne dans le Gers, au Domaine de Pellehaut, près de Montréal.

 Nous avions dégusté lors d'un repas en famille, l'un des vins blancs de ce vigneron. Nous repartons avec quelques bouteilles de cette belle appellation.

 Nous entrons dans les Landes et marquons un arrêt/visite à Mont de Marsan.

 De beaux bâtiments en centre ville, et pas mal d'animation. Un moment bien agréable.

 Nous repartons pour une heure de route, ce qui nous amène au bord de l'Adour où nous trouvons un joli plat au Bec de Gave sur la commune du Port-de-Lanne. 

La journée a été relativement ensoleillée, et ce soir, le soleil emplit le camion, avant de nous offrir de belles couleurs.




 Mercredi 19

 Petite fraicheur au lever, mais nous sommes vite réchauffé par un soleil généreux.

 Quelques hérons nous souhaitent la bonne journée. Je découvre, au pied d'un arbre tout proche, un gros pied d'ail des ours. Que fait-il là ? 

 

Nous partons vers 10 heures et rejoignons Bayonne. Nous avons déjà fréquenté toute cette côte, mais c'est avec plaisir que nous replongeons dans l'ambiance festive de cette très belle ville.
 




 Nous poussons ensuite jusqu'à Biarritz où nous déjeunons près du phare, avant de stationner pas trop loin du centre.




 

 Longue promenade dans cette cité balnéaire extrêmement fréquentée en cette période de vacances scolaires. Les plages sont envahies comme en plein été, il faut dire qu'on frôle les 25°! 



 Au total, nous aurons fait 10 kilomètres dans la journée, nous sommes rincés. 

18 heures : direction Ascain que nous dépassons pour stationner sur un des parkings du petit train de la Rhune, en travaux à cette époque. Nous y rejoignons deux autres camions. qui, comme nous, vont y passer la nuit.



  Jeudi 20

 Bonne nuit, reposante après nos efforts d'hier.

 Nous partons à 10 heures passées, poussons jusqu'à la Fontaine de Sare, où nous pouvons faire le plein d'une eau pure et fraiche.

 

 Nous y rencontrons un père et son fils, venus aussi chercher de l'eau, en panne de batterie. J'embarque le fils et le ramène à leur maison où il prend sa voiture et des câbles, et nous redescendons à la fontaine. Ce sera la B.A. du jour.

 Nous y gagnons deux gâteaux basques, délicieux.

 Sur leurs conseils, nous allons acheter un peu de fromage et de cidre à la ferme Ihitia toute proche.

 Nouvel arrêt au bourg de Sare, promenade dans ce joli village, puis nous gagnons le parking de départ de la randonnée que nous faisons cet après-midi autour de St Pée sur Nivelle. 


Les églises d'ici sont équipées de galeries en bois, magnifiques.

Celle de Saint Jean de Luz en compte 5 étages


 

Et puis bien sur, partout, y compris dans le plus petit des villages, les trinquets, parfois ouverts comme ici, parfois couverts


 

Il est temps de partir pour la balade du jour. 

8 kilomètres sans trop de dénivelé dans la forêt, puis dans la campagne où sont disséminés de belles maisons basques, rouge et blanche évidemment.

 

Longtemps, les gens de ces campagnes ont taillé les arbres en trogne, de façon a avoir du bois de chauffe sans les abattre.



Cette pratique, abandonnée depuis longtemps, donne à certains des silhouettes  parfois fantasmagoriques





Beaucoup d'animaux dans cette campagne, essentiellement des brebis, mais aussi chevaux, ânes ...

 

 

 En chemin, nous faisons une belle cueillette de respounchous que visiblement, les gens d'ici ne connaissent ni ne ramassent. Il y en a partout et de belle taille.

Les pousses sommitales du Tamier Commun sont comestibles quoiqu'assez amères. Chez nous, leur cueillette est une religion, certains faisant des kilomètres pour en ramasser un fagot.

 

 Retour au camion vers 17 heures trente, et nous faisons une petite incursion en Espagne pour bivouaquer dans un pré autorisé, au milieu des moutons et des palombières, du côté espagnol de la Rhune.


 

 Vendredi 21


 Nous étions trois à dormir ici, au calme, a tel point que nous n'émergeâmes qu'à 9 heures.

 Une rando part d'ici, nous nous équipons pour la faire.

 Paysages variés, forêts profondes, chênes multicentenaires impressionnant et partout de l'eau qui sort de la montagne. Inutile de prendre la gourde, le gobelet d'aluminium suffit.

Et tout le long du parcours, le sommet de la Rhune nous surplombe.

 







 

 Nous sommes au camion vers 13 heures après 8 kilomètres et 400 mètres de dénivelé. Un bon déjeuner, et surtout, une bonne sieste nous remettent en forme pour repartir.

 Nous descendons par Bera jusqu'à Irun, puis Hondarribia où nous passons une bonne heure à admirer en particulier les balcons sculptés. 

 


Le parador s'est installé dans l'ancien château de Charles V. 




 Il est 17 heure 30 quand nous poussons jusqu'un peu avant le Cabo Higuer, en bord de falaise, avec toute la baie d'Hendaye sous nos yeux éblouis.

 


 

Samedi 22 

 Nuit bousculée par la météo, orages, pluie, sans trop. 

Vers 11 heures, les éclaircies prennent le dessus et nous chaussons nos pataugas pour aller jusqu'au phare. Quelques kilomètres seulement mais une vue magnifique sur la côte.




 

 Nous déjeunons sur place avant de repartir pour longer la côte vers l'ouest.

Un arrêt à Getaria, petit port typique

 




Entre le port et la ville haute, des escalators permettent de s'économiser des escaliers ardus.

Pour Igor, c'est une première !



  Nous sommes déjà venu dans cette région, il y a longtemps, et nous avions été très déçu. Outre la saleté, hélas omniprésente en Espagne, les anciens charmants petits ports sont aujourd'hui enchâssés dans des constructions anarchiques d'immeubles aussi laids les uns que les autres.

 Nous passons ainsi par Pasai Donisante, Getaria, Zumaia, Mutriku, et partout nous ne trouvons aucune des beautés vantées par les guides touristiques, l'un des sites présentant même ces villages comme faisant partie des plus beaux du Pays Basque.

 Point d'orgue de la journée, j'avais repéré, dans l'arrière pays, à Olatz, une chapelle et son joli parking qui aurait fait un bivouac agréable. Hélas, il y a aussi sur le site une taberna, bondée en ce week-end ! Nous avions oublié que les espagnols sortent le week-end et fréquentent assidument les endroits où l'on mange.

 Retour sur la côte où un parking convenable nous servira de bivouac. La route n'est pas loin mais le lieu semble assez calme et la vue est agréable. Verdict demain matin.

 





 

 Dimanche 23 

En effet, aucun bruit n'a troublé notre sommeil.

 Comme d'hab, nous levons le camp vers 10 heures et reprenons la même route à l'envers, direction Francia.

 Nous subissons des averses intermittentes et, après un déjeuner vite avalé sur un parking d'Urrugne, nous tentons la visite de Guethary.

 Grace à P4N, nous stationnons près du village vacances, au fond d'un parking calme, si ce n'est la voie ferrée toute proche. Mais peu de trains circulent le jour, et encore moins la nuit nous informent, sur l'appli, les utilisateurs du lieu.


  Nous passons une bonne partie de l'après-midi dans ce charmant village, profitant de larges éclaircies avant le retour des précipitations en fin de journée.

 





  Encore deux jours à la météo mitigée avant que le soleil soit assez présent pour des randos en montagne.

 Lundi 24

  Les vacances scolaires de la zone dont fait partie Bordeaux sont finies, et cela se sent : beaucoup moins de monde sur les routes et dans les villages. 

Nous quittons, aujourd'hui, la côte pour l'arrière pays d'abord, avant la montagne.

 Premier arrêt à Arcangues, village super huppé, mais qui est aussi l'endroit où est enterré Luis Mariano. Un but de visite comme un autre ...

 



  Puis direction Espelette, incontournable dans cette région. Nous y faisons quelques courses, une balade et y déjeunons,

 





 Ici, le trinquet est couvert.  Sage précaution quand on connait la pluviomètrie du Pays Basque !
 

Puis nous partons pour une randonnée autour du village.

Donnée pour 7 kms, nous en faisons 11 grâce à une signalétique approximative. Mais pas de regret, la campagne basque est magnifique et les animaux omniprésents.

 






 

Rien de mieux qu'une petite baignade pour se remettre de ces efforts


 

 Retour au fourgon, consultation de P4N, pas facile de stationner dans le coin ! Nous trouvons notre bonheur à Larressore, au parking du stade.

 

 Mardi 25

 La météo n'a pas menti, la nuit a été très arrosée, et ce matin, il continue à pleuvoir plus ou moins fort.

 Nous prenons donc tout notre temps, flemmardant au lit, et faisant durer petit-déjeuner et toilette.

 Direction ensuite Cambo les Bains pour regarnir frigo et placards.

 Nous gagnons enfin le parking de la Villa Arnaga, qui fut la maison, et les jardins, d'Edmond Rostand. Mamydomi y passe une bonne partie de l'après-midi pendant que je me plonge dans un Harlan Coben haletant.

 





 
A la sortie, le personnel vous salue bien !
 



 La pluie s'est arrêté dans l'après-midi, nous nous dirigeons vers le sud, passant d'abord à Saint Etienne de Baigorry, puis finissant la journée au pied de l'église d'Iroulégy, célèbre pour son vignoble millénaire.

 
Beau bivouac en plein village, mais avec vue sur la campagne et bergeries au coin des rues. En plus, toilettes et robinet d'eau potable, nous sommes choyés.

 Mercredi 26

 Deux bémols à mon enthousiasme d'hier, les cloches de l'église qui sonnent jusqu'à 22 heures puis à partir de 7 heures, avec angélus. Et puis les coqs ! Je sais, je sais ... mais ils sont pénibles quand même !

 Nous profitons des commodités sus-dites puis chaussons les pataugas pour monter à l'ancienne chapelle qui surplombe le village. 

Il s'agit des restes d'un ancien prieuré datant du 13 ème siècle que les moines de Ronceveaux ont érigés. Ce sont eux qui sont à l'origine du vignoble, comme dans beaucoup de coins de France. C'est qu'il en fallait du vin de messe ...

 




 

Une partie des croix de l'ancien cimetière ont été récupérées. certaines datent de presque un millénaire.




 Tout ce vignoble est cutivé en bio, une chance car les poireaux des vignes pullulent. Une jolie cueillette qui fera plusieurs repas du soir.

 

 Il est temps de prendre de l'altitude.

 C'est aux Aldudes que nous déjeunons, avant de partir randonner autour du village. 

 





Au retour, arrêt indispensable à la coopérative des producteurs de la vallée. Je rêve depuis longtemps du jambon de porc Kintoa.

 

Je craque pour un bon morceau malgré le prix ... Nous n'irons pas au restaurant pendant ce voyage ! Il reste à trouver le bivouac de ce soir.

 Ce sera au col d'Urquiaga, sur la frontière, où un parking banal mais plat nous accueille et où une "venta" nous propose quelques produits espagnols et du gasoil à prix réduit.




L'orage est de nouveau annoncé pour cette nuit. L'orage en montagne, j'adore !

Jeudi 27

 Pas d'orage, même pas une goutte d'eau. 

 Bien dormi, lever à presque 9 heures ! Nous complétons le plein avec un gasoil à 1,59 €, faisons quelques emplettes à la venta et quittons ce bel endroit.

 J'ai repéré un petit col d'où part une petite randonnée de 2 heures.La route qui y mène à partir d'Urepel est très, très étroite, mais, par chance, nous ne croiserons personne, ni à l'aller, ni au retour. 

Le col de Teïlary propose un parking plat, nous y déjeunons avant de partir marcher à travers une belle forêt de hêtres, jusqu'au col d'Hauray.





 

 Le retour se fait en partie sur la route puis, par une belle grimpette, nous arrivons en vue du Mercos. Igor a coursé deux ou trois chevreuils, il est liquéfié ...

 Après un peu de repos, nous refaisons la route dans l'autre sens, toujours en serrant les fesses.

 Nous regagnons la vallée où la température est caniculaire, faisons un stop à Saint Jean Pied de Port pour trouver, difficilement, un boulanger, puis faisons route vers Iraty, et ses chalets, d'où partent tout un tas de randonnées.

 La montée est terrible pour le Mercos, première, seconde, heureusement, notre fidèle monture ne chauffe pas. Après trois quarts d'heure de grimpette jusqu' à 1325 mètres, nous arrivons sur le grand parking de cette station de vacances. 

Nous avons du perdre 10°, on respire ! Nous nous installons, les cales sont nécessaires, faisons le tour du lieu où un panneau explique de façon précise les randonnées proposées. Au moins 5 nous sont accessibles. On verra ça demain.

 




 

 Vendredi 28

 Peu de monde sur ce grand parking, peu de passage, le calme eut été parfait sans le vent, souvent présent dans cette région, en particulier en altitude.

 Nous avons choisi la formule "deux pour le prix d'une ", deux randonnées faciles et courtes, une ce matin, une cet après-midi.

Et de nouveau de beaux paysages de montagne avec quelques sommets encore enneigés et des palombières dignes d'une fête foraine.

 








  Nous pensions rester une nuit de plus, mais la météo est de plus en plus défavorable, aussi descendons nous dans la vallée d'Oloron, avec arrêt dans une pisciculture pour mettre deux belles truites dans le frigo.




 

Ce soir, bivouac chez un adhérent France Passion paysan-fromager.

 Ici pas de chichi, l'endroit n'est pas pour les délicats, l'odeur riche d'un élevage de belles vaches laitières les tient à distance. 

 





 

Air poisseux, atmosphère lourde, la douche est indispensable.

 Prévoyant, j'ai fait les services en passant à Aramits, on peut laisser couler. 

Aller, apéro, diner, jeux et dodo. A demain.

 Samedi 29

 Bonne nuit, même le coq nous a laisser dormir.

 Par contre, un brouillard diffus et un crachin pénétrant nous enveloppent. Pas de quoi nous rendre optimistes pour la suite du voyage.

 Décision est prise de rentrer au bercail, non sans avoir, avant de quitter nos hôtes, fait le plein de fromages. Tome de vache, tome de brebis, et une spécialité maison, sorte de tome mais crémeuse, avec un petit air de gros munster mais sans le parfum.

 Nous faisons la moitie des 240 kms qui nous séparent de la maison sous ce crachin désagréable, le reste sur sol sec. 

Autant nous sommes contents de partir, autant le retour à la maison est aussi un bon moment, à regarder si les fleurs se sont épanouies, si pommes, cerises, prunes sont présentes sur les fruitiers, si la pelouse n'a pas trop poussé.

 Prochain départ prévu autour du 12 juin vers la Drôme, où le Mercos va se faire faire une beauté chez un carrossier de confiance. Mais on en reparlera ...