mercredi 28 août 2013

Mademoiselle Mille : elle tourne (part 3)

Ca y'est, elle tourne!

Deux jours de travail, de remontage, de démontage, de re-remontage, ah, m...e, j'ai oublié le petit joint, là...



Et puis, après une bonne charge de la batterie, et une bonne minute de démarreur pour ré-amorcer tout le circuit, elle a pété, yesss...



Ensuite, je me suis fait ch..r avec une fuite de LDR au niveau de la durit supérieure.
Le caoutchouc est en bon état, pas de fente, collier serré à fond, et rien à faire. Peut-être dix montages remontages, à chaque fois un 1/2 litre de LDR par terre, toujours la fuite, grrr...
Jusqu'à ce que je change ce collier pour un plus fin ; et là, miracle, plus de fuite.



Ensuite réglage de l'allumage : les vis platinées pas bloquées ! Comment ça pouvait marcher ??? Et 1 bon mm d'écartement au lieu de 0,4 au point de rupture.
Et pour couronner le tout, les fils de la bobine inversés, ça c'est de ma faute.

Bref, on remet tout ça dans l'ordre, et en route pour la maison. Et ce soir, Mademoiselle Mille dort dans son garage.

Première sortie officielle, les 21 et 22 septembre prochains aux Vielles Mécaniques à Buzet sur Tarn, avec les copains du forum VWCampers.

  

vendredi 23 août 2013

Mademoiselle Mille : ça avance (part 2)

Deux jours de travail : les accessoires de carrosserie sont remontés, chrome lustrés, agrafes de baguettes et léche-vitres changés, contre-portes en place après cirage de l'intérieur des portières.

Reste la peinture des jantes, en cours, les finitions de peinture et lundi, en route vers l'atelier :




A suivre ....

jeudi 22 août 2013

Mademoiselle Mille : ça avance

Non, non, le projet "SIMCA 1000" n'est pas abandonné.
Mais quand c'est un copain carrossier qui vous rend service, il est difficile d'être exigeant sur les délais !

Donc, depuis bientôt 5 mois, la belle est au garage, et petit à petit, s'est fait faire une beauté.

D'abord, le déshabillage



Puis, débosselage, dérouillage, mastiquage,

Ponçage, voilage,






Et après de nouveaux ponçages fins, et un voile d'apprêt complet, peinture hier






Cet après-midi, je commence le remontage des accessoires de carrosserie, avec changement des joints de portières, des lèche-vitres etc...

Pendant ce temps, les jantes seront repeintes, puis après les dernières finitions et raccords de peinture,  remorquage jusqu'au garage mécanique pour remettre en place le moteur.

Si tout va bien, elle roulera en milieu de semaine prochaine.

Bien entendu, vous serez les premiers informés !

PS : pour le choix de la peinture, je suis allé chez mon fournisseur avec le capot arrière, et le spectromètre a fait le reste ...




jeudi 15 août 2013

En route pour le Jura

Quoi de plus jouissif, pour un propriétaire de popo, que le départ pour de nouvelles aventures, de nouvelles découvertes et de nouvelles rencontres.

C'est donc avec un plaisir renouvelé que, après avoir passé deux jours à préparer et charger le Pépère, nous prenons la route pour un grand tour dans le Jura, que nous avons déjà traversé sans nous y arrêter vraiment.

Le plaisir est d'autant plus grand que nous allons retrouver Véro et Bernard, fidèles de T3Zone, qui y ont une maison de famille, et nous y ont convié.

En attendant, une première étape est prévue en Ardèche, chez notre fiston et sa petite famille, où nous resterons quelques jours.

La route empruntée est familière, après Villefranche de Rouergue, voici Rodez. 

A Laissac, nous bifurquons afin d'éviter l'A75, où le 1600D du Pépère ne permettrait pas de rouler en sécurité. Nous suivons la vallée du Lot, ici appelé Olt, passons le si joli village de Saint Laurent d'Olt, et faisons la halte-déjeuner au plan d'eau de Booz, où nous avions déjà passé un moment :



Un peu avant Mende, un événement important dans la vie du Pépère, que j'immortalise :


Nous voilà avec un popo tout neuf !!!

Nous arrivons sans encombre à destination et retrouvons avec plaisir la famille, autour d'un apéro rafraîchissant bien mérité.
   
Vendredi 2 août :

Après quelques jours en famille, nous sommes repartis en ce vendredi après-midi, afin d'éviter de rouler ce week-end dans la vallée du Rhône où Bison Futé prévoit du rouge foncé !

Et en effet, pas de problème de circulation sur la RN7 que nous suivons jusqu'à Vienne, avant de bifurquer vers le nord-est. J'ai prévu notre premier bivouac dans les gorges de l'Ain, nous sommes toujours attirés par l'eau.
Et nous trouvons notre bonheur au Plan d'eau de Merpuis, sur la rive gauche, pas très loin de Poncin.
Un petit parking quasi vide, une aire de pique-nique herbeuse où le pépère trouve sa place, et une mini-plage qui nous permet derechef de nous rafraîchir après ces trois heures de route.

On installe le campement et, après une petite anisette, nous dînons rapidement avant de profiter de la fraîcheur qui commence à se faire sentir au bord de l'eau.


Samedi 3 août :

Première nuit un peu agitée ! Après l'arrivée d'un groupe de d'jeuns venus faire la fête au bord du lac, et n'étant pas amateurs de la même musique (boum, boum...), nous avons replié le campement et déménagé. Heureusement, quelques centaines de mètres plus loin, un autre parking en bord de lac nous attendait.
Là, malgré quelques gouttes  pendant la nuit, nous dormirons comme des loirs.

 


Un bon bain dans l'eau qui doit frôler les 15°, et me voilà prêt pour de nouvelles aventures.


Nous prenons notre temps et nous ne levons le camp qu'à dix heures passées. Il s'agit de remonter les gorges de l'Ain par la rive gauche en direction du lac de Vouglans.
Ces gorges ne sont pas, géologiquement, très spectaculaires. Pas de hautes falaises, pas de rapides torrentueux. La route se fait, de viaducs (comme celui de Cize à deux étages, le train en haut, les autos en bas) en barrages,




 jusqu'à celui de Vouglans, vraiment impressionnant.



Un peu partout sur le trajet, après la zone touristique où nous venons de passer la nuit, je repère de nombreux spots qui doivent permettre, au bord de l'eau ou pas, quelques bivouacs tranquilles
Nous faisons un arrêt ravito à Thoirette, où nous profitons de l'aire de services pour refaire le plein d'eau.

Nous choisissons, pour déjeuner, de monter au belvédère qui permet de découvrir, d'une part le barrage de Vouglans vu de haut, et d'autre part la vallée aval qui offre un panorama superbe.


Là aussi, on peut passer la nuit sur les multiples plats herbeux servant de parking.



 Déjà fatigué, Mamydomi me surprend en pleine sieste.


Nous poursuivons la route par Moirans en Montagne, capitale du jouet en bois,  vers le Saint-Tropez du lieu, la plage de la Mercantine à Maisod.
 Là, tous les touristes que nous n'avions pas vu ailleurs sont rassemblés, des centaines de voitures, des dizaines de grands blancs. Nous avons vu, nous fuyons !
Après une bonne dizaine de kilomètres de pistes caillouteuse entre Auge et Barésia, nous trouverons notre bonheur au Gringalet, un peu après Barésia sur l'Ain.
 Un cul de sac résidentiel, calme, où nous nous installons au bord de l'eau, (en suivant le petit chemin blanc, à gauche de la placette où trône le local à conteneurs).


Dimanche 4 août

Bonne nuit, calme, jusqu'à 7 heures où un bon orage tambourine sur le toit, et nous réveille un peu brutalement.
Beaucoup de bruit, mais, là où nous sommes pas trop de pluie. Plus tard, nous trouverons des routes vertes de feuilles hachées menues par la grêle...

Première étape : les cascades du Hérisson.

Très, très fréquentées, mais inévitables tant elles sont vantées partout. Et c'est vrai qu'il y a du monde, mais aussi que le site est étonnant.
 Nous mettrons trois heures pour faire l'aller retour. Je recommande de bonnes chaussures, surtout après la pluie qui avait rendu les pierres très glissantes.

Et il y en a 7 ou 8 comme ça !

Nous avons prévu l'après-midi sur le thèmes des lacs. Bien sur, nous avions été avertis que, à cette époque de l'année, nous risquions de trouver du monde. Et en effet ! Il y a peu d'accès aux bords de l'eau, la plupart sont aménagés pour le tourisme de masse, et donc...
Nous insisterons, jusqu'à traverser un camping de la mort, celui du lac de Narlay, pour une baignade rapide, poursuivrons par les lacs d'Illay, de Chambly, du Val, surplombons celui de Chalain et son camping gigantesque
 
sans trouver notre bonheur.
La solution est de s'éloigner de ces zones touristiques, et nous choisissons le petit village de Blye, peu après Chatillon.
Nous mettrons longtemps avant de trouver un lieu de bivouac à notre goût.
Mais la persévérance paie, nous suivons dans le village, la direction « Barrage », tournons à droite au premier carrefour, et au fin fond d'un chemin de terre, trouvons une jolie plate forme en herbe, sans doute fréquentée par des pêcheurs, et l'Ain tout proche.
Ce dernier me servira de baignoire, la fraîcheur de l'eau sera royale pour effacer les efforts de la journée.



Lundi 5 août :

Nuit très calme, même pas de bruits d'oiseau, à peine le lointain roulement de l'eau de l'Ain. Il faut dire que le spot est très « campagne ».


Nous prenons notre temps, et démarrons le pépère vers 10 heures et demie. Première rencontre de la journée, un troupeau de belles montbéliardes.




Direction le lac Chalain, nous avons décidé de jouer les touristes, de toute façon il est difficile de faire autrement.
Nous commençons par descendre les VTT, pour faire le tour du lac, 12 kilomètres sans trop de difficultés, alternant passages en forêt, pistes cyclables et petites routes.
Nous entrons ensuite dans le domaine de Chalain (3 €), y trouvons un coin plat et à l'ombre, et y faisons un bon déjeuner.
Nous reprenons les vélos pour nous éloigner de la plage surveillée toute proche, surpeuplée et à l'eau peu avenante, et nous nous installons sur une des prairies qui bordent le lac.
 Nous trouvons quelques m2 d'eau pour nous rafraîchir, l'ambiance est à peu la même que sur plage de Marseillan au mois d'août !
Nous passons ensuite l'après-midi sur nos serviettes, sieste et lecture, repos surtout !

Pas de photos, tout est vraiment trop laid...

Départ vers 17 heures, nous trouvons rapidement un petit coin , de nouveau près de la rivière.


La technique est toujours la même : repérer sur la carte (1/200 000 maximum) une route qui longe l'eau, et tourner dans sa direction à chaque petite route ou chemin blanc. Au premier ou au énième, mais inévitablement, on tombe sur un coin agréable.

Il reste a se mettre en configuration nuit et...à demain.


Mardi 6 août :

C'est aujourd'hui que nous retrouvons Véro et Bernard, honorables membres de T3Zone.
Après un passage à Lons le Saulnier pour faire du gas-oil et quelques emplettes, nous nous retrouvons en plein vignoble jurassien.
Nous sommes bien sur accueillis chaleureusement.
La maison familiale étant déjà bien pleine, nous  posons les deux popos dans un pré voisin, à l'ombre d'un joli verger.


Nous profitons du beau temps pour une première ballade jusqu'à Château-Chalon qui surplombe notre bivouac. Là, depuis ces hauteurs, nous découvrons les vignes qui produisent, entre autres, les fameux vins jaune et vins de paille, et la petite ville de Voiteur.

 








Les deux popos attendent sagement notre retour, et semble, vus de haut, brouter paisiblement dans leur pré.


L'après-midi se conclue par un bain relaxant dans la Seille, jolie rivière très, très fraîche, mais à l'eau cristalline et accueillante.

La journée se termine à la maison, où Jo, la sœur de Bernard, nous a concocté un dîner de charme. Elle nous cuisinera d'ailleurs de délicieux repas jusqu'à la fin de notre séjour, qu'elle en soit chaleureusement remerciée ici.

Mercredi 7 août

Il fallait bien que le temps, jusqu'ici idéal, se fâche un peu. L'orage est donc arrivé, la pluie avec, qui tombera sans discontinuer toute la journée.
Ce sera donc une journée découverte des alentours, riches en sites remarquables, les deux popos à la queue leu leu bravant les éléments.
Voici la reculée de Beaumes les Messieurs, bel exemple de ces vallées glacières caractéristiques du Jura, se terminant par un cirque fermé où, la plupart du temps surgit de l'eau.


Ici, elle sort des grottes en cascade,



Celles-ci se visitent, et l'entrée n'est pas banale


L'abbaye voisine est d'un style roman exemplaire


et son retable doré a fait sa réputation



Le parking de l'église de Frontenay n'est autre que son cimetière ! Calme assuré, bon spot pour bivouac à tendance gothique, feux follets probables !



Même les arbres tortueux participent au décor  fantasmagorique


 Le château se visite, nous le ferons demain
 



Autre joli château, celui de Domblans



Après avoir installés les popos à leur emplacement champêtre, il faut passer aux choses sérieuses. François, cousin de Bernard et vigneron réputé nous attend pour une dégustation des vins du Jura que sa famille produit depuis des générations.


Le bonhomme inspire confiance


Nous resterons raisonnables, tastant juste la quantité nécessaire à notre choix. Ce sera un peu de vin de paille,  à la couleur dorée et aux parfums envoûtants.

Et après un dîner de nouveau concocté par Jo, nous regagnons nos chambrettes à roulettes pour une bonne nuit reposante.

Jeudi 8 août

La pluie à cessé ce matin, nous en profitons pour nous balader au milieu des vignes et des villages environnant. Nous marcherons 3 heures pour 8 kilomètres d'une belle promenade.
Déjeuner en famille, puis, la pluie étant de retour, nous choisissons de visiter le château de Frontenay que nous avions découvert de l'extérieur.
Celui-ci se visite sur rendez-vous, tous les jeudis à partir de 16 heures. C'est un lieu privé, et c'est l'actuelle propriétaire qui nous accueille. Cette charmante vieille dame, à la classe toute aristocratique, nous fera passer un moment délicieux, nous entraînant dans l'histoire de sa famille, propriétaire des lieux sans discontinuer depuis près de 6 siècles !

http://www.chateaudefrontenay.com/
La journée se termine chez Dédée à Nevy/Seille toute proche (réservation indispensable), bistrot typiquement jurassien, autour d'une planchette et d'une bière jurassienne. Une très bonne soirée, entre amis, qui nous mène jusqu'à minuit.

Vendredi 9 août

Le soleil brille enfin de tous ses feux ce matin, et, à l'instar de Bernard, je profite du moment d'inconscience qui suit le lever pour me laver dans la Seille qui est au fond de notre pré. L'eau doit frôler les 15°, mais le temps de s'en rendre compte, la toilette est faite !

Après un dernier au revoir à tous ces gens qui nous ont reçu avec autant de gentillesse, nous reprenons la route.

Le but est de rejoindre la montagne jurassienne. Nous retraversons Château- Chalon,

 puis choisissons le parking du cimetière de Morez pour un bon déjeuner (ce parking pouvant servir de bivouac, avec eau et toilettes),



 et arrivons Aux Rousses.
 
Il est 14 heures 30, nous passons à l'Office de Tourisme pour acheter les trois topoguides des randos que nous souhaitons faire.
La première nous permet de faire le tour du Fort des Rousses, et de découvrir notre nouvel environnement.





Nous nous attardons sur le site d'accro-branche et d'escalade, les enfants s'y régalent





Retour à la station, très animée en cette veille de week-end.


 Je profite du spot wifi de l'O.T pour recevoir et envoyer quelques mails, puis nous rejoignons le parking de Dappes, à quelques kilomètres, d'où nous partirons demain matin, si possible de bonne heure, pour monter jusqu'au sommet de la Dole.
Nous sommes un peu proche de la route, mais nous parions sur un trafic réduit la nuit.

Samedi 10 août :

Pari gagné, peu de circulation la nuit, nous avons pu dormir.

Par contre pour le départ de bonne heure, c'est raté ! On commence la montée vers 9 heures et quart, pour les chamois, c'est raté aussi...

A mi-pente, nous apercevons le dôme-radar qui matérialise notre but


La pente est rude, mais le spectacle est superbe. Nous ne sommes pas les seuls à être fatigués quand nous arrivons en vue du sommet.





La descente se fait par l'autre versant,

 

là aussi des bovins très nombreux, mais là, attention, le petit veau tète et la mère n'a pas l'air commode.



Curiosité de l'endroit, la présence de ces murettes de pierre sèche, qui ont été reconstruites, et qui forment une sorte de muraille de Chine, sauf que nous sommes en Suisse !



 Retour au Pépère vers 13 heures trente, étirements, bon déjeuner et petite sieste.
 Nous redescendons ensuite jusqu'aux Rousses, et pendant que Mamydomi fait un peu de shopping, je répare la pompe immergée qui ne fonctionnait plus depuis ce matin.
Heureusement, juste un fil débranché à hauteur d'un domino, ça fonctionne à nouveau, yesssss …

On se retrouve à la terrasse d'un café de la station pour un rafraîchissement, et nous convenons qu'il y a vraiment beaucoup de monde. Au village et sur le parcours des randos. Et ça, sauvages comme nous sommes, ça le fait pas...

Après conciliabule, la décision est prise d'écourter notre séjour dans ces hauteurs très fréquentées. Nous quittons donc les Rousses vers Lamoura où nous savons pouvoir faire le plein d'eau, puis nous empruntons la RD 304 vers le Haut Crêt. Après quelques kilomètres , nous trouvons un petit chemin, et, sous un tilleul majestueux, un joli bivouac. Bonne nuit !


Dimanche 11 août :

Pour du calme, ce fut du calme. A peine un lointain aboiement ce matin, mais bien après huit heures.
Nous reprenons la route à 10 heures trente, vers Saint Claude. Soudain, sur cette route fort peu fréquentée, à la lisière d'un bois...



Nos premiers chamois, tranquilles, à peine dérangés par le bruit du Pépère.

La descente vers Saint Claude, notre prochaine étape, est impressionnante, nous perdons 400 mètres en quelques tours de roue.


La ville me fait penser à Annonay, allongée et encaissée le long de la Bienne, usines et ateliers nichés le long de l'eau.



Quelques jardins potagers en terrasses, aussi, dont l'un où un papy ramasse ses pomme de terre !

Elle affirme sa double vocation, pipière et lapidaire.



Un coup d’œil sur la ville, certains de ses toits sont de style bourguignon

l

La cathédrale et son tombeau de Saint Claude, bien sur :




 Le temps s'est mis au grand beau, il fait chaud et certains se rafraîchissent comme ils peuvent


La suite de la journée sera placée sous le signe des cascades, nombreuses dans les gorges des ruisseaux torrentueux alimentant la Bienne.
Nous irons voir celle des Combes, qui sourd du rocher, où Lamartine venait souvent méditer,




 puis celle de la queue de cheval, sans doute la plus impressionnante par sa hauteur, près de soixante mètres en deux rebonds,




enfin celles du Flumen, jumelles, nichées au fond de leur cirque.



Nous aurons tout de même fait trois bonnes heures de marche dans la journée, la récompense se trouve au petit camping du Martinet, avec une bonne douche chaude.


Comme c'est dimanche, nous aurons droit, en plus, au pot de bienvenue, un petit blanc moëlleux d'Arbois, bien sur.
Un spot wifi FON me permet de pianoter sur mon clavier, et la piscine municipale, attenante au camping, nous attends demain matin à partir de dix heures.
Avec les deux croissants tout chaud commandés pour le petit déjeuner, il ne faudrait pas que l'on s'embourgeoise...

 
Lundi 12 août :

Le bain dans l'eau chauffée de la piscine, alors que la température extérieure est fraîche, après deux croissants croustillants …. c'est vraiment le pied !

Le camping était très clame, la nuit, réparatrice. Nous repartons vers 10 heures trente, après avoir fait plein et vidanges.
On nous a dit beaucoup de bien de Nantua, ce sera notre prochaine étape, via Oyannax.
Sur cette dernière, pas grand chose à dire, nous la traversons rapidement.
En regardant la carte, Mamydomi repère le petit lac Genin. On tente le coup, l'heure du déjeuner approche.



 
L'accès au plan d'eau n'est pas très facile, route étroite et pente sévère. Mais le lieu le mérite bien, un joli lac naturel, pas sauvage car équipé d'un tout petit camping, d'une auberge qui propose un stationnement pour grand blancs payant, mais peu de monde sur la plage et les abords.
Alentours, ballades pédestres ou VTT possibles, un bel endroit pour passer quelques jours avec une petite famille.
Nous arrivons à Nantua en milieu d'après-midi, et, en effet, le site est superbe. La découverte depuis les hauteurs d'où nous venons, la ville et son lac que nous découvrons en vélo, la belle abbatiale romane, tout est agréable.





 Le Pépère, sur son petit bout de parking,  fait une rencontre inédite



 Puis le bain dans cette eau cristalline, fraîche mais sans plus, un régal. Nous ne sommes d'ailleurs pas les seuls à profiter de la baignade, ni des joies de l'eau douce.

 










Cette euphorie est toutefois tempérée par un coup de fil : un problème de santé dans la famille nous oblige à écourter notre séjour. Pas d'urgence, mais nous allons maintenant tailler la route pour arriver à la maison mercredi.
Nous garderons l'itinéraire prévu, mais sauterons quelques étapes. Celle de ce soir aura lieu un peu avant Roanne , au bord du petit lac de Joux, tout à côté de Tarare. Quelques voitures lorsque nous arrivons, pêcheurs et pique-niqueurs, mais nous sommes seuls dès la nuit tombée.


Mardi 13 août :

Bonne nuit, même si le bruit de la route se fait entendre dans le lointain, et si le premier pêcheur est arrivé au lever du jour. Le coin est tout de même recommandable.



Nous traçons donc la route, qui nous fera traverser le Massif Central du nord-est vers le sud-ouest. D'abord le Roannais, puis les monts du Forez et ses jolis villages


Nous faisons quelques détours pour jeter un œil au Prieuré de Pommiers, imposant, ou à cette curieuse halle en pierre.





Très vite, les sommets de la chaîne des Puys nous en mettent plein la vue.



 Le Puy de Dôme d'abord, en passant non loin de Clermont Ferrand, puis le Plomb du Cantal lors de l'ascension vers Super Lioran.



Petite anecdote en route : 

Massiac, à l'entrée du village, apparaît soudainement un gilet jaune sous un képi bleu.
Large mouvement du bras nous intimant l'ordre de nous garer. Vérification des papiers, alcootest, tout ça dans une ambiance bon enfant.
Le gendarme nous explique enfin qu'Aurillac, toute proche, organise, la semaine prochaine, comme tous les ans, le Festival International du Théatre de Rue.
Que ce dernier attire toute une faune, souvent équipée de véhicules ... anachroniques.
Que le Pépère, vu de loin, en fait partie, délit de faciès automobile !
Que vu de près, les occupants, eux ne sont pas suspects.
Donc, circulez et bonne route.

Aurillac, à l'entrée de la ville, apparaît soudainement un képi bleu sur un gilet jaune.
Large mouvement...(voir plus haut). Il y a là, en plus, l'équipe cynophile, et c'est sans doute pas pour chasser le lapin...
Bonjour Monsieur le gendarme, c'est déjà fait, vos collègues de Massiac...
Donc, circulez et bonnes vacances.
C'est bon, on se sent protégé !

Une halte à Murat pour des achats de fromage d'Auvergne, puis nous traversons Aurillac pour nous arrêter au bord du lac de Saint Etienne Cantales, où une base de loisirs nous offrira un bon bain, le bivouac sur un des parkings, et un petit restau de bord de plage pas si mal que ça !


Il faudra sans doute attendre minuit pour que le calme vienne, mais je n'ai pas le courage de chercher un coin plus calme. Et puis l'idée d'une baignade demain matin à l'aube n'est pas pour me déplaire.

Mercredi 14 août :

Il n'y aura pas de baignade ce matin. En effet, la température extérieure n'est pas favorable, le petit matin sur le lac ressemblant à une estampe japonaise tant l'eau fume ! Le temps de notre petit déjeuner et cette brume fantomatique s'estompe.
 


 
















Malgré le monde venant dîner au snack et en repartant, et avec l'aide du docteur Quiès, nous avons passé une bonne nuit. Départ vers 9 heures, c'est le dernier jour pour cet été.
Notre route nous amène à Figeac par la jolie vallée du Célé, puis nous montons doucement vers les causses du Quercy. Ça commence à sentir bon l'écurie.

Petit arrêt à Cajarc, nous achetons un melon au marché de la place qu'ont sans doute fréquenté les trois gloires de la ville, Georges Pompidou, Françoise Sagan et Coluche,




 puis, après Puylarroque commence la descente vers les plaines de l'Aveyron, du Tarn et de la Garonne.
 Finis les reliefs, mais bonjour les pommes, les prunes, les kiwis, tous ces vergers qui font, entre autre, la réputation de notre département.

A midi trente, le Pépère s'arrête dans la cour. Bienvenue chez nous !

P.S : Je ne remercierai jamais assez VW d'avoir mis dans mon popo ce petit moteur diesel poussif qui, m'interdisant l'autoroute et me rendant les nationales difficiles, m' oblige à emprunter les petites routes de France, et donc à découvrir, à chaque sortie, des endroits de nos provinces plus superbes les uns que les autres.