De la Bourgogne au Périgord

Nous sommes de mariage en ce début juillet. Nous devons donc, de Valence, rejoindre la Beauce.

Bien sur, nous en profitons, prenant tout notre temps, pour apprécier les paysages traversés.

Notre premier arrêt est pour Saint Jean de Losne, en Bourgogne, où nous visitons bon nombre de pénichettes d'occasion chez un des plus gros vendeurs de France. Peut-être un jour ...

Nous passons une bonne nuit le long du canal de Bourgogne, assistant à l'évolution de curieuses barques de compétition.

La journée se termine sur un magnifique coucher de soleil

Nous longeons ensuite la Loire, y trouvons de petits coins sauvages

 

où je ne résiste pas à un bon bain

Nous profitons de l'ombre d'un arbre, au bord du canal latéral à la Loire, pour un long moment de repos.

à peine dérangés par quelques  passages de bateaux

 

Le tour de France passe aujourd'hui à quelques kilomètres de la maison. Nous assistons au spectacle sur notre petite télévision, amusés d'y retrouver pleins de lieux que nous fréquentons au quotidien

La journée se termine à Sully sur Loire, près de son superbe château

sur l'aire de C.C. très fréquentée. Nous y passerons pourtant une nuit calme.

Aujourd'hui, c'est jour de mariage. 

Belle cérémonie

 
Cadre somptueux

Une superbe journée !

Nous passerons la nuit devant l'église de Germignonville, en Eure et Loir, où le mariage a eu lieu. 

Le Mercos attisera la curiosité de plusieurs autochtones, sans doute pas habitués à voir l'endroit, très peu touristique, squatté par ce drôle de camion !

Notre route nous amènera ensuite à traverser la Brenne. Nous y faisons une ballade, après un bon déjeuner, autour de l'Etang de la Mer Rouge

C'est ensuite à Saint Savin sur Gartempe que nous nous arrêtons. Cette jolie cité nichée au bord de la rivière

 

 

 

possède une belle abbaye
 

dont l'abbatiale est, curieusement, entièrement peinte

y compris sa crypte

Après cet intermède culturel, nous trouvons, pas loin, au bord de la Gartempe, un bivouac agréable et calme

Le lendemain, nous continuons notre traversée du Limousin et déjeunons à Bellac, au bord du Vincou, où la mairie a prévu quelques jolis emplacements pour camping-car, non loin d'une aire de services gratuits. Un bel exemple d'accueil soigné !

 Nous y déjeunons en compagnie de quelques biquette curieuses

 

avant de faire une petite ballade digestive au dessus de la ville.

Nous poussons ensuite, après être rentré en Périgord, jusqu'à Saint Léon sur Vézère. Le parking de la base de canoë, faisant face au camping, nous abritera pour la nuit, après autorisation du propriétaire.

Au petit matin, après une bonne nuit, la brume habille le paysage de belle manière pour notre dernière journée de ce tour de France

Encore quelques heures de conduite et nous retrouvons notre maison, Feuille, la chatte, contente de retrouver son copain Igor, et le potager envahi d'herbes folles ...
Je sais ce qui me reste à faire pour les jours à venir !

Des loups et des hélicos ...

Après une semaine de vacances, il est temps de ramener notre petit-fils dans sa tribu drômoise.

Le Mercos n'a donc pas le temps de vraiment refroidir que nous reprenons la route de bonne heure ce matin.

Je prévois deux jours pour la traversée du Massif Central, tranquille. Nous nous arrêtons d'abord à  Saint-Léger-de-Peyre près de Marvejols, en Lozère. Il y a là le Parc des Loups du Gévaudan.

Nous passons un long moment, en compagnie d'une guide, à débusquer, puis contempler ces animaux mytiques.

Plusieurs  espèces sont présentes, provenant de Sibérie, de Pologne, d'Arctique, du Canada et de Mongolie.

Nous avons la chance de voir plusieurs louveteaux, adorables et joueurs.

Un très bon moment, ludique mais aussi éducatif.

L'après-midi se termine quand nous repartons, il est temps de trouver un beau bivouac pour mettre un point d'orgue à cette belle journée.

C'est chose faite à Châteauneuf du Randon. Nous délaissons le charmand camping du lieu

 

et, fidèle à mes habitudes, je me laisse guider par mon instinct. Sur la grand place, un petit panneau m'interpelle

 

 La rue se termine par un chemin en terre et une petite mais sacrée grimpette. Derrière se trouve notre bonheur

Les restes d'une tout anglaise, vestige des dures bataille livrées par Du Guesclin ici même.

Le connétable y est même mort, et toute la cité lui rend un hommage permanent

Du haut du château d'eau, surmonté de son calvaire, la vue porte loin sur le plateau de la Margeride
 

A la tombée de la nuit, les nuages d'orage bourgeonnent sur l'ouest, les éclairs les zèbrent régulièrement, il doit pleuvoir à la maison.

Quel calme cette nuit ! Encore un bivouac à conseiller, mais encore une fois, aux seuls petits camions ...

Nous arrivons aux environs de Valence à l'heure du déjeuner, les retrouvailles sont émues.

Nous passons quelques jours en famille, le temps, entre autre, d'assister à l'impressionnant meeting aérien de Valence-Chabeuil. De nombreux engins volants, dont plusieurs avions et hélicoptères militaires en démonstration.

Nous verrons, et entendrons surtout, le Rafale en vol, quelques patrouilles étrangères, et un ballet d'hélicos de combat à la précision diabolique !

Récéation lotoise

Avant de laisser les routes aux vacanciers, nous avons profité du beau temps de fin juin et début juillet pour faire faire 2000 kms de plus au "Mercos". Il a ainsi dépassé vaillamment les 200 000 kilomètres.

Ce fut d'abord un petit tour dans le département du Lot tout proche, pour divertir un de nos petits fils venu passer quelques jours avec Mamy et Papy.

Après avoir installé nos deux passagers,

direction Rocamadour où nous arrivons en fin d'après-midi. Nous stationnons et passons la nuit sur le grand parking gratuit de l'Hospitalet, surplombant le village et autorisant une vue superbe sur la vallée.

Très bonne nuit, calme, et petit déjeuner "croissants", la supérette étant toute proche.

La Forêt des Singes est à côté, accessible à pied depuis le parking, et c'est la visite que nous avons prévue aujourd'hui.

C'est une destination évidement très appréciée des enfants qui peuvent approcher les singes.

Déjeuner vite pris, puis nous filons vers Le Rocher des Aigles, deuxième visite de cette journée bien remplie.

La encore, la proximité des oiseaux, rapaces diurnes et nocturnes et perroquets en tout genre, est une belle expérience pour petits et grands.

Le spectacle permet, lui, de voir les oiseaux évoluer, et de les côtoyer au plus près

A noter que cet endroit n'est ni un zoo, ni un parc, mais un centre de reproduction et de repeuplement, en particulier de perroquets, espèces très menacée en Amérique du sud.
Le financement n'étant assuré que par les entrées, (aucune subvention !), je vous incite fortement à aller dire bonjour à tous ces oiseaux. Ceux-ci volent tous les jours, en toute liberté, et reviennent tous au bercail : ils doivent s'y sentir bien ...

En fin d'après-midi, nous descendons à Rocamadour à pied et passons un moment dans la cité médiévale

Nous faisons ensuite quelques kilomètres pour nous installer sur un autre parking, celui du gouffre de Padirac que nous visiterons demain matin.

De nouveau, nuit sereine, reposante. Nous étions seuls.

Petit déjeuner vite avalé, il faut être à l'entrée de bonne heure. Une petite demi-heure d'attente avant l'ouverture, la queue s'est vite allongée ...

Cela laisse le temps de scruter les profondeurs de cet immense trou à ciel ouvert

et de jeter un oeil sur les installations extérieures, construites fin à la fin du 19ème siècle.

Nous descendons par l'escalier, à déconseiller aux sujets au vertige.

D'en bas, la vue est impressionnante
 

Puis nous nous enfonçons sous terre

Nous suivons la rivière souterraine, puis embarquons pour quelques centaines de mètres supplémentaires, avant de finir la visite à pied.

Pas de photos, elles sont interdites.

Le spectacle est extraordinaire, l'immensité prenante, bref un moment d'exception à conseiller absolument.

Sur la route du retour, nous surplombons quelques instants Saint Cirq LaPopie

avant de retrouver la maison pour deux nuits.