Mardi
16 janvier
Ce
devait être la Bretagne. Mais la météo pour la semaine à venir
était vraiment trop pessimiste !
Alors
ce fut, une fois de plus, la côte est espagnole. Ici, le temps prévu
est plus ensoleillé, et c'est ce que nous recherchons après plus de
15 jours de précipitations non-stop chez nous.
En
ce mardi, la pluie est drue, comme si elle voulait nous empêcher de
prendre la route. Peine perdue, dès 10 heures, nous roulons vers le
sud-est, via Castres, Mazamet et Saint Pons de Thomières. C'est là que les
premiers rayons de soleil percent les nuages.
Le Canigou enneigé nous tient un moment compagnie
A Collioure, nous nous arrêtons pour nous dégourdir les
jambes.
Park4Nihgt
nous indique un petit coin, surplombant Port Vendre, qui fera un
superbe bivouac, avec toute la baie en fond d'écran, de Collioure à
Argelès, et ses multiples lumières.
Mais
vers 4 heures du matin, le vent se lève et devient tempétueux. Les
rafales nous bousculent de façon impressionnante, je crains un peu
pour ce qui est sur le toit car ça craque de partout !
Nous
redescendons au village et profitons du calme relatif de l'aire
payante pour reprendre le cours de notre nuit.
Mercredi
17 janvier
Réveil
à 8 heures trente par les agents municipaux venant collecter les 6
euros dus à cette époque de l'année, contre 10 en saison. Le vent souffle
toujours très fort, la mer est grosse et la lumière superbe.
Vers
10 heures 30, bravant les éléments, nous parcourons le kilomètre
qui nous sépare du centre ville pour une ballade sans but autre
qu'une bonne boulangerie.
Au port, les chalutiers rêvent de pêche miraculeuse
Une drôle de chaise longue d'artiste propose ses services
Comme souvent, la présence d'Igor au bout
de sa laisse permet une rencontre, avec Marcel cette fois, qui eut
aussi un fox, récupéré à la SPA, et qui après lui avoir bien
amoché la main droite, passera sa vie à grogner et mordre. Super !
En
début d'après-midi, le vent s'est un peu calmé, et nous continuons
notre route. Llança, El Port de la Selva que nous connaissons bien,
puis Roses. Ici aussi, longue ballade le long de la mer puis en
ville, avec un peu de "magasinage".
P4N
nous indique un grand parking en terre, entre une école et le
complexe sportif, un peu terrain vague, mais très calme tout en
étant proche du centre.
Lecture,
partie de Rami, avec France Inter en fond sonore, nous amènent au
dîner puis au dodo.
Jeudi
18 janvier
Bonne
nuit, très calme en effet. Un petit coup de chauffage, le petit
matin est frais et la douche est au programme.
Prêts
en milieu de matinée, nous allons faire quelques achats, en
particulier liquide, vin et "martini blanc" à la tireuse,
tortilla et fuet, tout pour rajouter du lest au Mercos !
En
route ensuite vers l'arrière pays, jusqu'à Torroella de Montgri où
nous déjeunons sur le grand parking en haut du village, prés du
départ de la montée au château..
Nous
démarrons l'ascension vers 14 heures, et après 1 heure de montée,
atteignons le castel.
De là, la vue est à 360°, en particulier
vers la mer, les îles Médès au large de l'Estartit, et la Escala
plus à l'est, puis sur toute la baie de Roses. Magnifique !
Retour
au camion vers 16 heures 30, décrassage, étirements des vieux
muscles bien sollicités.
Après consultation de P4N, nous reprenons
le chemin de l'Estartit, et par le haut de la ville, arrivons sur le
plateau boisé surplombant la cité.
Une dernière marche nous amène jusqu'à une ancienne base de Franco, puis de l'OTAN, abandonnée aujourd'hui aux graffeurs et, sans doute, squattée en été. Un endroit étonnant, hors du temps, qui ferait un décor de cinéma de choix.
Une dernière marche nous amène jusqu'à une ancienne base de Franco, puis de l'OTAN, abandonnée aujourd'hui aux graffeurs et, sans doute, squattée en été. Un endroit étonnant, hors du temps, qui ferait un décor de cinéma de choix.
Je
conduis le Mercos à l'abri des genévriers, nous ne serons pas
dérangés cette nuit par la circulation !
Vendredi
19 janvier
Il
y a des silences épais, profonds, c'était le cas cette nuit pour ce
bivouac en pleine nature, seuls au monde. Idéal pour ceux qui aime
le calme et l'isolement, à déconseillé pour ceux qui préfère un
peu de monde et de bruit !
De
nouveau un peu de fraîcheur, bien humide, avec buée et chauffage indispensable. Mais assez vite, un soleil juste un peu voilé
réchauffe l'atmosphère.
10
heures 15, nous voilà partis sur le chemin menant d'abord, en une
bonne 1/2 heures, à la Cala Pedrosa , puis en direction de la Cala
Ferriol .
Nous
n'irons pas jusqu'à cette dernière cala, les chemins très pierreux,
avec des dénivelés importants et brutaux malmenant nos vieux
genoux.
Par contre, les panoramas sont superbes, le regard portant loin sur les montagnes au delà de la baie.
Par contre, les panoramas sont superbes, le regard portant loin sur les montagnes au delà de la baie.
Après
2 heures et demie de crapahut, nous retrouvons le Mercos avec
plaisir. Nous déjeunons d'une tortilla bienvenue, et ne repartons
qu'après une petite heure de sieste.
Nous
faisons route jusqu'à La Bisbal d'Emporda où nous passons un bon
moment dans les magasins de céramique et les antiquaires qui font la
réputation de cette petite ville, assez banale au demeurant.
La Bisbal d'Emporda
Nous descendons ensuite vers la mer, et, à Palamos, toujours suivant les judicieux conseils de P4N, nous allons jusqu'à la la cala s'Alguer.
Nous descendons ensuite vers la mer, et, à Palamos, toujours suivant les judicieux conseils de P4N, nous allons jusqu'à la la cala s'Alguer.
Nous
y rejoignons quelques camping-cars espagnols, c'est vendredi veille
de W.E., pour une nuit que nous espérons calme et reposante.
Samedi
20 janvier
Bien
sur, en cette veille de WE, nous n'étions pas seuls au bord de la
mer. Quelques camping-caristes espagnols étaient venus aussi dormir
là, les derniers arrivant vers 1 heure du mat !
Mais
ce matin, nous avons eu notre récompense : un beau soleil sur cette
petite crique paradisiaque, et pas besoin de chauffage, la douceur
était au rendez vous.
Vers
10 heures, nous nous mettons en route, à pied, pour Palamos, en
suivant le sentier marin. Une heure de marche avec de beaux
panoramas, de belles villas, des objets flottants parfaitement
identifiés.
Un
petit tour dans la vieille ville, nous aurions bien craqué pour un
petit resto, mais ceux-ci commencent leur service vers 13 heures au
plus tôt, et il est midi, le ciel s'assombrit et le vent frais se
lève.
Retour
au camion, donc, où nous arrivons une bonne heure plus tard pour un
repas bienvenu.
Une
heure de sieste est nécessaire pour nous remettre en jambes, et nous
repartons pour une petite heure de promenade, vers l'est cette fois,
jusqu'à la plage de Castell.
Nous
quittons la Cala s'Alguer, un super endroit, hors saison et en
plutôt en semaine.
Nous
suivons la côte, traversant les usines à touristes que sont ces
anciens villages de pêcheurs.
Nous
faisons les services à l'aire de Playa de Aro, bondée en ce samedi,
et finissons la journée à côté du camping Val d'Or que nous
avions déjà fréquenté.
Celui-ci
est fermé, mais le parking le long de la plage nous tend les bras.
Il est bien sur interdit au camping-car, mais nous tentons notre
chance.
Vers
20 heures, alors que je fait faire ses derniers besoins du jour à
Igor, la voiture de la police municipale passe au ralenti, dans les
deux sens sans réagir. Ouf !
Dimanche
21 janvier
Un
bel endroit pour passer la nuit et se réveiller face à la mer.
Sauf quand, au Nautic Club, au bout de la route se tient sans doute une réunion. La dernière voiture est passée vers 2 heures du matin ! Même avec les boules Quies ....
Sauf quand, au Nautic Club, au bout de la route se tient sans doute une réunion. La dernière voiture est passée vers 2 heures du matin ! Même avec les boules Quies ....
Mais
haut les cœurs, on ne va pas se plaindre, tout de même.
Nous
prenons tout notre temps pour profiter de l'endroit, de sa plage,
Igor s'en donne à cœur joie.
Un
marché se tient à San Féliu de Guixols, à quelques kilomètres.
Bien sur, nous nous précipitons. Tout le long de la mer, sur au
moins un kilomètre, un véritable souk, aussi bien par les
marchandises proposées que par la clientèle, la communauté marocaine
étant très présente ici.
Une
partie est réservée aux fruits et légumes, de toute provenance, de
toutes les saisons. Un régal de couleurs et de parfums.
Vers
13 heures, nous garons le Mercos en bout de plage, sur un parking
surplombant la baie, recouverte de dizaines de petits bateaux à
voile, comme autant de papillons blancs, sans doute une école de voile.
Une petite ballade sur le bord de mer pour améliorer notre digestion,
Bien sur, Igor fait son intéressant ...
et nous repartons.
Une petite ballade sur le bord de mer pour améliorer notre digestion,
Bien sur, Igor fait son intéressant ...
et nous repartons.
Il
est temps de prendre doucement le chemin du retour, qui va nous mener
ce soir vers Banyoles. Nous y avions déjà passé un joli moment, au
bord de son étang. La température n'est plus celle, très douce, du
bord de mer. Deux bons chocolats chauds nous revigorent un peu, dans
un des nombreux cafés de cette zone touristique. Il propose du wifi
qui nous permet de prendre et donner des nouvelles.
J'avais
un peu oublié que nous étions dimanche, la foule est dense, et une
foule espagnole, ce n'est pas discret. Donc, l'idée de dormir ici,
on oublie.
Banyoles
Banyoles
Nous
montons un peu dans la montagne et trouvons un parking accueillant à
Mieres où nous passons une bonne nuit.
Lundi
22 janvier
Température
extérieure à 9 heures : 3,5 ° ! Heureusement, le Truma souffle
son air bien chaud ... Le ciel est d'un bleu uniforme, le soleil
pointe son nez derrière la montagne, il va vite réchauffer tout ça.
Le parking s'est rempli dans la soirée, sans que cela ne nous empêche d'y passer une bonne nuit.
Le parking s'est rempli dans la soirée, sans que cela ne nous empêche d'y passer une bonne nuit.
Après
déjeuner et douches, une visite du village qui nous a accueilli
s'impose. Pas de monuments incontournables, mais le charme d'un
petit village des pré-pyrénées, et notre présence en intéresse plus d'un.
Afin
de retrouver des températures nocturnes plus douces, l'assemblée
générale des occupants du Mercos décide de retourner vers la mer,
non sans marquer un arrêt à Banyoles pour quelques emplettes en
centre ville, et un arrêt déjeuner au bord du lac.
Nous
descendons ensuite jusqu'à L'Escala, déserte à cette époque de
l'année, encore plus car nous sommes lundi !
Cela
ne nous empêche pas de nous balader le long de la plage, puis dans
la vieille ville.
Le Petit Prince, adopté par les indépendantistes, rêve d'horizons lointains
sur un air jazzy
Le Petit Prince, adopté par les indépendantistes, rêve d'horizons lointains
sur un air jazzy
Retour
au camion vers 17 heures 30, et, toujours grace à P4N, nous trouvons
notre bivouac de ce soir sur le parking des ruines d'Empuries, ouvert
librement hors saison.
Mardi
23 janvier
Quel
pied ! Réveillés par le soleil inondant le Mercos sitôt les
rideaux ouverts. La température, encore un peu fraîche, remonte
aussi sec. Quel dommage que celle de l'eau ne permette pas un bon
bain dès le lever.
Dès
dix heures, nous sommes prêts et , longeant la mer toujours aussi
belle par le chemin douanier, gagnons la vieille ville. Un tour en
ville, quasi déserte, boutiques fermées, travaux un peu partout,
sauf une "carniceria" où nous achetons de quoi déjeuner à
midi.
Retour
au camion vers 13 heures, un peu de cuisine et de digestion. C'est
l'heure du départ vers Cadaquès dont nous ne nous lassons pas.
Comme d'habitude, nous stationnons à Port Lligat, en face du camping,
où les camping-cars sont autorisés jusqu'à 22 heures. Après, aie,
aie, aie, 150 euros !
Nous
passons ensuite une bonne partie de l'après-midi en ville, avec un
long moment à la terrasse d'un café, réchauffés par ce soleil
omniprésent aujourd'hui.
P4N indique plusieurs lieux de bivouacs à Cadaquès, mais tous
présentent le risque, même à cette saison, d'être délogés par
la police, y compris dans la nuit.
Nous
filons donc jusqu'au Port de la Selva où nous avons nos habitudes
sur le grand parking du centre ville, autorisé lui à nos engins
motorisés.
Là
aussi, ballade en ville, où tout est fermé, même pas un restaurant
ouvert ! L'avantage est que la ville est calme, presque trop ... Nous y restons jusqu'à la nuit.
Une
fois encore, le soleil réchauffe rapidement le Mercos, le ciel se
dispute avec la mer à qui aura le bleu le plus bleu.
Mon
charcutier habituel est fermé le mercredi, il me faudra trouver du
jambon iberico ailleurs.
Nous nous mettons en route vers 10 heures et commençons notre dernière étape espagnole. Nous nous arrêtons d'abord à Llança où se tient un petit marché, puis à Colera, où un petit supermercat propose un beau jambon à un prix plus que raisonnable. J'en ressort avec un bon kilo de cette merveille.
Dernier arrêt espagnol à Port Bou pour une visite rapide du lieu.
La route, le long de cette côte, tourne et vire, monte et descend ! Elle permet ici un dernier coup d’œil sur Port Bou à travers les amandiers en fleur.
Nous rentrons en France vers 13 heures et déjeunons au Cap Cerbère devant un panorama époustouflant, mais un peu venté !
Le Mercos, sentant déjà l'écurie, est impatient de continuer la route ...
Nous nous mettons en route vers 10 heures et commençons notre dernière étape espagnole. Nous nous arrêtons d'abord à Llança où se tient un petit marché, puis à Colera, où un petit supermercat propose un beau jambon à un prix plus que raisonnable. J'en ressort avec un bon kilo de cette merveille.
Dernier arrêt espagnol à Port Bou pour une visite rapide du lieu.
La route, le long de cette côte, tourne et vire, monte et descend ! Elle permet ici un dernier coup d’œil sur Port Bou à travers les amandiers en fleur.
Nous rentrons en France vers 13 heures et déjeunons au Cap Cerbère devant un panorama époustouflant, mais un peu venté !
Le Mercos, sentant déjà l'écurie, est impatient de continuer la route ...
Promenade
digestive dans les vieux quartiers de Banyuls, où les couleurs printanières sont déjà présentes
puis une belle découverte, la vinaigrerie de la Guinelle à Cosprons, où nous bénéficions d'un cours complet sur la fabrication du vinaigre et d'une dégustation étonnante qui me réconcilie avec ce breuvage qui, ici, propose des goûts et des parfums extraordinaires. Nous repartons avec quelques uns de ses produits.
La Guinelle
puis une belle découverte, la vinaigrerie de la Guinelle à Cosprons, où nous bénéficions d'un cours complet sur la fabrication du vinaigre et d'une dégustation étonnante qui me réconcilie avec ce breuvage qui, ici, propose des goûts et des parfums extraordinaires. Nous repartons avec quelques uns de ses produits.
La Guinelle
Nous
filons enfin vers Perpignan où nous passerons une soirée en famille
et dormirons sur place, à Saleilles.
Jeudi 25 janvier
Le parking de l'église de Saleilles est agréable, les cloches ayant la bonne idée de rester silencieuses à partir de 10 heures.
Nous décollons à cette heure là, plein nord.
Ce soir, dîner moules-frites chez des amis albigeois. Nous nous arrêtons donc à la zone conchylicole de Leucate pour acheter la matière première.
Nous en profitons pour prendre aussi quelques huîtres qui feront notre repas de midi.
Moules et Huîtres de Leucate
Moules et Huîtres de Leucate
Afin de nous mettre en appétit, nous montons sur le plateau de Leucate pour une promenade le long des falaises. L'endroit est toujours aussi agréable, surtout sans vent comme aujourd'hui.
Les étonnantes falaises de Leucate
Après quelques déboires, le magnifique restaurant Le Grand Cap est ouvert. Igor ne dirait pas non ...
Le Grand Cap
Les étonnantes falaises de Leucate
Après quelques déboires, le magnifique restaurant Le Grand Cap est ouvert. Igor ne dirait pas non ...
Le Grand Cap
Nous quittons le plateau en début d'après-midi et rejoignons la région albigeoise pour une soirée amicale.
Vendredi 26 janvier
Nous voilà de retour au bercail. ILa pluie est tombée toute la nuit, le soleil catalan n'est plus qu'un souvenir, et déjà je réfléchis à notre prochaine destination ...
Vous avez constaté que je suis devenu un utilisateur régulier de l'appli Park4Night. Installée sur mon smartphone et couplée avec Here We Go, GPS gratuit et complet, c'est un bonheur de facilité pour trouver et ajouter les petits bivouacs sympas !
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