Dimanche
13 juin
Enfin
! Après une timide escapade au bassin d'Arcachon, une virée plus
conséquente en pays Catalan, c'est notre premier grand voyage qui
commence aujourd'hui après ces longs mois à attendre la délivrance
...
On charge le Mercos qui piaffe d'impatience !
C'est
de nouveau la Bretagne qui nous a fait de l'oeil, la côte au nord
plus précisement. Nous avons déjà parcouru cette région, mais il
nous reste tant a y découvrir.
Pour
atteindre notre destination première, soit la région de Saint Malo,
nous faisons étape chez les copains.
La
première en Dordogne, près d'Excideuil où nous retrouvons Ludo,
Céline et leurs charmants bambins.
Fin de journée délassante dans la petite rivière bien fraîche.
Lundi 14 juin
Puis
lundi soir, après 400 bons kilomètres dans une chaleur intense,
c'est en bord de Loire, non loin de Nantes, que Claudius et Maria
nous accorde l'hospitalité de leur cour et nous accueille à leur
table bien garnie en produits de la mer.
Nougat et Igor sont eux aussi contents de se retouver !
A
chaque fois, c'est le même plaisir, les mêmes discussions autour de
nos montures et des voyages qu'elles nous ont déjà permis.
Mardi
15 juin
Après
un faux départ pour cause de serviette oubliée dans la salle de
bain, nous quittons les copains pour faire, dans la journée, les
180 kilomètres qui nous séparent de la baie du Mont Saint Michel.
Le
voyage commence sur l'eau, en l’occurrence la Loire, que nous
traversons par le bac de l'Indret.
Puis nous profitons des routes à
4 voies qui desservent tout le pays breton, pour tracer la route.
Arrêt
déjeuner au pied de la tour Dugesclin au Grand-Fougeray,
Un autre
arrêt au site des 11 écluses à Hédé,
puis nous arrivons à
Cherrueix où nous avions repéré un France Passion. Mais ce dernier
ne nous emballe pas, aussi nous n'y restons pas.
Nous
passons un moment sur l'immense plage découverte par la marée
basse, le Mont Saint Michel se devine tout au fond de la baie, les
chars à voile profitent difficilement de la la légère brise .
Igor ne sait pas quoi faire face à cette immensité.
Un peu plus loin, les prés salés accueillent leur lot de moutons suffolks.
Puis, les première maisons à toit de chaume font leur apparition.
Les
possibilités de bivouacs près de l'eau ont presque toutes
disparues. Ces endroits qui, il y a 20 ans et plus, faisait le
bonheurs des camping-caristes, ont été tellement envahis et
maltraités que tout stationnement nocturne y est interdit.
Quelques
aires sont à disposition, elles sont toutes quasi complètes, de
toute façon, ce type de stationnement n'est vraiment pas fait pour
nous ...
Heureusement,
il suffit de faire quelques kilomètres à l'intérieur des terres
pour trouver de petits coins sympathiques où passer la nuit.
C'est
ce que nous faisons ce soir sur le parking bien ombragé du cimetière
de La Fresnais.
Mercredi
14 juin
Seul
inconvénient de ce parking, sa proximité avec la voie de chemin de
fer. Heureusement, la fréquence des trains diminue la nuit et,
boules Quies aidant, nous y aurons passé une bonne nuit.
C'est
vers Cancale que nous nous dirigeons ce matin. Nous y déambulons un moment.
La plage est déjà bien fréquentée.
Puis nous nous dirigeons
vers la Pointe de Groin. Nous stationnons à Saint Jean des Guerets
et partons vers la pointe par le sentier côtier.
Une
promenade agréable, de beaux paysages marins, pas trop de monde,
c'est un bon moment que nous passons ici.
Nous
déjeunons sur place, et repartons vers Saint Malo, pour quelques
courses et le plein de G.O.
Puis
nous passons un moment au pied de la Tour Solidor, pendant que
l'orage, prévu depuis quelques jours, commence à menacer.
Toujours
grace à P4N, nous gagnons le parking de la plage du Vallion, qui,
petit miracle, est autorisée la nuit à nos camions !
Quelques
gouttes commencent à tomber, le gros des précipitations est annoncé
pour cette nuit.
Jeudi
15 juin
Après
une averse en fin d'après-midi, pas de pluie cette nuit. Par contre,
la matinée est bien arrosée, entre crachin et pluie fine.
Nous
faisons les services à Saint Malo qui, bien que refusant le stationnement des camping-cars en dehors des aires et parkings
payants, propose une aire de service gratuite. Paradoxal, non ?
En
cherchant bien, nous trouvons, au milieu de la zone portuaire, un
bout d'avenue où nous garer. Nous y déjeunons, en attendant que la
météo devienne un peu plus favorable.
Vers
14 heures, équipés avec Kways et parapluie, nous bravons les
dernières gouttes et partons à pied visiter Saint Malo Intramuros,
distante de quelques centaines de mètres.
Nous
y passons l'après-midi, entre les rues commerçantes et les
remparts, happés par l'ambiance iodée et hantés par le souvenir
des corsaires et autres aventuriers qui firent la richesse de la
cité.
En chemin, nous nous faisons un copain !
Dans le port de plaisance, très peu de vedettes tape à l’œil, beaucoup de voiliers dont de superbes vieux gréements.
Bien
que la pluie ait cessé, le vent reste bien présent, le ciel bien
bas, nous sommes content de retrouver la chaleur de notre foyer sur
roues.
Nous
faisons une vingtaine de kilomètres, traversons Dinard et Saint
Lunaire pour stationner sur un parking proposé par P4N, au milieu
d'une zone pavillonnaire, non loin de la plage de Saint Briac.
De
nombreuses places de parking, en bord de mer, sont absolument
désertes, mais les panneaux d'interdiction et les barres de hauteur
nous décourage de tenter le diable ...
Nous
finissons la journée par une promenade en bord de mer où quelques
fous se baignent pendant que d'autres surfent les rares vagues.
Nous
rentrons à l'abri du Mercos et nous préparons pour une bonne nuit
sous la couette.
Vendredi
18 juin
Nuit
très arrosée, matinée idem, nous nous avançons vers l'ouest où
les nuages sont moins présents.
Nous
nous posons sur le parking du fort La Latte pour déjeuner et faire
une petite sieste. Puis nous prenons le sentier côtier pour
rejoindre, en une petite heure et demie, le cap Frehel. Belle
promenade au dessus de l'océan, avec de belles perspectives.
Le jeu, c'est d'aller de là
à là
par là
et de se laisser posséder par les paysages
Petit
à petit, la brume tombe, ouatant le paysage. Mais le plaisir est
tout de même là, le léger vent apportant les odeurs de la lande
déjà en fleur.
Tout le long du chemin, les digitales abondent.
Nous
retrouvons le Mercos vers 18 heures, et après avoir décrotté Igor,
nous trouvons le bivouac de ce soir, toujours grâce à P4N, sur une
placette au milieu d'une zone résidentielle aux villas fermées, à Pléneuf-Val-André.
Pendant
le dîner, le soleil fait son apparition et réchauffe un peu
l'atmosphère.
Sera-t-il
là demain matin ...
Samedi
19 juin
Et
bien non, pas de soleil ce matin. Mais nous ne sommes pas étonnés,
les prévisions ne sont pas très bonnes, et ce, jusqu'à mardi.
C'est
une première pour nous, qui n'avons jamais eu de temps breton lors
de nos précédents voyages. Le soleil s'était alors imposé contre
toute attente ...
Les
trois heures de marche d'hier ont augmenté notre temps de sommeil,
et nous ouvrons l’œil un peu avant 9 heures. Nous décollons vers 10
heures et demie, marquons un arrêt ravito dans une grande surface à
Saint Brieuc, puis trouvons à Pordic un joli spot au dessus de la
baie.
Quelques pas avant de déjeuner, le temps d'admirer les digitales omniprésentes et la lande fleurie.
Pendant
le déjeuner, la pluie s'invite et durera jusque vers 16 heures. Nous
en profitons pour rejoindre notre lieu de bivouac, un parking
autorisé près de la plage de Tournemire, face à la mer.
L'après-midi
se termine par une balade sur le sable, pendant que l'océan
doucement se retire.
Ce
soir, c'est douche. Une aire toute proche nous permettra de vidanger
et faire le plein d'eau demain matin.
Dimanche
20 Juin
Nuit
un peu agitée sur ce parking bien fréquenté en cette fin de
semaine. Mais les bouchons d'oreille ont remplit leur office et, pour
ma part, j'ai eu un sommeil réparateur.
Réveil
vers 8 heures et demie, promenade matinale avec Igor,
puis petit
déjeuner. Vers 10 heures nous sommes à l'aire de service de
Tournemine où nous faisons pleins et vidanges.
Nous
trouvons un boulanger à Saint-Quay-Portrieux pour pain et kouign
amann,
nous nous promenons un peu dans la ville, avec sa piscine d'eau de mer
puis filons jusqu'à
Plouézec, au bout de la vallée de Boulgueff. Joli emplacement,
près de la plage de galets, quelques pêcheurs viennent mettre leur
bateau à l'eau, en fonction de l'heure des marées.
Nous
déjeunons puis prenons nos bâtons de pèlerin, nous engageons sur
le GR 34 qui passe ici (autre nom du sentier côtier) puis faisons
l'aller retour jusqu'à l'entrée de Paimpol.
Promenade
agréable sur ce sentier qui chemine sous les arbres, monte, descend,
propose de belles perspective sur l'océan et ses îlots.
Nous traversons un champ d'hortensias qui commencent à fleurir
Nous
passons devant l'ancienne abbaye de Beauport, puis faisons demi-tour
après les premières maisons.
En
tout, 3 heures et demie de randonnée qui nous ramène au camion vers
17 heures trente. Un peu de repos et apéro bien mérité, avant le
dîner.
La
marée sera basse vers 22 heures, j'espère avoir le courage de faire
un tour sur les rochers vers 20 heures, quelques huîtres m'y
attendent peut être ...
Lundi
21 juin
Petite
pêche hier soir, en effet, 2 douzaines de belles huîtres,
difficiles à arracher au rocher, et quelques rares moules.
La
nuit a été calme, deux pêcheurs sont venus ce matin, mais sur la
pointe des pieds.
Lever
à presque 9 heures et, après avoir lambiné un peu, je décide de
retourner titiller la moule ... et en effet, j'en récolte encore suffisamment pour accompagner l'apéro de ce soir.
Du
coup, on décolle vers 11 heures, et allons nous garer sur le parking
de la gare, à Paimpol. Il fait encore assez beau, nous faisons un
petit tour au port. J'en profite pour faire l'emplette d'outils plus
adaptés à la pêche à pied que mon vieux couteau de plongée qui a
rendu l'âme dans la manœuvre, et que la poche en plastique qui,
elle aussi, se sent mal.
Retour
au Mercos, ouverture des huîtres et dégustation de ce véritable
trésor. Certaines sont si grosses qu'il faut les couper en deux pour
pouvoir les manger.
Nous
consacrons ce début d'après-midi à une visite approfondie de ce
petit port caractéristique, avant de prendre la route pour un
véritable pélerinage, à une quarantaine de kilomètres d'ici.
En
effet, j'ai fait la généalogie de ma famille, et elle m'a appris
que, du côté paternel, nous sommes originaires de Pedernec, à côté
de Guingamp.
J'avais prévu le bivouac de ce soir en haut de la colline de Menez Bré, auprès de sa chapelle, mais la météo est exécrable et le vent trop présent en ce lieu un peu désolé.
En effet, une météo typiquement bretonne s'est installée, crachin et
température à 15° qui ne nous incite pas à mettre le nez dehors.
Nous descendons donc vers le village, y faisons une rapide promenade avant de rejoindre notre bivouac de ce soir.
Il côtoie le terrain de foot où s'entraînent les enfants, nous
profitons du spectacle tout en les plaignant de subir les éléments.
Eux n'ont pas l'air d'en souffrir ...
Mardi
22 juin
Nuit
très arrosée et venteuse, matinée idem, et une bonne partie de
l'après-midi aussi.
Donc,
après avoir trouvé un parking accueillant à Ploubazlanec, nous
patientons pendant que les éléments se déchaînent.
Heureusement, le reste des quelques huîtres ramassées plus tôt nous consolent un peu au déjeuner.
Petite accalmie en milieu d'après-midi, juste le temps pour faire quelques pas dehors, et admirer quelques belles demeures côtières.
Vers
19 heures nous gagnons le parking de l'embarcadère pour Bréhat. Le
péage étant pour 24 heures, nous pouvons y dormir, des emplacements
étant d'ailleurs prévus à cet effet.
La météo doit s'améliorer demain, prions pour que ce soit le cas !
Mercredi
23 juin
Le soleil est revenu, ouf !
Départ
pour l'île de Bréhat par la navette de 9 heures et demie. Nous
passons la journée sur l'île, 5 heures de marche pour découvrir
tous les recoins du lieu.
Allez, une petite compilation photographique
Beaucoup
de monde à partir de midi, beaucoup de vélos aussi, et c'est assez
désagréable.
Impossible
de trouver une place dans un des restaurants, à moins d'attendre au
moins demi heure, nous déjeunons de galette et de panini.
Nous
reprenons la navette de 16 heures trente, fourbus mais contents de
notre journée.
P4N
nous enseigne un joli bivouac sur la commune de Pleubian où notre
présence semble autorisée. Nous verrons bien !
Jeudi
24 juin
Bonne
nuit, calme, sans être dérangé, sur notre petit parking.
Lever
tardif, 8 heures 45, balade sur la plage avec Igor, petit déj, nous
ne partons que vers 10 heures trente.
A
quelques kilomètres, une aire de service propose vidanges et eau non
potable. Nous y allons après
avoir fait le plein d'eau au cimetière.
Puis
quelques courses dans un supermarché local et nous filons vers
Perros Guirec. Depuis mon dernier passage, les conditions de
stationnement, en particulier la nuit, sont devenues plus que
problématiques. La plupart des communes du littoral ont décidés de
chasser les camping-cars à coups de panneaux, barres, interdictions,
toutes plus illégales les unes que les autres, pour les rabattre
vers les campings , parkings et autres aires payantes, où les
"grands blancs" s'agglutinent les uns aux autres.
Il
est heureusement encore possible de trouver de tout petits coins
uniquement accessibles aux camions de notre gabarit, mais cela
devient difficile.
La
solution est de quitter le bord de mer, faire quelques kilomètres
vers l'intérieur pour retrouver la liberté perdue sur le littoral
depuis quelques années et la multiplication des
néo-camping-caristes.
Un
petit coin au bord de l'eau, nous en trouvons un pour déjeuner un
peu après cette ville balnéaire qui ne nous veut pas, à Pors
Scaff, sur la commune de Plougrescant.
La
marée étant favorable, pas de sieste, mais un peu de pêche à
pied. Sur les conseils d'un pêcheur local, je ramasse une grosse poignée
de coques et de palourdes, et une huître suicidaire !
Nous
allons ensuite faire le tour de la presqu'île Renote à Trégastel.
Cela nous prend presque deux heures, à admirer ce coin de la côte
de granit rose qui, ici, mérite amplement son nom.
J'aime particulièrement ces maisons isolées au bord de l'eau, devenant souvent de petits îlots à marée haute.
Je l'aurai bien cuisiné, mais les huîtres sont plus faciles à capturer !
N'essayant
même pas de trouver un bivouac au bord de l'eau, nous faisons une
dizaine de kilomètres, jusqu'à Trébeurden, en forêt, sur un
parking de départ de randonnée. Nous y serons très bien pour ce
soir.
Vendredi
25 juin
Encore une nuit bien arrosée, et la matinée s'annonce mal.
Nous
rejoignons le beau site du Yaudet et nous y faisons une courte
promenade.
L'endroit est situé à l'embouchure du Léguer
Le parcours est parsemé de blocs de granit, rose bien sur, dont certains nous rappellent ceux du Sidobre
La
météo est toujours aussi maussade, il faut jongler avec les
nombreuses averses. Nous déjeunons sur place.
Nous
continuons au bord de l'eau, une belle plage nous tend les bras. J'y
ramasse deux bons kilos de belles moules sauvages.
Nous trouvons un bivouac acceptable à la cidrerie de Cozmezou à Plouegat Guerand, adhérent France Passion.
Samedi
26 juin
Après
une réunion du staff de direction, au vu de la météo pourrie de ces derniers
jours et des prévisions très pessimistes, nous décidons d'abréger
notre voyage côtier.
Passer
des journées entières dans le Mercos, devoir nettoyer Igor à
chaque sortie, ne plus pouvoir sécher aucun tissu, subir l'humidité
ambiante poisseuse, tout ceci gâche trop le plaisir ...
En
route donc pour la traversée de l'Argor d'ouest en est.
Nous déjeunons au bord du canal de Nantes à Brest, à Motreff. Le lieu se prêterait à un bivouac agréable.
Un
coup d'oeil au superbe château de Josselin, et après plus de 250
kilomètres, nous bivouaquons en ville, à Bain de Bretagne. Les
bivouacs "nature" sont compromis, la terre est détrempée
partout, le risque de rester planté est trop grand.
Dimanche
27 juin
Nous
reprenons la route vers 10 heures et taillons la route, toujours sous
une pluie battante. Une courte accalmie nous autorise une rapide
balade au château de Saumur,
puis à Fontevraud l'Abbaye, mais à
chaque fois nous mouillons le parapluie.
Les
kilomètres s'enchaînent, nous trouvons un joli bivouac sur le
parking bien stabilisé de la zone de détente de Blaslay, un peu
avant Poitiers, alors que le ciel se dégage un peu.
Lundi
28 juin
Enfin
de belles éclaircies ce matin, il fait bon au soleil matinal.
Nous
lézardons dans cet endroit bien agréable, puis reprenons la route
du sud.
Après
Poitiers, nous filons jusqu'à Chauverny, puis descendons par la
route qui suit le Val de Vienne.
Morthemer,
son château et son église fortifiée mérite un arrêt.
Nous
déjeunons au bord de la Vienne, près du camping de Queaux.
Nous
traversons ensuite Limoges, le temps de croiser deux ou trois
trolleybus, souvenir ému de ma jeunesse quand, pour aller de
Chartres à Montauban, il fallait traverser la ville en suivant la RN
20. Ces étranges bus avec deux grandes antennes sidérait la petit
garçon que j'étais.
Nous
poussons ensuite pendant quelques kilomètres pour profiter de
l'hospitalité du grand parking du zoo du Reynou dont les
propriétaires nous acceptent volontiers.
Après
une partie de la route encore une fois sous la pluie, le ciel s'est
éclaircit un peu. La porte latérale peut rester grande ouverte !
Mardi
29 juin
De
nouveau une nuit très arrosée, les gouttes s'écrasant sur le toit
du Mercos avec un bruit de castagnettes.
Les
boules Quies s'avérent, une fois encore, nécessaires.
Le
ciel est toujours très tourmenté, ne présageant rien de bon. Nous
allons donc tracer la route jusqu'à la maison en suivant la
nationale 20, l'autoroute, même gratuite, n'étant pas le terrain de
jeu favori de notre camion.
Une
petite éclaircie nous offre un créneau pour un rapide déjeuner au
bord de la Dordogne en colère, à Souillac.
Encore
quelques kilomètres, de nouveau sous la pluie, et nous arrivons à la maison.
L'herbe a bien poussé, le potager a des airs de forêt vierge, il y a du travail en perspective !
Les coques et les moules pêchées à pied sont rarement en nombre suffisant pur constituer un plat pour deux personnes.
Pour ma part, je les cuisine ainsi :
Faire ouvrir les coquillages à sec ( les coques doivent avoir passé 24 heures dans l'eau claire pour les déssabler).
Garder un demi-verre de jus des coquillages, que l'on décoquille.
Utiliser la même casserole pour faire cuire un bon paquet de spaghettis.
Dans une petite casserole, mettre le jus, un peu de vin blanc, des épices (le curry est idéal). Faire bouillir et rajouter un peu de crème ou de lait concentré, puis lier avec un peu de farine ou de Maïzena.
Quand les pâtes sont cuites, rajouter les coquillages dans la sauce pour les réchauffer, puis assembler le tout.
Saupoudrer d'un peu de parmesan.
Bon appétit