Lorsque l'on travaille, on rêve de grasse matinée, de petit déj au plumard, de pelotonnement sous la couette.
Et puis, après quelques années à la retraite, on apprécie de plus en plus de se lever tôt. D'abord parce que cela donne du temps en plus, et plus l'age augmente, plus on a l'impression que l'on va en manquer, pour l'ambiance du petit matin, et les levers du soleil qui sont parfois plus spectaculaires que ses couchers :
Ensuite, cela donne au jardinier la possibilité de s'occuper de ses plate bandes sans stress, en prenant son temps. Et au début de l'automne, il y a du travail.
On arrache, on motoculte avant de pailler avec une bonne couche de compost
Il faut garder l'espoir que quelques tomates rougiront encore, on laisse une chance aux dernières aubergines de grossir encore un peu et aux blettes de mettre quelques feuilles qui deviendront, en cuisine, de merveilleuses caillettes
C'est le bon moment aussi de remplacer les vieux pieds de fraisiers par des jeunes, et d'en profiter pour remplacer le tunnel qui les protégera des frimas et nous donnera de jolis fruits dès le mois d'avril
Et parfois, des curieux viennent admirer le travail accompli ...
dimanche 23 octobre 2016
lundi 17 octobre 2016
Tractomania 2016
J'ai déjà publié sur cet événement local, qui, ces dernières années, a pris une dimension nationale, voir internationale.
Comme son nom l'indique, c'était, au début, une rencontre de collectionneurs locaux, passionnés par le machinisme agricole.
Aujourd'hui, c'est une immense bourses aux pièces pour tout ce qui a un moteur, un marché de l'occasion en tout genre, une exposition de tracteurs mais pas que ...
C'était la 26ème édition cette année, et je ne me lasse pas d'y déambuler malgré la foule compacte qui rend la navigation difficile !
Dès l'arrivée, après avoir galéré pour stationner malgré l'heure matinale, on est tout de suite plongé dans l'ambiance :
Bien sur, les tracteurs sont là par centaines
des machines dont on ne sait même pas à quoi elle pouvait bien servir
Ensuite, à vous de choisir !
Des motos
Un joli scooter comme neuf
un solex de compétition
et tout ce qui faut pour en restaurer d'autres
de vieilles, voir très vieilles autos, avec ou sans permis
des joints de culasse
des carburateurs
des outils par milliers
des pièces pour toutes marques d'automobiles
mais aussi de la doc à profusion
Il faut aimer farfouiller, mettre les mains dans le cambouis
Vous cherchez une montre pour votre ancienne ?
Ou une jolie plaque émaillée
A moins que vous préfériez un bidon d'huile collector
Les machines à coudre aussi ont un moteur
Je ne sais pas si le son sera bon dans votre PL17
ou si cette fausse loco-barbecue fera bonne figure sur votre terrasse
Ce qui est sur, c'est que vous trouverez forcément votre bonheur dans ce bric à brac hallucinant ...
J'y ai passé trois heures, je n'ai pas vu le quart de ce qui était exposé ...
Comme son nom l'indique, c'était, au début, une rencontre de collectionneurs locaux, passionnés par le machinisme agricole.
Aujourd'hui, c'est une immense bourses aux pièces pour tout ce qui a un moteur, un marché de l'occasion en tout genre, une exposition de tracteurs mais pas que ...
C'était la 26ème édition cette année, et je ne me lasse pas d'y déambuler malgré la foule compacte qui rend la navigation difficile !
Dès l'arrivée, après avoir galéré pour stationner malgré l'heure matinale, on est tout de suite plongé dans l'ambiance :
Ensuite, à vous de choisir !
Des motos
Un joli scooter comme neuf
un solex de compétition
et tout ce qui faut pour en restaurer d'autres
de vieilles, voir très vieilles autos, avec ou sans permis
des joints de culasse
des carburateurs
des outils par milliers
des pièces pour toutes marques d'automobiles
mais aussi de la doc à profusion
Il faut aimer farfouiller, mettre les mains dans le cambouis
Vous cherchez une montre pour votre ancienne ?
Ou une jolie plaque émaillée
A moins que vous préfériez un bidon d'huile collector
Les machines à coudre aussi ont un moteur
Je ne sais pas si le son sera bon dans votre PL17
ou si cette fausse loco-barbecue fera bonne figure sur votre terrasse
Ce qui est sur, c'est que vous trouverez forcément votre bonheur dans ce bric à brac hallucinant ...
J'y ai passé trois heures, je n'ai pas vu le quart de ce qui était exposé ...
vendredi 14 octobre 2016
Feuille
Il y a près de 15 ans, c'est elle qui m'avait choisi.
Je ramassai les feuilles d'automne sur la place du village où je travaillais, lorsque, sortie de nulle part, elle s'était mis dans mes pieds, insistant jusqu'à ce que je craque et la mette au chaud dans la grande poche de ma parka.
A son arrivée le soir même à la maison, elle avait tout de suite trouvé sa place.
Vu les circonstance de son adoption, et la couleur de sa robe, je la baptisai Feuille. Très vite, elle fit partie de la maison, jouant, ronronnant, puis s'assagissant petit à petit avec l'âge.
Elle adorait nous rejoindre dans notre lit, au petit matin, marquant sa satisfaction d'un ronron sonore.
Nombre de souris et d'oiseaux ont fait les frais de son aptitude à la chasse, elle nous les ramenait souvent, fière de ses trophées.
Depuis quelques jours, sa santé s'était dégradé. Très amaigrie, affaiblie, elle ronronnait quand même toujours sous mes caresses.
Feuille est morte la nuit dernière, sans un bruit.
J'ai fait un trou dans un coin du jardin, chez elle, et l'y ai déposé, doucement.
Je ramassai les feuilles d'automne sur la place du village où je travaillais, lorsque, sortie de nulle part, elle s'était mis dans mes pieds, insistant jusqu'à ce que je craque et la mette au chaud dans la grande poche de ma parka.
A son arrivée le soir même à la maison, elle avait tout de suite trouvé sa place.
Vu les circonstance de son adoption, et la couleur de sa robe, je la baptisai Feuille. Très vite, elle fit partie de la maison, jouant, ronronnant, puis s'assagissant petit à petit avec l'âge.
Elle adorait nous rejoindre dans notre lit, au petit matin, marquant sa satisfaction d'un ronron sonore.
Nombre de souris et d'oiseaux ont fait les frais de son aptitude à la chasse, elle nous les ramenait souvent, fière de ses trophées.
Depuis quelques jours, sa santé s'était dégradé. Très amaigrie, affaiblie, elle ronronnait quand même toujours sous mes caresses.
Feuille est morte la nuit dernière, sans un bruit.
J'ai fait un trou dans un coin du jardin, chez elle, et l'y ai déposé, doucement.
mardi 4 octobre 2016
Rassemblement sur Oleron
En cet avant dernier week-end de septembre, c'est sur l'île d'Oléron que nous devons nous retrouver entre T3Zoneurs du grand ouest.
Nous partons dès le jeudi, afin de prendre notre temps et de profiter de la route.
C'est par le Lot et la Dordogne que nous gagnerons la Charente Maritime. Premier arrêt sur le parking de l'hippodrome de Montpazier pour déjeuner
Un bel endroit qui ferait un joli bivouac.
La route nous mène ensuite jusqu'à la frontière entre la Dordogne et la Charente, à Saint Agulin le long de la Dronne.
Première tentative sous le pont qui surplombre cette rivière, un endroit sympatique mais très bruyant.
Une petite ballade de l'autre côté de la route et je rencontre les propriétaires du lieu. Un bonjour, un sourire, et nous sommes autorisés à bivouaquer au bord d'un petit étang bien tranquille
Après un lever tardif, nous continuons le voyage. Vers midi, nous sommes à Saujon, sur les bords accueillants de la Seudre.
C'est en milieu d'après-midi que nous passons le pont pour arriver sur l'île. Direction le port de La Cotinière pour profiter de l'arrivage de poissons frais, en l'occurence, une poignée de céteaux qui passeront à la poële le soir même
Nous rejoignons enfin le lieu du rendez-vous, le grand parking enherbé au pied du phare de Chassiron, au bout de l'île. Nous y sommes les premiers, et en profitons pour une ballade autout du phare et sur le rivage, à marée basse.
Nous sommes rejoint en fin d'après-midi par Sunline et Charlotte.
Antoine passera nous souhaiter la bienvenue, et Mika se joindra à nous un peu plus tard.
Comme un peu partout sur l'île, de nombreux panneaux, plus illégaux et fantaisistes les uns que les autres, interdisent le stationnement des camping-cars de nuit.
Sur ce parking d'au moins trois hectares où nous sommes 5 véhicules à la nuit tombée, nous pensions naïvement que la paix serait avec nous ...
Que nenni, le lendemain matin, nous trouvons sur nos pare-brises un petit mot doux annonçant la venue prochaine, dans nos boîtes à lettre, d'une contravention tout aussi illégale que les panneaux sus nommés.
Ce sera la même chose le lendemain, alors que nous serons une bonne trentaine sur place, et malgré la tentative de Sunline d'amadouer l'ASVP responsable de nos déboires.
Nous serons ainsi plusieurs à renvoyer, si nous les recevons, les P.V. au maire, avec photocopies des textes rappelant la loi.
Hormis cet incident, et après que l'ensemble de la joyeuse troupe soit enfin réunie dans la journée de samedi, nous passerons comme toujours, de bons moments entre fans de rencontres, de bivouacs au clair de lune et de ballades en bord de mer, où, parfois, on fait de surprenantes rencontres.
Dimanche après-midi, c'est la séparation, chacun rejoignant son chez-lui. Pour notre part, nous décidons de rester un peu sur l'île. Adepte du système France Passion, nous nous retrouvons dans les vignes de Monsieur Vincent, viticulteur à Saint Pierre, qui nous accueille.
Après une bonne nuit, calme à souhait, nous quittons la ferme, non sans avoir fait l'emplette de vin blanc et de pineau.
Nous repassons le pont en fin de matinée, et choississons de goûter à l'éclade de moules dans une des cabanes d'ostréîculteur proposant cette recette locale. Cuites sous un lit d'aiguilles de pin, les bivalves nous régalent de leur parfum inimitable.
Un dernier petit tour sur la plage, celle de Croubre en l'occurence, où Igor s'en donne à coeur joie dans les rouleaux de l'océan
Nous passons ensuite au port de La Tremblade pour faire le plein d'huîtres
et d'admirer une superbe Volvo 122 magnifiquement restaurée
Le retour à la maison se fera en deux temps, avec un joli bivouac derrière l'église de Saint Ciers du Taillon, sur un parking proposant toilettes et eau à gogo.
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