Mercredi 26 août
Cette année, pour notre voyage de fin d'été, nous faisons faux bond à nos chères Pyrénées pour une incursion dans les Alpes.
Beaucoup d'amateurs de montagne vante la beauté de la chaîne des Aravis, nous irons donc y promener nos pataugas.
Changement de bivouac tous les soirs, randonnée tous les matins, en pleine montagne ou pas loin, pendant trois semaines sur place.
Comme souvent, notre première destination est la région de Valence, en Drôme, ou réside un de nos fils. Nous mettons trois jours pour y aller, avec un premier bivouac à Florac, en Lozère, au bord du Tarnon.
Jeudi 27 août
Surprise le lendemain au marché, des fromages concoctés spécialement pour moi. La classe
Le soir suivant, nous trouvons un parking calme, le long de la petite route menant des Vans à la superbe petite ville de Navés, en Ardèche.
Vendredi 28 août
La météo prévoit des orages ici, aujourd'hui. Mais cela ne nous empêche pas de partir de bon matin pour une promenade autour du village.
En dehors de l'intérêt architectural de ce village médiéval, il y aux
alentours, grâce à une érosion spécifique, des coupes géologiques
uniques ayant mis au jour des couches datées entre 200 et 400 millions
d'années.
Rapidement les prévisions météo se confirment et nous avons juste le temps de retourner au village nous abriter des trombes d'eau qui s'abattent.
Samedi 28 août
C'est à la ferme de Tallans, étape France-Passion près de Ronpom, toujours en Ardèche que nous passons la nuit suivante.
Nous y sommes accueillit chaleureusement,
et y achetons de fameux fromages de chèvre.
Jeudi 3 septembre
Après quelques jours en famille, au pied des murailles du Vercors
nous repartons vers les Alpes. Premier arrêt à Annecy, petite promenade dans cette très jolie ville blottie auprès de son lac.
Nous finissons la journée à Menthon Saint Bernard où nous trouvons un parking calme, non loin du lac. Un petit tour à la nuit tombante et nous fermons les écoutilles.
Vendredi 4 septembre
Le temps est beau matin, propice à une promenade au bord du lac. Il y a ici une atmosphère, paisible, calme très agréable.
C'est aujourd’hui que les choses sérieuse commencent, au moment où nous prenons de l'altitude. Nous entrons dans cette région des Aravis par Thônes, puis montons vers Manigod. Le village est minuscule, un commerce et un restaurant, mais déjà de beaux chalets au façades fleuries.
Bivouac ce soir sur cette commune, au lieu-dit l'Etale. C'est un cul-de-sac, départ de randonnées, où nous pouvons passer la nuit.
Si à notre arrivée, de nombreuses voitures de randonneurs stationnent encore, nous serons seuls à la nuit tombée.
Samedi 5 septembre
Ici, comme partout dans ces régions, les randonnées sont parfaitement documentées, soit sur des cartes à disposition dans les offices de tourisme, soit sur place sur des tableau très clairs.
De plus, elles sont très bien balisées, difficile de se perdre.
Et c'est parti pour nos premières forêts de mélèzes, nos premiers panoramas, et nos premières vaches, de belles montbéliardes ou abondances.
Retour au camion vers 13 heures, déjeuner, sieste, tout cela nous amène vers 16 heures, ce qui sera notre rythme quasi quotidien.
Direction le col de Merdassier, un des sites de la station de sports d'hiver, peu fréquenté en cette saison, où nous stationnons sur un des parkings d'immeubles désertés.
Nuit calme.
Dimanche 6 septembre
De nouveau une belle rando, on s'en met plein les yeux, mais cette fois, il y a un petit plus ...
Ces immenses forêts de mélèzes sont très fréquentées par des chercheurs de champignons.
Aussi, sans en chercher vraiment, nous sommes attentifs.
Et c'est sur le bord des chemins que nous empruntons que nous feront des cueillettes nous assurant une bonne poêlée tous les midis pendant une bonne partie de notre séjour ...
Direction maintenant La Clusaz, station bien connue, qui est restée malgré tout, un gros village assez sympathique.
Puis nous empruntons la route, étroite comme toute celles de ces montagnes, pour rejoindre le grand parking des Confins.
D'ici, la vue est superbe, même si quelques nuages cachent un peu le lointain.
Lundi 7 septembre
Très garni à notre arrivée hier, week-end oblige, le parking s'est bien vidé à la nuit.
Ce matin, les nuages nous font un joli cocon.
Il y a une chèvrerie sur place, ses pensionnaires se dépêchent de rejoindre leurs alpages.
La rando du jour nous permet d'admirer de beaux chalets, très fleuris pour la plupart, certains récents, d'autres moins.
Ceux-là sont des habitations principales ou secondaires. Plus haut, ce sont des chalets d'alpage utilisés uniquement pendant la saison, entre deux transhumances.
Nous repartons, pour atteindre le col des Aravis où nous dormirons ce soir.
Ici aussi, beaucoup de monde, notamment des camping-cars tassés sur le parking qui leur est dédié. Nous demandons, et obtenons, la permission de passer la nuit sur le parking d'un des restaurants du col, où nous serons plus tranquilles dès le soir tombé.
Mardi 8 septembre
De nombreux itinéraires partent de ce parking, pour tous niveaux.
La montée est rude d'emblée, un coup d’œil au Mercos bien rangé sur son parking.
puis nous profitons d'un ciel bien dégagé pour apprécier la vue, surtout celle sur le Mont Blanc qui parait si proche.
Sur le chemin du retour, nous profitons de l'auberge pour un déjeuner aux produits locaux.
Nous redescendons le col, passons le Grand Bornand, pour remonter vers le col des Annes. Peu de place ici, mais un peu plus bas, au parking de la chapelle de la Duche, nous trouvons de quoi nous poser pour la nuit.
Mercredi 9 septembre
Réveil au son des sonnailles des belles abondances se régalant de l'herbe grasse des estives.
La chapelle est bien là.
Encore de beaux panoramas durant la randonnée du jour.
et encore une petite cueillette gourmande !
Nous finissons la journée sur un autre parking, au lieu-dit Le Croix, sur la commune du Grand Bornand.
Jeudi 10 septembre
L'emploi du temps de nos journées est maintenant bien rodé, et la randonnée du jour nous offre encore de belles images.
Et puis aussi, comme dab ...
Nous repartons après la sieste vers le col de la Colombière.
J'aime bien les cols. D'abord, la montée vers leur sommet ressemble un peu à une aventure. Le Mercos n'étant pas un foudre de guerre, même si il est vaillant, il nous a jusqu'ici toujours amené au sommet, mais souvent en jonglant avec les vitesses, surtout les plus courtes ...
Et puis ces cols sont souvent muni de grands parkings propices à de beaux bivouacs. Ils sont aussi le point de départ de nombreuses randonnées.
Mais je ne suis pas le seuls à apprécier ces endroits, et le col de la Colombière est très encombrés quand nous l'atteignons.
Nous le redescendons sur son autre versant et trouvons au Reposoir une ambiance beaucoup plus calme. De plus, une aire permettant stationnement, pleins et vidanges gratuits est mise à notre disposition.
Le site touristique local est une magnifique Chartreuse, occupée aujourd'hui par 14 carmélites, superbement entretenue, mais impossible à visiter entièrement. Seul un des cloîtres est accessible.
Il y a ici un parking sympathique, et nous obtenons l'autorisation d'y passer la nuit.
La randonnée que nous ferons demain passe ici.
Vendredi 11 septembre
Réveil un peu matinal, à 6 heures 30, par l'angélus de la chapelle. Après avoir lambiné un peu, nous démarrons la promenade du jour après avoir rejoint le village.
De nouveau, des paysages sublimes, des panoramas d'une grande beauté.
Ce village sera un de nos coups de cœur, un ravissement dans son écrin de montagne.
Comme prévu, notre chemin nous ramène à la Chartreuse où j'admire l'entretien de son jardin potager.
Retour au village où le Mercos nous attend en bonne compagnie !
Après avoir profiter de l'aire de services, nous descendons dans la vallée, faisons quelques courses à Cluse, puis nous dirigeons vers Mont Saxonnex.
De là nous remontons jusqu'au parking de Bété d'où par notre randonnée de demain qui nous emmènera au lac Bénit.
Comme à l'accoutumée, l'endroit est partiellement occupé à notre arrivée mais se vide dès le soir venu.
Samedi 12 septembre
Après une nuit calme, nous démarrons cette magnifique balade, proposant de belles perspectives sur les montagnes des Aravis, puis permettant de découvrir ce petit lac enserré dans ses montagnes.
Plus on approche du lac, plus les yeux du Petit Bargy nous observent.
L'arrivée se fait un peu au dessus du lac que l'on rejoint en redescendant un peu, offrant une vue superbe.
Le bivouac suivant aura lieu sur le grand parking du col des Glières. Nous quittons là le massif des Aravits et ce sera le début de la route du retour.
Cet endroit est avant tout un lieu de mémoire. C'est ici que le plus important maquis, lors de la dernière guerre, a résisté à l'occupation nazie et à la milice qui lui apportait son concours infamant.
Un parcours, un musée, une nécropole, rappellent cet épisode glorieux mais sanglant.
Ici aussi, la signalétique des randonnées est de qualité, tout comme le balisage tout au long des chemins.
Dimanche 13 septembre
Même si nous sommes sur un plateau, les dénivelés restent intéressants. En particulier pour les vététistes dont certains pratiquent en couple !
Encore et toujours de beaux panoramas, en particulier sur le toit de l'Europe, omniprésent dans le lointain.
Autre endroit de ce plateau magnifique, la plaine du Dran où nous randonnerons demain. Le parking du Dran, bien situé, nous offre son espace pour la nuit.
Lundi 14 septembre
Nous marchons ce matin dans cet espace ouvert, prenant un grand bol d'air sous un ciel bleu uni.
Pas de champignons aujourd'hui, la pousse semble se terminer, hélas.
Notre dernière étape dans ce massif, nous la ferons près de Thorens-Glières, avec en prime un magnifique,coucher de soleil.
Après une randonnée matinale au milieu des mélèzes, nous redescendons dans l'après-midi à Annecy pour un petit bain revigorant, l'eau doit approcher les 25° !
Nous reprenons ensuite de l'altitude pour aller passer la nuit au sommet du Semnoz, le poumon vert en été et blanc en hiver des habitants d'Annecy.
La montée est rude, très rude, d'autant plus que le Mercos se plaint en roulant, un grognement régulier provenant de la roue avant droite laissant augurer de la mort du roulement de roue ...
Nous ne sommes pas seuls au sommet, mais le parking est vaste.
Nous avons de nouveau droit à un beau coucher de soleil, un peu atomique avec son énorme nuage lenticulaire.
Mercredi 16 septembre
Très bel endroit, que nous parcourons avec de belles rencontres !
Le crêt du Châtillon offre une vue à 360°, ses deux tables d'orientation renseignant sur tous les sommets visibles.
Nous ne devions pas repasser à Valence, mais il faut soigner le Mercos.
Aussi squattons nous à nouveau le jardin de notre fils pour quelques jours, avec le plaisir d'y retrouver ma nièce et son mari, qui attende de pouvoir retourner en Australie.
Avec la pandémie et les mesures draconiennes imposées dans ce pays, c'est pas gagné !
La météo change radicalement à la fin de notre séjour drômois, nous avons moins de regrets d'abréger notre périple.
Notre dernier col sera celui-d'Aubrac, sur le plateau du même nom, que nous passerons dans la tempête