Première sortie de printemps, ma douce est en vacances. Nous pouvons envisager une destination un peu lointaine.
Depuis longtemps l'envie nous démange d'un séjour sur l'ile de
Porquerolles. En saison, c'est l'enfer, mais à cette époque, ce devrait
être agréable. De plus, la météo est très optimiste.
Après une minutieuse préparation du "Pépère" et vérification faite de
la check-list, nous prenons la route vendredi en début d'après-midi.
Nous gagnons Montpellier à travers la Montagne Noire en 4 heures, qui a
dit que le 1600 mazout, ça n'avançait pas !
Nous voulons faire étape en Camargue, toujours aussi enchanteresse.
Nous trouverons, au bout de quelques kilomètres sur les digues des
rizières, un petit plat qui nous accueillera pour la nuit :
Le lendemain, après une nuit d'un calme impressionnant, nous faisons quelques pas sur la digue pour profiter du paysage :
Nous continuons la route, traversons Marseille, puis Toulon, et en
milieu d'après-midi, nous nous engageons sur la presqu'île de Giens.
A regret, nous abandonnons le "Pépère" sur un des parkings payant de
l'embarcadère de la Tour Fondue, ou nous prenons une des nombreuses
navettes.
Nous débarquons sur l'île, appelons notre loueur pour prendre possession de notre home marin.
En effet, les hôtels, gîtes et autres chambres d'hôte étant un peu trop
onéreux à notre goût, et surtout à notre porte monnaie, nous avons opté
pour la location d'un bateau à quai, trois fois moins cher.
Le nôtre se nomme "Silence", et possède un confort qui n'est pas sans nous rappeler celui du Pépère.
Pourvu de deux couchages, d'une cuisine équipée, d'une salle de bain
avec toilettes, il ne manque que la douche. Le port en propose pour
1€50, chaude à souhait, et au débit suffisamment long pour deux.
Une première ballade pédestre nous mène jusqu'au Moulin du Bonheur et au Fort Sainte Agathe.
Nous goûtons aussi au charme du jardin Emmanuel LOPEZ qui jouxte la maison du Parc.
Après une première nuit sans problème, nous louons deux VTT qui nous permettrons de sillonner l'île.
Même si celle-ci n'est pas bien grande, le vélo est plus apte à une découverte complète sur un laps de temps court.
De plus, des chemins bien tracés et bien indiqués facilitent la
ballade. Par contre, les reliefs ne manquent pas qui, même modestes,
obligent à forcer régulièrement sur les manivelles...
Nous profiterons ainsi de nos montures pour découvrir bien des paysages de cartes postales :
Nous faisons halte aussi sur les plages de rêve, et profitant d'un
soleil généreux, nous réussirons a nous baigner dans une eau annoncée à
15° !
La visite du cimetière marin, et l'originalité d'un des tombeaux me
donne une idée pour ma dernière demeure : reste à savoir si le maire de
ma commune autorisera l'inhumation dans un popo ...
De retour au Port, nous soufflons un peu sur l'étonnante Place d'armes,
qui concentre une bonne partie du commerce et de la restauration locale.
Nous y dînerons, au restaurant "Les Glycines", au fond à droite dans
cette image, d'une soupe de poisson et d'un aïoli fort honorable.
Le patron nous arrangera même l'addition, entre menu et carte, afin de nous faire économiser 2€. J'en suis resté baba !
Après une deuxième nuit tout aussi agréable que la première, et une
dernière ballade, nous rendrons les clefs de notre embarcation et
prendrons la navette du retour, non sans avoir choisi, pour notre
prochain séjour, un bateau un peu plus confortable :
Le "Pépère" nous attend bien sagement sur son parking, nous le
retrouvons avec bonheur. Nous reprenons la route en direction de
l'Ardèche où ma douce retrouvera avec joie ses petits enfants, alors
que m'y installerai pour deux bonnes semaines pour continuer d'aider mon fiston au chantier de sa ferme.
Nous traversons la partie du Lubéron située dans les Alpes de Haute
Provence, avec un arrêt au lac de Quinton, dans les basses gorges du
Verdon. Nous cédons à la tentation d'un petit tour en kayak :
Nous dormons à Villemus, à la charmante église, sur un petit plat
devant l'entrée du cimetière :
Le lendemain, nous traversons la Drôme. Après une étape à Nyons ou
la coopérative nous permet quelques achats d'olives et autres
gourmandises pour l'apéro, nous finissons le voyage en passant au pied
du mont Ventoux, toujours aussi impressionnant :
et découvrons au hasard d'une halte villageoise, ce curieux lavoir troglodyte :
Le TGV rapatriera ma douce vers son dur labeur quelques jours plus tard,
tandis que le "Pépère" me servira de cabane de chantier le temps
de continuer les travaux de placoplatre dans la future maison de mon fils
et de sa petite famille :
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