J'ai fait venir le piégeur agréé de mon coin (que je connais bien car il vient régulièrement me débarrasser des ragondins) et pour lui, c'est le renard qui a visité mon poulailler.
Les chasseurs organisent régulièrement des battues, et éliminent un nombre croissant de bêtes.
Le paradoxe, c'est que, plus la zone se construit, plus les renards sont nombreux, et plus ils attaquent les volailles domestiques.
Donc, il va venir aujourd'hui avec ses chiens pour tenter de pister l'assassin.
Je suis aviculteur depuis trente ans, pendant les 25 premières années je n'ai eu aucun problème. Mais depuis 3 ans, c'est tout les ans, le renard ou la fouine.
Je l'ai eu dans la maison, avec destruction de l'isolation, cadavre d'écureuils et déjections. J'avais fini par la choper au piège, mais d'autres arrivent dès que le chemin est libre.
Tout ça montre que l'équilibre de l'éco-diversité animale est fragile, et que la construction en hausse dans les territoires ruraux perturbe cette équilibre, paradoxalement en permettant à ces espèces de se multiplier.
Et ça met en évidence le rôle primordial des chasseurs (les vrais, pas les viandards) dans la régulation de certaines espèces qui profitent de cette rupture d'équilibre en proliférant de façon anarchique.
C'est particulièrement vrai pour le chevreuil, encore trop protégé, et qui en vient à envahir les abords des villages pour fouiller les poubelles, après avoir dévasté toutes les zones boisées alentour, ou les sangliers qui causent des dégâts importants aux cultures.
(précision : je ne suis pas et n'ai jamais été chasseur).
En ce qui me concerne, je n'ai pas envie de lutter à coup de fusil ou de piège, et encore moins de faire de mon poulailler un camp retranché, bardé de barbelés et clôtures électriques.
Je vais me contenter de tenter d'élever quelques oies en plus, les quatre que j'avais sont saines et sauves, le renard ou la fouine n'aiment pas trop les jars.
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