lundi 27 février 2012

Première sortie après le froid.

Vacances de Février : comme tous les ans, ma douce a une petite semaine de congés et après le froid glacial des derniers jours qui nous a cantonné à l'intérieur, nous rêvons d'une sortie avec le Pépère.

A cette période de l'année, c'est la météo qui nous guide dans le choix d'une destination.

Et celle-ci nous ramène souvent vers le littoral méditerranéen, seul à même de nous proposer des températures acceptables en cette saison.
En route donc, en ce mercredi matin, vers les rivages de la Grande Bleue. En 4 heures, nous atteignons Narbonne.

C'est une ville que nous avons souvent traversé, sans vraiment nous arrêter. Nous le faisons cette fois, et passons l'après-midi à visiter le centre historique.
La belle façade de l'Hôtel de Ville, ancienne résidence des évêques de Narbonne


La cathédrale Saint Just, finement ciselée

Nous flânons ensuite le long du canal de la Robine, qui permet de rejoindre Port la Nouvelle à partir du Canal du Midi.



Mauvaise surprise quand nous regagnons le Pépère, l'endroit était payant ! Pas de marque au sol, pas de panneau, sauf à 250 mètres de là. Bref : 17€ de moins dans le porte-monnaie... Notre séjour commence mal, et ce n'est que le début ...

Nous poussons ensuite jusqu'à Gruissan, où nous comptons passer la nuit. Me fiant au post "Points d'Intérêt" de T3Zone, et suivant les conseils de Ben's, j'opte pour la plage du Lido la Vieille Nouvelle. Bel endroit, une piste un peu cahoteuse, une plage immense et presque déserte en face du village de Gruissan.



Quelques traces de pneus et la présence d'une voiture de pêcheur près de l'eau, me pousse à m'avancer un peu plus vers la mer. Et ce qui devait arriver arriva : une zone de sable plus mou et voilà le Pépère planté.

Il nous faudra une bonne heure et quart pour, centimètre après centimètre, sortir la bête de ses ornières.



Ceux qui sont passé par là savent dans quel état de nerfs une telle mésaventure vous met.
Du coup, nous décidons d'aller dormir ailleurs, d'autant plus que, comme souvent dans le Narbonnais, la tramontane fait des siennes, et sur cette étendue désertique, elle secoue le popo comme un cocotier!

A l'aller, j'avais réussi à passer une grosse saignée, en travers de la piste, assez humide, sans problème. pourquoi, au retour, ça ne s'est pas passé pareil ?

Nous voila a nouveau planté, cette fois la roue arrière gauche dans la boue. Après quelques tentatives avortées, et alors que la nuit tombe, nous décidons de rester là. Nous verrons demain matin.

Imaginez la nuit, alors que le Pépère est tout de guingois, que la tramontane hurle à nos oreilles et que nos nerfs forment une boule dure et compacte !

C'est donc pas vraiment reposés que nous nous levons, ce jeudi. Nous prenons tout de même le temps d'un bon petit déjeuner, puis je fais le point de la situation, espérant en même temps voir arriver un superbe 4X4 qui pourrait nous tirer de là...

Bonne nouvelle, seule une roue est dans un trou boueux, je sors donc le cric, lève au maximum et garnit de pierres trouvées sur place le dessous du pneu.




Je fais de même à l'avant, au cas où, et après une petite demi-heure d'effort, et à la première tentative, le Pépère se tire du mauvais pas où je l'avais précipité. Ouf !



Du même coup, notre humeur passe de "maussade" à "beau fixe", d'autant plus que, même si la tramontane est toujours omniprésente, le ciel est d'un bleu estival et la température, plus qu'honorable.
Dernier clin d’œil, alors que nous quittons cette piste maudite, nous croisons un superbe 4X4 Jeep ... Trop tard !

C'est donc le cœur léger, et bien protégés du vent, que nous faisons le tour de l'étang de Gruissan, profitant de la présence en nombre des flamands roses, et de belles perspectives, pour ces quelques clichés :









De retour au village, nous finissons la matinée par la visite de l'église et du château, au sommet duquel Gruissan s'offre aux regards :





Une petite visite aux Salines, avec l'achat de quelques huîtres pour le repas de midi, pris sur le parking


puis nous activons la digestion avec une longue promenade sur la plage des Chalets, célébrée par J.J.Beneix dans 37°2 le matin, et magnifiquement déserte en cette saison :



L'après-midi tire à sa fin, il est temps de rejoindre notre deuxième bivouac, le parking (interdit aux camping-car) du port ostréicole de Leucate.


Je tente de protéger le Pépère du vent en stationnant le long de la halle, mais ce ne sera pas très efficace !



Nous ne résistons pas à une dégustation de coquillages dans une des cabanes du port, qui constituera notre repas du soir.

Après une nuit extrêmement ventée, nous nous dirigeons vers Leucate Village, où nous stationnons sur le parking de la Cave Coopérative.

Plusieurs jolies promenades sont proposées par l'O.T. du lieu.

Elles sont balisées par des roues de charrettes :


Nous choisissons de suivre le chemin des Bergers, en y rajoutant la boucle qui nous mènera jusqu'aux falaises de Leucate.

Place aux photos :

Le début du plateau à la sortie du village


 Les amandiers en fleur embaument la garrigue


 Nous cheminons à travers les vignes, sous la protection du Canigou enneigé


Une rencontre sympathique


Des ruines qui feraient mon bonheur


 Le chemin nous entraîne vers le bout du monde




 Le retour est très minéral


 Après une petite dizaine de kilomètres, nous rejoignons Leucate


 que nous traversons pour rejoindre notre monture






Nous finissons la journée à La Franqui, ou nous profitons des plages immenses





Pendant que d'autres utilisent le vent pour s'éclater en char à voile



Nous poussons jusqu'à la plage des Coussoules ou nous trouvons un bivouac agréable à l'abri des roseaux


et sous l’œil curieux d'un habitant du lieu


La nuit tombe rapidement sur le campement, nous y dormirons paisiblement, après le visionnage d'un film sur l'ordinateur


Ce samedi est consacré à la famille, c'est toujours une joie de retrouver enfants et petits enfants.
Nous repartons en fin d'après-midi et allons dormir à Bages, juste avant Narbonne, sur un petit parking que nous avons déjà fréquenté, à la sortie du village, vers Peyriac de mer, bien protégé du vent.

La hauteur est limitée par une barre à 2,10m, aucun problème pour y entrer avec les 2,07m du Joker, par contre, il faut en ressortir en marche arrière, sinon ça frotte !


Nous rentrons dimanche, via Revel, Puylaurens et Lavaur.
Encore un grand WE réussi grâce au popo, même si j'ai appris que seul un syncro peut permettre de s'aventurer sur des sols incertains !
Comme quoi il n'y a pas d'age pour parfaire sa formation...













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