mercredi 11 juin 2014

Pentecôte sur la Dordogne Lotoise

Conduire un popo, c'est un peu comme monter à cheval : quand on tombe, il faut remonter tout de suite, quand on est tombé en panne, il faut reprendre la route illico.

Et donc, profitant des trois jours offerts par le week-end de la Pentecôte à ma mamy encore travailleuse, nous remontons en selle, direction plein nord.

La Dordogne traverse aussi le département du Lot. Elle y est un peu moins majestueuse que dans son département homonyme, mais sûrement plus sauvage.

De Souillac à Saint Céré, quelque soit la rive choisie, les villages, les châteaux, les jardins, les marchés de plein vent, nous ramènent quelques décennies en arrière, dans la vraie campagne.

Le marché, nous le faisons à Gourdon, samedi matin. Un vrai marché de producteurs où les légumes ne sont que de saison, la charcuterie issue des cochons du cru et le vin ...

Après une halte à Fajolles pour un déjeuner leger


nous filons vers Carlux. Déjà, les premiers châteaux se profilent au loin


Le but de l'après-midi, ce sont les Jardins de Cadiot. Une profusion de fleurs et de buissons sur les deux hectares de la propriété, dans un cadre agréable.

Les roses ne sont plus vraiment d'actualité, ni les pivoines, hélas



Mais c'est la pleine saison des pavots


dont certains semblent avoir été peints au pinceau




 De jolis patios proposent un peu d'ombre et de repos


 

Depuis maintenant 5 mois, Igor est de chaque voyage. Bien que chien de terrier, il ne manque pas une occasion de sauter dans l'eau, où qu'elle soit


Nous passons une bonne heure délicieuse dans cet endroit de passion.

Nous quittons Carlux après une rapide visite des ruines du château



avant de plonger, par des routes plus qu'étroites, vers la Dordogne.


Durant tout notre périple, nous traverserons des centaines d'hectares de noyeraies. La noix du Quercy a redonné du souffle à l'agriculture de cette partie du département du Lot.



Suivant le judicieux conseil de Sebo, nous passerons la nuit au pont de Gluges où, malgré la présence d'une douzaine de grands blancs, nous serons au calme.


7 heures, dimanche matin,  le soleil pointe sur la rivière


pendant que, comme a son habitude, Igor prend son bain matinal


Vers  9 heures nous levons le camp, direction Martel


où commence notre randonnée du jour.
Une dizaine de kilomètres à travers cette belle campagne, où les chemins  bordés de murette de pierre sèche


donnent accès à de beaux manoirs

 

ou à des potagers de folie


 Oui, le petit point, là bas au fond, c'est un pépé avec sa motobineuse !

Retour à Martel pour quelques emplettes, et nous reprenons la route. Pas pour longtemps, car nous avons décidé de jouer à fond les touristes, et d'emprunter le train touristique, avec sa loco à vapeur




Sur les 7 kilomètres du parcours, avec 5 tunnels, quelques ponts et viaducs, l'endroit le plus spectaculaire reste le passage en corniche au dessus de la vallée


Si, à l'aller, la loco pousse les wagons, évitant aux voyageurs les désagréments de la fumée et des escarbilles, il n'en sera pas de même au retour, en particulier dans les tunnels



Il est temps de trouver un bivouac, l'après-midi est bien entamée. Nous choisissons Tauriac, un peu avant Bretenoux, car il s'y trouve une aire de loisirs au bord de la rivière.

Mais le cadre ne nous emballe pas. Nous passons alors sur l’île des Escouannes, et tournons dans le premier chemin à gauche. Plusieurs kilomètres de chemin caillouteux, et un pré désert, en bord de rivière, nous tend les bras



L'eau est plus que fraîche, mais l'envie de se décaper de la poussière de la journée est plus forte.
Ce n'est pas tous les jours que l'ont a une telle salle de bain !
Seuls les cris de quelques rapaces nocturnes viendront rompre le calme de cette nuit réparatrice.

Lundi, dernier  jour de ce joli week-end. Nous rejoignons Bretenoux d'où part la randonnée du jour, 7 kilomètres autour du superbe château de Castelnau, dont nous apercevons déjà la silhouette, au loin


Là encore de jolis chemins, au départ de la place des Consuls,  nous font traverser des paysages reposants



où les sources foisonnent


Puis vient l'approche finale de cette forteresse, réputée pour être la plus importante de France, et qui impressionne en effet par sa taille


Nous en ferons bien sur la visite






avant de regagner le Pepère, écrasé de chaleur !

Puis c'est le retour, après un déjeuner au bord de l'eau. Nous rejoignons Cahors par le causse de Gramat et la vallée du Lot, puis Caussade, et enfin la maison.

Nous n'aurons fait guère plus de 300 kilomètres en trois jours, mais quel régal.

Quelques liens :

http://www.lesjardinsdecadiot.com/
http://lesamisdecarlux.over-blog.com/
http://www.trainduhautquercy.info/
http://castelnau-bretenoux.monuments-nationaux.fr/
http://www.tourisme-lot.com/fr/241/pages/d/idees-de-circuits-de-decouverte/circuit-de-la-vallee-de-la-dordogne/page/0


1 commentaire:

  1. C'est toujours un régal de suivre vos petites balades ! C'est simple et reposant, comme une pause relaxation dans notre quotidien pressé.
    Vos photos sont très jolies et ça donne envie de partir en week-end, je vais te piquer le road !

    Amitiés, Fred le Géant.

    RépondreSupprimer