vendredi 19 mai 2017

Espagne, mai 2017 : Aragon, Costa Brava.




Mardi 2 mai
Comme toujours, c'est la météo qui nous guide dans le choix de notre destination en ce mois début de mois de mai.
Et comme nous apprécions l'Espagne, c'est là que nous choisissons d'aller, une fois de plus, chercher le soleil et la chaleur.
La feuille de route est simple : traverser les Pyrénées, ce que nous faisons par le col du Pourtalet, et, à travers l'Aragon, rejoindre la côte méditerranéenne.
Nous ferons un peu plus de 300 kilomètres aujourd'hui, sous une pluie battante côté français,

frôlant la neige au passage du col, 

le ciel se découvrant après quelques kilomètres en Espagne.
Bien fatigués par la route, nous nous installons un peu avant Huesca, à Sabayès, petit village haut perché, sur un minuscule parking surplombant les environs.
Après une visite du village, sous la surveillance d'une dizaine de vautours et de quelques hirondelles, et un dîner léger, dodo.






Mercredi 3 mai
Calme assuré dans ce lieu quasi désert, et donc nuit reconstituante.
Nous repartons vers 10 heures pour atteindre Saragosse où nous passons une partie de la journée, non sans avoir vu nos premières cigognes.









Premier ennui de ce voyage qui n'en manquera pas, bien que j'ai fait la manip nécessaire avant de partir, pas de réseau pour mon portable, qui devait nous servir pour rester en contact avec la famille. Je décide d'acheter une carte prépayée d'un réseau espagnol, Movistar en l’occurrence, car une agence est sur notre chemin. J'y poireauterai presque une heure, le vendeur servant deux vieilles rombières, moulins à paroles, qui n'était visiblement là que pour le plaisir de discuter avec un jeune et joli garçon !
Je finis par m'enfuir avant d'en tuer une !
Nous quittons cette métropole régionale en fin d'après midi par l'autovia A2, et là, deuxième pépin, mon pneu avant gauche, pourtant tout neuf, explose ... Sans doute un coup sur une ferraille au moment où je me garai à Saragosse sur un emplacement discutable.
J'arrive à changer la roue tout seul, et nous quittons l'autovia pour un bivouac à La Muela, sur un "joli" terrain vague, entouré par les éoliennes. Nous y passons une nuit qui aurait été calme sans quelques chiens aboyeurs nocturnes.

Jeudi 4 mai
Après avoir quitté notre bivouac vers 10 heures, c'est notre heure en général, et en traversant La Muela, j'avise un garage. Le sympathique garagiste appellera une dizaine de grossistes et de confrères, sans résultat, la dimension des pneus du Mercos n'étant pas courante ...
Nous continuons, donc, moi serrant les fesses car le pneu équipant la roue de secours, bien que quasi neuf, doit avoir l'age du camion ... De plus, je n'ai plus de roue de secours et vous savez ce qu'on dit .... on passe des années sans crever, et puis ...
Mais nous arrivons sans sans problème à Calatayud, le vieux pneu se comporte bien, l'espoir renaît.
Nous stationnons sur le grand parking servant aussi d'aire de camping-car, avec services gratuits, et bien placé.



et je remarque un homme briquant sa voiture au bord du trottoir, laquelle voiture est immatriculée en France.
Je l'interpelle, poliment, il parle français, euréka !
Nous faisons ainsi connaissance avec John, franco-espagnol et surtout gitan, qui m’amènera dans sa voiture voir tout les marchands de pneus de la ville, pour finir chez un casseur qui me montera un pneu d'une autre dimension sur la jante du pneu éclaté. Nous avons donc, au cas où, une roue de dépannage.
Après moult remerciements, et gloire au monde gitan qui ne laisse jamais tomber un routard en détresse, nous nous rendons dans une boutique de téléphonie où nous achetons une "tarjeta prepagado" qui nous dote d'un numéro espagnol, et de la possibilité de donner quelques nouvelles aux nôtres.
Je comptais utiliser le wi-fi, omniprésent lors de notre virée andalouse, or j'ai le plus grand mal à en trouver.
Nous regagnons l'aire de camping-car où nous passons une bonne nuit.
Vendredi 5 mai
Après avoir fait les vidanges et les pleins du Mercos, nous gagnons Nuevalos, superbe village, où nous faisons quelques courses.

http://www.spain.info/fr_FR/que-quieres/ciudades-pueblos/otros-destinos/nuevalos.html



Notre but du jour est la visite du Monastère de Piedra et de son parc, où l'eau est omniprésente, en rivières et multiples cascades. Une visite de deux bonnes heures bien agréable.

http://www.spain.info/fr_FR/que-quieres/arte/jardines-historicos/zaragoza/monasterio_de_piedra.html










Une pisciculture fait partie du site, où se prélassent d'énormes truites saumonées



La visite se poursuit par l’intérieur du monastère, sans grande originalité




mais qui comprend un musée du vin original, lui, mettant en scène les moines au travail



Il nous faudra ensuite tout l'après-midi pour atteindre Albarracin, en traversant de hauts plateaux, véritables patchworks colorés par les cultures.


Un grand parking se trouve en bas de la ville, interdit aux "autocaravanas" entre 22 et 8 heures, mais nous y restons tout de même, en nous rendant le plus discret possible, pendant que les murailles imposantes qui protégeaient la ville se découpent sur le soleil couchant.


Samedi 6 mai
Bonne nuit, pas de souci particulier sinon un vent fort qui bousculera un peu le Mercos.
Lever 9 heures comme à notre habitude et nous passons 3 heures à déambuler dans les ruelles et les places de la ville. C'est un vrai coup de cœur pour nous, et nous recommandons chaudement de faire un détour si nécessaire pour y passer un moment.

http://www.spain.info/fr_FR/que-quieres/ciudades-pueblos/otros-destinos/albarracin.html













Un chemin permet de faire le tour complet du village en suivant la rivière, ce qui permet à Igor de se plonger dans l'eau fraîche.



Après avoir déjeuné, nous repartons, pour Terruel cette fois. De nouveau, nous marchons au hasard dans les rues de cette cité offrant de nombreux monuments et lieux intéressants, ainsi que du jambon fort réputé, dont nous faisons emplette bien sur.

http://www.spain.info/fr_FR/que-quieres/ciudades-pueblos/otros-destinos/teruel.html 

http://www.lejambonespagnol.com/jambon-de-teruel-a-o-c/









 Nous quittons Terruel en fin d'après-midi, et trouvons un bivouac magnifique sur le parking du cimetière de Monteagudo del Castillo, dominant le village et toute sa région.




Dimanche 7 mai

Je ne suis pas le seul à me lever de bonne heure, le jardinier espagnol est aussi un lève-tôt.

Départ à notre heure habituelle, une aire de services toute neuve est proche du cimetière, mais elle ne fonctionne pas encore. Mais nous pouvons faire le plein d'eau fraîche à la fontaine du village, accompagnés des sourires des habitants.

Il nous faudra ensuite deux bonnes heures pour rejoindre Pitarque, par des routes traversant des paysages magnifiques, des villages perdus, avec des cols multiples, dans l'environnement extrêmement minéral du Maestrazgo.

http://www.spain.info/fr_FR/reportajes/el_maestrazgo_donde_el_silencio_habla.html










Nous commençons par déjeuner, au son d'un groupe de "tambourinaïres" donnant un concert dans la salle des fêtes toute proche de notre lieu de stationnement.



Cette musique fait partie de la culture de ces hauts plateaux, et les villageois ont l'air d'apprécier.

http://visitbajoaragon.com/fr/rutas/tambour-et-de-la-grosse-caisse

Il y a ici une randonnée menant à la source du rio Pitarque qui fait la réputation du village. Et en effet, les dix kilomètres aller retour de cette belle ballade, où l'eau est omniprésente, nous enchanterons.











Le rio Pitarque naît ici, surgissant d'un trou dans la montagne
 

Il nous reste un peu d'énergie pour reprendre la route. Et après avoir de nouveau traversé des paysages magiques, de gorges, canyons, puis hauts plateaux,




nous nous arrêtons pour passer la nuit, devinez où ? Et oui, sur le parking d'un cimetière, celui de La Mata de los Olmos sur la N 211, vaste étendue caillouteuse où nous arrivons à trouver un petit plat pour nous garer.

Le soleil, se couchant, donne de belles couleurs au maisons du village, à la nature comme au Mercos
 

 

Lundi 8 mai
Si ce jour est férié chez nous, il ne l'est pas ici. Aussi, nous espérons un peu moins de touristes espagnols que ces deux derniers jours. D'autant que nous comptons effectuer une autre très belle randonnée à Beceite, près de Valderrobres, sur El Parissal de Beceite.
La journée avait bien commencé. Descendu des hauts plateaux, nous traversions de beaux vergers aux oliviers et amandiers mélangés.


Mais c'était sans compter sur une Opel Vectra, conduite par une espagnole tête en l'air, qui, à Alcorisa nous coupe la route en grillant un stop !
Malgré une manœuvre désespérée, nous nous rencontrons brutalement.
La voiture est bien amochée, demi-train avant arraché, le Mercos a souffert sur tout le côté gauche, et surtout, le vieux pneu de la roue de secours est en morceaux ...


Après appel à l'assistance, et en attendant qu'elle me propose une solution, et pendant le constat de la Guardia Civile que j'ai fait venir par sécurité, un garagiste tout proche du lieu de l'accident propose ses services.
J'accepte, il dégage le Mercos et nous constatons que le train avant gauche n'a pas souffert du choc. Pour le reste ce n'est que de la tôlerie.
Après accord de l'assistance, ce charmant mécano commande deux pneus, en espérant qu'ils soient livrés demain, nous met la roue de secours de dépannage, et nous installe dans la cour de son garage.

Il m'amènera même à la ville pour quelques courses et la recharge de ma carte de téléphone. Puis, après que nous ayons marché dans le village et profité de son parc, ce qui nous aide à éliminer le stress de l'aventure,



 
nous rejoignons le garage où le patron, toujours aussi aimable, nous proposera même de profiter de la douche de l'établissement.
Si tout va bien, nous pourrons reprendre la route d'ici un à deux jours.
Mardi 9 mai
Peu de circulation sur la route nationale qui longe le garage, ce qui nous a permis de nous reposer.
Levé vers 7 heure et demie, j'offre à Igor une longue promenade naturaliste au dessus du village, au milieu des vergers d'amandiers et d'oliviers parfaitement entretenus. Là où il n'y a pas de vergers abondent thyms, romarins, buissons épineux et chardons. Quelques fleurs réussissent à mettre un peu de couleurs dans ce milieu minéral.








 
Les pneus sont attendu en milieu d'après midi et Pacal, puisque tel est son nom, nous propose sa voiture de courtoisie et nous conseille d'aller visiter le village de Los Molinos, à une dizaine de kilomètres.
Nous passerons, avant, un moment au marché du mardi qui se tient le long du rio. Quelques oranges et tomates se retrouvent ainsi au fond du réfrigérateur.
Los Molinos est surtout célèbre ici pour l'impressionnant ravin creusé par le ruisseau qui traverse le village.



Nous nous promenons au milieu des ruelles, flânant pour passer le temps. Comme dans nombre de villages que nous avons traversés, les avant-toits des belles maisons sont souvent très travaillés.




Et pas de doute sur l'origine du nom du lieu.


De retour à Alcorisa, je profite du Wifi municipal, à la terrasse d'un des deux cafés adjacents à la mairie, pour contacter mon assurance, l'assistance, et prendre connaissance des mails et SMS.
Retour au garage, déjeuner, sieste et vers 16 heures, après moult congratulations avec tout le personnel du garage, et le règlement d'une facture dont le montant aurait facilement été du triple chez nous, nous reprenons la route, passant prudemment ce funeste carrefour où les traces de freinage du Mercos sont encore visibles.

Premier arrêt à Valderrobres, un petit tour dans cette cité de caractère au castillo, jumelé avec l'église, qui est un des plus beau d'Aragon.

http://www.spain.info/fr_FR/que-quieres/ciudades-pueblos/otros-destinos/valderrobres.html








D'autres endroits, tout aussi intéressants.


Nous utilisons l'aire de service, gratuite, située sur le parking où les camping-cars sont les bienvenus, et où nous passerons la nuit.


Mais l'orage qui menace depuis quelque temps finit par ouvrir les vannes d'une pluie battante. Nous avons juste le temps de regagner notre refuge à roues ( avec deux pneus neufs ...) et de nous installer pour un apéro bien mérité.

Mercredi 10 mai
Une bonne nuit, réparatrice, même si tourne dans la tête images et bruits de l'accident.
Nous faisons quelques courses dans la ville, puis repartons vers Beceite qui était notre destination initiale. Et nous faisons bien ...

Ce joli village offre de nombreuses randonnées. Nous avons choisi celle dite d'El Parrizal. Elle permet de remonter sur 4 kilomètres, le cours de ce torrent qui a creusé d'impressionnantes et très étroites, gorges.

 http://www.spain.info/fr_FR/que-quieres/ciudades-pueblos/otros-destinos/beceite.html







Une belle ballade, extrêmement dépaysante, un peu sportive, qui nous prendra pas loin de 4 heures.

L'occasion, aussi, de quelques rencontres animalières.


Nous descendons ensuite vers la méditerranée que nous rejoignons à hauteur de Miami Playa. Cette partie de la côte est vraiment défigurée par une architecture hideuse, avec l'impression d'être en ville plutôt qu'au bord de la mer.
Nous traversons donc Tarragone sans marquer d'arrêt, et remontons dans l'arrière pays.
A notre habitude, c'est au parking du cimetière d'El Pla de Santa Maria, un peu après Valls, que nous passerons la nuit, au calme l'espérons nous.
Jeudi 11 mai
C'est un camion qui, par trois fois, vers 2, 3 puis 4 heures du matin, est venu décharger je ne sais trop quoi, a un peu perturbé notre sommeil.
Dommage, car l'endroit est pratique et facilement accessible.
Lever 9 heures, la météo est grise et pluvioteuse, pas très réjouissant !
J'ai prévu une journée de transition, le but étant d'éviter la côte et en particulier Barcelonne, et rejoindre la Costa Brava vers Arenys d'el Mar.
Nous le faisons en passant par Igualda, Manresa, Moia et Tona.
En dehors du temps qui s'améliore peu à peu au cours de la journée, la route n'est pas très intéressante.
Ce soir, un arrêt camping est prévu, il se fera à Playa de Aro, au camping Vall d'Or. C'est un établissement très simple, calme, situé en bord de plage, au prix très raisonnable.

http://www.campingvalldor.es/fr/
La douche, bien chaude, et longue, longue, nous fait le plus grand bien ...
Vendredi 12 mai
Depuis quelques jours, Domi est un peu enrhumée, cette nuit n'a pas arrangé la situation.
Nous partons donc tous les deux, Igor et moi, pour rejoindre le cœur de ville, à environ 3 kilomètres, où se tient le marché hebdomadaire. Surtout occupé par des marchands de fringues et de babioles, il propose tout de même quelques étals de fruits et légumes, de charcuteries et une rôtisserie aux odeurs très appétissantes.
Je fais l'achat de quelques fruits, de tomates bien mûres, et au retour, d'un plat cuisiné de boulettes et pommes de terre, dans un restaurant proposant toute une variété de plats à emporter.
Nous levons le camp vers 15 heures et rejoignons Bégur où la côte, plus accidentée, est donc moins construite.

http://www.spain.info/fr_FR/que-quieres/ciudades-pueblos/otros-destinos/begur.html
Grâce à l'appli bien connue, Park4Night, nous trouvons un coin superbe au Cap Nègre, surplombant la mer, dans un quartier résidentiel désert en cette saison.


Nous descendons jusqu'à l'eau, pas de plage, que des rochers, mais le but n'était pas la baignade.


Puis une petite promenade nous permet d'observer, au loin, Estartit, les Iles Médès et même la côte jusqu'à Cadaquès.

En regagnant le Mercos, nous discutons avec un couple de français, arrivé en moto et scooter, et qui habite le village.
Il nous font découvrir deux "calas" voisines, Aiguafreda et Sa Tuna, puis nous invitent pour un apéro chez eux, qui durera jusqu'à 22 heures.
 Merci Nathalie et Daniel !




Puis nous regagnons notre bivouac pour une nuit d'un calme absolu.

Samedi 13 mai

Il fait grand beau ce matin, et la vue de notre "chambre" est superbe : la mer, bien sur, et de l'autre côté de la baie, Estartit, les îles Médes, et encore plus loin, Cadaqués.
Nous passons la matinée à visiter le village de Bégur. Très joli, il est caractérisé par de belles maisons, construites par les Indios, émigrés qui, après avoir fait fortune à Cuba, sont revenus finir leur vie ici.






La montée vers les ruines du Castillo est rude



et réserve quelques surprises. Ici, les voitures montent les escaliers ?


Là aussi, la vue porte loin.


Nous déjeunons sur le port de l'Escala, puis nous allons jusqu'à Port de la Selva, autre coup de cœur de ce voyage.

http://www.cbrava.com/fr/tourisme/port-de-la-selva/







Nous y sommes surveillés par les habitants.

Un grand parking permet de stationner et de bivouaquer. La ballade dans ce port indemne du tourisme de masse est agréable, le dîner tapas que nous y faisons, aussi.

Dimanche 14 mai

Étonnamment pour un bivouac en ville, nous avons passé une nuit très calme.

 

Le supermercat présent sur cette place offre de bons croissants pour le petit déjeuner, la journée commence bien.
Le temps est orageux ce matin, lourd et menaçant.
Nous commençons aujourd'hui le trajet de retour. Nous suivons la jolie route côtière, très sinueuse, mais offrant de beaux panoramas sur tous les villages côtiers, Colera, Port Bou, puis c'est la France et Cerbère, Banyuls, Port Vendre où nous déjeunons au dessus du port, où les bateaux de croisière ont fait leur retour.

 

Un arrêt à Collioure pour fait l'emplette d'anchois chez Roques,

http://www.anchois-roque.com/

et nous filons sur Narbonne où notre petite-fille participe à une compétition régionale de Nage Synchronisée à laquelle nous assistons, le cœur battant et fiers comme tout !
Nous pousserons jusqu'à Homps pour un dernier bivouac au bord du Canal du Midi, ce que nous faisons souvent.

http://www.grand-carcassonne-tourisme.fr/fr/decouvrir-haut-minervois/villages-minervois/homps.php


Après l’abatage des platanes malades le long du canal, les replantations vont bon train.


Lundi 15 mai
Les derniers kilomètres paraissent toujours longs, c'est encore le cas. Nous évitons Toulouse en passant par Caraman, Verfeil et Villemur et nous déjeunerons à la maison vers 13 heures.
Dès demain, je contacte l'assurance pour la suite à donner à l'accident aragonais, afin que la blessure du Mercos soit soignée au plus vite.
Juin se profile, et ça m'étonnerai que l'on reste à la maison ...

 En vrac :
- Les stations indépendantes proposent un G.O. moins cher que chez les distributeurs de marque. En étant attentif, on trouve ce carburant en dessous de 1 € le litre.
- En dehors des zones très touristiques, pas de problème pour bivouaquer. Hors saison, c'est encore plus facile. Ne pas hésiter à demander conseil auprès des policiers locaux, en général très serviables et compréhensifs. 
- Beaucoup d'aires de service sont à disposition, le plus souvent gratuites, même dans de petites villes. 
- Dans les "panaderias", le pain est souvent ... comment dire ... pas terrible ! A contrario, dans les grandes surfaces, il est très correct.
- De même, les "carnicerias" proposent un choix très restreint à base de poulet et de porc, dont on voit (et sent ...) les élevages industriels un peu partout. Nous avons privilégié les viandes marinées bien épicées, et les chorizos poêlés.
- Beaucoup de restaurants , certain à moins de 10 € le menu complet.  Mais les bars à tapas restent notre choix privilégié pour avoir l'ambiance typique des soirées espagnoles.
- Évidement, les oranges sont particulièrement goûteuses et sucrées. Ne pas hésiter à choisir celles ayant une peau irrégulière et tachée, ce sont les moins chères et les meilleures.
Les avocats espagnols sont également délicieux.
Privilégier les achats de fruits et légumes sur les marchés de plein vent. Les étals regorgent de bons produits.
- Bien sur, Park4Night ou Campercontact (entre autres) sont utiles et bien renseignés sur l'Espagne.
- Pour la première fois, j'ai utilisé l'application GPS gratuite "Here we Go". Je l'ai trouvé très performante, rapide et facile.
 







5 commentaires:

  1. Bonjour,
    Merci Papyluc pour ce très beau reportage. J'ai retenu quelques beaux villages aragonais pour une future balade.
    Dommage que votre voyage ait été gâté par quelques péripéties d'ordre pneumatique et mécanique mais fort heureusement sans blessés.

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  2. Bonjour
    Merci pour ce reportage.
    Claude et Annie

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  3. merci pour ce nouveau reportage; toujours aussi intéressant !
    un voyage qui n'a pas été de tout repos ! heureusement que la mercos et vous deux vous en soyez sortis sans trop de bobos !

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  4. Merci pour m'avoir fait voyager avant d'aller me coucher... J'ai pu replonger dans mes souvenirs de voyages espagnols grace a vous...

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  5. Wow, ce sont des images incroyables qui font rêver... L'histoire des pneus voiture m'a fait beaucoup rigoler, je dis toujours que chaque voyage doit avoir ses anecdotes. Merci de partager aussi ces moments plus obscurs avec la communauté de voyageurs.

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