mardi 14 mai 2013

Retrouvailles

Nous avions fait la connaissance de Véro et Bernard lors d'une édition des Gastronomiques de Vassivières. La rencontre avait été agréable.

Lors d'un road-trip qui m'avait mené jusqu'en Belgique, j'avais bénéficié chez eux, dans le Cher, d'une étape et d'un accueil vraiment amical.

Les circonstances faisant qu'ils se sont rapprochés de notre sud-ouest, nous avons repris contact, et décidé de profiter des cinq jours offerts par ce grand week-end du 8 mai, pour faire une ballade catalane à deux popo's.

Rendez-vous est pris pour le mercredi midi, à Narbonne.

Nous partons dès le mardi, pour faire une partie de la route avant la nuit. J'ai programmé Monsieur Garmin  pour l'aire camping-car de Mazamet. Celle-ci est occupée, à notre arrivée, par le cirque AMAR !

Repli stratégique vers le cimetière tout proche : un joli plat, de l'eau, des toilettes, et un grand calme.



Le lendemain matin, après un petit crochet pour admirer le site de Minerve




nous finissons la route et retrouvons nos amis comme prévu.L'itinéraire prévoit de leur faire découvrir un peu de la Catalogne que nous aimons tant.
A quelques kilomètres de Narbonne, nous prenons notre premier repas en commun au bord de l'étang de Bages.



Nous continuons vers  Leucate, pour un arrêt au port ostréicole où nous achetons quelques huîtres, puis descendons vers le sud par la côte.
Canet, Saint Cyprien, Argelès, beaucoup de monde, c'est logique. Nous voulions passer quelques instant à Collioure, impossible tant l'affluence est grande.
Nous poussons donc jusqu'à Port Vendres où nous connaissons un petit bivouac en bord de plage, vers la jetée.
 Après un petit tour au bord de l'eau



Nous nous y installons alors que les premières gouttes tombent d'un ciel de plus en plus menaçant. En effet, une petite pluie nous oblige à sortir le store, et nous nous abritons entre nos véhicules



 pour un petit dîner d'huîtres et champagne !


Vous remarquerez que, même si nous nous laissons aller à notre penchant naturel pour la bonne chère, nous n'en faisons pas moins attention à la santé de nos artères.

Jeudi matin, même si le temps n'est pas au beau, il ne pleut plus. Une petite ballade pédestre nous permet de prendre de la hauteur sur notre lieu de bivouac, puis nous amène jusqu'au Cap Béar, au milieu d'un foisonnement de fleurs.





C'est sur un site bien connu de ceux qui fréquentent ce coin, la Chapelle de la Salette, et au milieu des vignes, que nous prendrons notre repas de midi.
 



 
La vue est plongeante, au dessus de Banyuls, et une bonne partie de la côte vermeille s'offre à nous. Magnifique !



L'étape de ce soir est programmée au camping Cadaquès, à Port Lligat, où nous avons déjà fait halte.



Les bivouacs en sauvage étant facturés 150 € par les carabiniers, et ce camping étant le seul, les tarifs deviennent vraiment prohibitifs. Mais le lieu est agréable, propre, et commode pour visiter Port Ligat et sa célèbre maison de Dali d'un côté, et Cadaquès de l'autre, le tout à pied.

C'est ce que nous ferons, en cette fin d'après-midi pour l'un,





 le lendemain matin pour l'autre.





Pas question d'une remontée vers le nord par la côte, et de risquer des embouteillages monstres, nous décidons de couper jusqu'à La Jonquera, la prochaine destination étant la montagne des Albères.

Nous arrivons sans encombre à la frontière, faisons quelques emplettes, et déjeunons au bord de la rivière, un peu frigorifiés



Il faut  pousser jusqu'au Boulou pour ensuite entrer dans la montagne. Nous mettrons une heure et demie pour nous sortir du piège du Perthus ! Une foule impressionnante se presse dans les dizaines de magasins, la route est saturée, et notre patience mise à rude épreuve
 



Mais la récompense est au bout du chemin, celui de la Tour Massane en l'occurence, que nous rejoignons par Montesquieu des Albères, Villelongue dels Monts, et Sorède. Quelques kilomètres après ce dernier village, une petite route à droite nous fait passer à Lavall, puis un mauvais chemin blanc se termine par un petit parking où nous passerons une bonne nuit.


Le repas de ce soir est un vrai réveillon. Mamydomi a fait péter un de ses "pâtés jaunes", tandis que Bernard nous offre un tour d'horizon des jambons espagnols, le tout arrosé d'un petit Rioja Marques de Caseres. Un bon moyen pour s'endormir rapidement...


Vendredi matin, petite promenade aux alentours pour se mettre en jambe,



puis nous redescendons vers la civilisation. Nous déjeunons à Villelongue dels Monts, sur un joli petit parking en plein centre.



Nous avions lors d'un précédent séjour, découvert La Belle Auriole, un camping à la ferme assez extraordinaire, au milieu de nulle part, au dessus de Salses le Château. J'avais envie de retrouver l'endroit, sans aller dormir à la ferme pour cette fois.

Nous nous dirigeons donc vers Opoul Périllos, passons le village, nous arrêtant aux ruines du château pour profiter du panorama magique sur l'Etang de Leucate




 puis continuons jusqu'au vieux village de Perillos.


 Nous espérions pouvoir y bivouaquer, mais la tramontane, qui s'est levée depuis ce matin, nous chasse.


Nous trouverons un coin de garrigue un peu abrité, en redescendant, et en prenant, à mi-hauteur, le chemin de la Belle Auriole. Nous dépassons la ferme de quelques centaines de mètres et nous cachons parmi les arbustes


Nous serons, ce soir, sous la protection de sa majesté Canigou



Même avec le vent, ce fut une belle et bonne nuit.  

Déjà dimanche, il faut penser au retour. Avant de quitter ce coin hors du temps, nous faisons un crochet par la Belle Auriole ou nous discutons un long moment avec les propriétaires, et leur achetons Banyuls et miel de romarin.
C'est un endroit qui se prêterait bien à un rassemblement de popo's. Peut-être une idée à creuser...

Avant de prendre la route du retour, nous repassons au port ostréicole de Leucate, et nous y dégustons force huîtres, moules et palourdes, arrosées d'un petit verre de Picpoul bienvenu.


Nos popo's, qui ont sympatisés, prennent leur dernière pose côte à côte



C'est là que nous nous séparons, Bernard pouvant enfin faire parler la cavalerie de son 1900 DG après avoir piaffer derrière le Pépère et les 50 cheveaux de son CS diesel.

Un petit SMS de part et d'autre pour confirmer nos arrivées respectives sans encombre.
Le week-end est clos.

Ah, j'oubliais, ce week-end n'aurait pas été aussi réussit sans la présence  amicale de  l'adorable  Chiffon














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