Quoi de plus jouissif, pour un propriétaire de popo, que le départ pour de nouvelles aventures, de nouvelles découvertes et de nouvelles rencontres.
C'est donc avec un plaisir renouvelé que, après avoir passé deux jours à préparer et charger le Pépère, nous prenons la route pour un grand tour dans le Jura, que nous avons déjà traversé sans nous y arrêter vraiment.
Le plaisir est d'autant plus grand que nous allons retrouver Véro et Bernard, fidèles de T3Zone, qui y ont une maison de famille, et nous y ont convié.
En attendant, une première étape est prévue en Ardèche, chez notre fiston et sa petite famille, où nous resterons quelques jours.
La route empruntée est familière, après Villefranche de Rouergue, voici Rodez.
A Laissac, nous bifurquons afin d'éviter l'A75, où le 1600D du Pépère ne permettrait pas de rouler en sécurité. Nous suivons la vallée du Lot, ici appelé Olt, passons le si joli village de Saint Laurent d'Olt, et faisons la halte-déjeuner au plan d'eau de Booz, où nous avions déjà passé un moment :
Un peu avant Mende, un événement important dans la vie du Pépère, que j'immortalise :
Nous voilà avec un popo tout neuf !!!
Nous arrivons sans encombre à destination et retrouvons avec plaisir la famille, autour d'un apéro rafraîchissant bien mérité.
Samedi 3 août :
Et il y en a 7 ou 8 comme ça !
Nous avons prévu l'après-midi sur le thèmes des lacs. Bien sur, nous avions été avertis que, à cette époque de l'année, nous risquions de trouver du monde. Et en effet ! Il y a peu d'accès aux bords de l'eau, la plupart sont aménagés pour le tourisme de masse, et donc...
Nous insisterons, jusqu'à traverser un camping de la mort, celui du lac de Narlay, pour une baignade rapide, poursuivrons par les lacs d'Illay, de Chambly, du Val, surplombons celui de Chalain et son camping gigantesque
Direction le lac Chalain, nous avons décidé de jouer les touristes, de toute façon il est difficile de faire autrement.
Nous profitons du beau temps pour une première ballade jusqu'à Château-Chalon qui surplombe notre bivouac. Là, depuis ces hauteurs, nous découvrons les vignes qui produisent, entre autres, les fameux vins jaune et vins de paille, et la petite ville de Voiteur.
Les deux popos attendent sagement notre retour, et semble, vus de haut, brouter paisiblement dans leur pré.
Le bonhomme inspire confiance
Nous resterons raisonnables, tastant juste la quantité nécessaire à notre choix. Ce sera un peu de vin de paille, à la couleur dorée et aux parfums envoûtants.
Retour à la station, très animée en cette veille de week-end.
Je profite du spot wifi de l'O.T pour recevoir et envoyer quelques mails, puis nous rejoignons le parking de Dappes, à quelques kilomètres, d'où nous partirons demain matin, si possible de bonne heure, pour monter jusqu'au sommet de la Dole.
A mi-pente, nous apercevons le dôme-radar qui matérialise notre but
La pente est rude, mais le spectacle est superbe. Nous ne sommes pas les seuls à être fatigués quand nous arrivons en vue du sommet.
Curiosité de l'endroit, la présence de ces murettes de pierre sèche, qui ont été reconstruites, et qui forment une sorte de muraille de Chine, sauf que nous sommes en Suisse !
Retour au Pépère vers 13 heures
trente, étirements, bon déjeuner et petite sieste.
Nous redescendons ensuite jusqu'aux Rousses, et pendant que Mamydomi fait un peu de shopping, je répare la pompe immergée qui ne fonctionnait plus depuis ce matin.
La ville me fait penser à Annonay, allongée et encaissée le long de la Bienne, usines et ateliers nichés le long de l'eau.
Quelques jardins potagers en terrasses, aussi, dont l'un où un papy ramasse ses pomme de terre !
Nous aurons tout de même fait trois bonnes heures de marche dans la journée, la récompense se trouve au petit camping du Martinet, avec une bonne douche chaude.
Vendredi 2 août :
Après quelques jours en famille, nous
sommes repartis en ce vendredi après-midi, afin d'éviter de rouler
ce week-end dans la vallée du Rhône où Bison Futé prévoit du
rouge foncé !
Et en effet, pas de problème de
circulation sur la RN7 que nous suivons jusqu'à Vienne, avant de
bifurquer vers le nord-est. J'ai prévu notre premier bivouac dans
les gorges de l'Ain, nous sommes toujours attirés par l'eau.
Et nous trouvons notre bonheur au Plan
d'eau de Merpuis, sur la rive gauche, pas très loin de Poncin.
Un petit parking quasi vide, une aire de pique-nique herbeuse où le pépère trouve sa place, et une mini-plage qui nous permet derechef de nous rafraîchir après ces trois heures de route.
Un petit parking quasi vide, une aire de pique-nique herbeuse où le pépère trouve sa place, et une mini-plage qui nous permet derechef de nous rafraîchir après ces trois heures de route.
On installe le campement et, après une
petite anisette, nous dînons rapidement avant de profiter de la
fraîcheur qui commence à se faire sentir au bord de l'eau.
Samedi 3 août :
Première nuit un peu agitée ! Après l'arrivée d'un groupe de d'jeuns venus faire la fête au bord du lac, et n'étant pas amateurs de la même musique (boum, boum...), nous avons replié le campement et déménagé. Heureusement, quelques centaines de mètres plus loin, un autre parking en bord de lac nous attendait.
Là, malgré quelques gouttes pendant la nuit, nous dormirons comme des loirs.
Nous prenons notre temps et nous ne
levons le camp qu'à dix heures passées. Il s'agit de remonter les
gorges de l'Ain par la rive gauche en direction du lac de Vouglans.
Ces gorges ne sont pas, géologiquement,
très spectaculaires. Pas de hautes falaises, pas de rapides
torrentueux. La route se fait, de viaducs (comme celui de Cize à deux
étages, le train en haut, les autos en bas) en barrages,
jusqu'à celui de Vouglans, vraiment impressionnant.
Un peu partout sur le trajet, après la zone touristique où nous venons de passer la nuit, je repère de nombreux spots qui doivent permettre, au bord de l'eau ou pas, quelques bivouacs tranquilles
jusqu'à celui de Vouglans, vraiment impressionnant.
Un peu partout sur le trajet, après la zone touristique où nous venons de passer la nuit, je repère de nombreux spots qui doivent permettre, au bord de l'eau ou pas, quelques bivouacs tranquilles
Nous faisons un arrêt ravito à
Thoirette, où nous profitons de l'aire de services pour refaire le
plein d'eau.
Nous choisissons, pour déjeuner, de
monter au belvédère qui permet de découvrir, d'une part le barrage
de Vouglans vu de haut, et d'autre part la vallée aval qui offre un
panorama superbe.
Là aussi, on peut passer la nuit sur
les multiples plats herbeux servant de parking.
Déjà fatigué, Mamydomi me surprend en pleine sieste.
Déjà fatigué, Mamydomi me surprend en pleine sieste.
Nous poursuivons la route par Moirans
en Montagne, capitale du jouet en bois, vers le Saint-Tropez du lieu, la plage de la Mercantine à
Maisod.
Là, tous les touristes que nous n'avions pas vu ailleurs sont rassemblés, des centaines de voitures, des dizaines de grands blancs. Nous avons vu, nous fuyons !
Après une bonne dizaine de kilomètres de pistes caillouteuse entre Auge et Barésia, nous trouverons notre bonheur au Gringalet, un peu après Barésia sur l'Ain.
Un cul de sac résidentiel, calme, où nous nous installons au bord de l'eau, (en suivant le petit chemin blanc, à gauche de la placette où trône le local à conteneurs).
Là, tous les touristes que nous n'avions pas vu ailleurs sont rassemblés, des centaines de voitures, des dizaines de grands blancs. Nous avons vu, nous fuyons !
Après une bonne dizaine de kilomètres de pistes caillouteuse entre Auge et Barésia, nous trouverons notre bonheur au Gringalet, un peu après Barésia sur l'Ain.
Un cul de sac résidentiel, calme, où nous nous installons au bord de l'eau, (en suivant le petit chemin blanc, à gauche de la placette où trône le local à conteneurs).
Dimanche 4 août
Bonne nuit, calme, jusqu'à 7 heures où
un bon orage tambourine sur le toit, et nous réveille un peu
brutalement.
Beaucoup de bruit, mais, là où nous
sommes pas trop de pluie. Plus tard, nous trouverons des routes
vertes de feuilles hachées menues par la grêle...
Première étape : les cascades du
Hérisson.
Très, très fréquentées, mais inévitables tant elles sont vantées partout. Et c'est vrai qu'il y a du monde, mais aussi que le site est étonnant.
Nous mettrons trois heures pour faire l'aller retour. Je recommande de bonnes chaussures, surtout après la pluie qui avait rendu les pierres très glissantes.
Très, très fréquentées, mais inévitables tant elles sont vantées partout. Et c'est vrai qu'il y a du monde, mais aussi que le site est étonnant.
Nous mettrons trois heures pour faire l'aller retour. Je recommande de bonnes chaussures, surtout après la pluie qui avait rendu les pierres très glissantes.
Et il y en a 7 ou 8 comme ça !
Nous avons prévu l'après-midi sur le thèmes des lacs. Bien sur, nous avions été avertis que, à cette époque de l'année, nous risquions de trouver du monde. Et en effet ! Il y a peu d'accès aux bords de l'eau, la plupart sont aménagés pour le tourisme de masse, et donc...
Nous insisterons, jusqu'à traverser un camping de la mort, celui du lac de Narlay, pour une baignade rapide, poursuivrons par les lacs d'Illay, de Chambly, du Val, surplombons celui de Chalain et son camping gigantesque
La solution est de s'éloigner de ces
zones touristiques, et nous choisissons le petit village de Blye, peu
après Chatillon.
Nous mettrons longtemps avant de
trouver un lieu de bivouac à notre goût.
Mais la persévérance paie, nous suivons dans le village, la direction « Barrage », tournons à droite au premier carrefour, et au fin fond d'un chemin de terre, trouvons une jolie plate forme en herbe, sans doute fréquentée par des pêcheurs, et l'Ain tout proche.
Ce dernier me servira de baignoire, la fraîcheur de l'eau sera royale pour effacer les efforts de la journée.
Mais la persévérance paie, nous suivons dans le village, la direction « Barrage », tournons à droite au premier carrefour, et au fin fond d'un chemin de terre, trouvons une jolie plate forme en herbe, sans doute fréquentée par des pêcheurs, et l'Ain tout proche.
Ce dernier me servira de baignoire, la fraîcheur de l'eau sera royale pour effacer les efforts de la journée.
Lundi 5 août :
Nuit très calme, même pas de bruits
d'oiseau, à peine le lointain roulement de l'eau de l'Ain. Il faut
dire que le spot est très « campagne ».
Nous prenons notre temps, et démarrons
le pépère vers 10 heures et demie. Première rencontre de la
journée, un troupeau de belles montbéliardes.
Direction le lac Chalain, nous avons décidé de jouer les touristes, de toute façon il est difficile de faire autrement.
Nous commençons par descendre les VTT,
pour faire le tour du lac, 12 kilomètres sans trop de difficultés,
alternant passages en forêt, pistes cyclables et petites routes.
Nous entrons ensuite dans le domaine de
Chalain (3 €), y trouvons un coin plat et à l'ombre, et y faisons
un bon déjeuner.
Nous reprenons les vélos pour nous
éloigner de la plage surveillée toute proche, surpeuplée et à
l'eau peu avenante, et nous nous installons sur une des prairies qui
bordent le lac.
Nous trouvons quelques m2 d'eau pour nous rafraîchir, l'ambiance est à peu la même que sur plage de Marseillan au mois d'août !
Nous trouvons quelques m2 d'eau pour nous rafraîchir, l'ambiance est à peu la même que sur plage de Marseillan au mois d'août !
Nous passons ensuite l'après-midi sur
nos serviettes, sieste et lecture, repos surtout !
Pas de photos, tout est vraiment trop
laid...
La technique est toujours la même :
repérer sur la carte (1/200 000 maximum) une route qui longe l'eau,
et tourner dans sa direction à chaque petite route ou chemin blanc. Au premier ou
au énième, mais inévitablement, on tombe sur un coin agréable.
Il reste a se mettre en configuration
nuit et...à demain.
Mardi 6 août :
C'est aujourd'hui que nous retrouvons
Véro et Bernard, honorables membres de T3Zone.
Après un passage à Lons le Saulnier pour faire du gas-oil et quelques emplettes, nous nous retrouvons en plein vignoble jurassien.
Après un passage à Lons le Saulnier pour faire du gas-oil et quelques emplettes, nous nous retrouvons en plein vignoble jurassien.
Nous sommes bien sur accueillis
chaleureusement.
La maison familiale étant déjà bien pleine, nous posons les deux popos dans un pré voisin, à l'ombre d'un joli verger.
La maison familiale étant déjà bien pleine, nous posons les deux popos dans un pré voisin, à l'ombre d'un joli verger.
Nous profitons du beau temps pour une première ballade jusqu'à Château-Chalon qui surplombe notre bivouac. Là, depuis ces hauteurs, nous découvrons les vignes qui produisent, entre autres, les fameux vins jaune et vins de paille, et la petite ville de Voiteur.
Les deux popos attendent sagement notre retour, et semble, vus de haut, brouter paisiblement dans leur pré.
L'après-midi se conclue par un bain
relaxant dans la Seille, jolie rivière très, très fraîche, mais
à l'eau cristalline et accueillante.
La journée se termine à la maison, où
Jo, la sœur de Bernard, nous a concocté un dîner de charme. Elle
nous cuisinera d'ailleurs de délicieux repas jusqu'à la fin de
notre séjour, qu'elle en soit chaleureusement remerciée ici.
Mercredi 7 août
Il fallait bien que le temps, jusqu'ici
idéal, se fâche un peu. L'orage est donc arrivé, la pluie avec,
qui tombera sans discontinuer toute la journée.
Ce sera donc une journée découverte
des alentours, riches en sites remarquables, les deux popos à la
queue leu leu bravant les éléments.
Voici la reculée de Beaumes les
Messieurs, bel exemple de ces vallées glacières
caractéristiques du Jura, se terminant par un cirque fermé où, la plupart du temps
surgit de l'eau.
Ici, elle sort des grottes en cascade,
Celles-ci se visitent, et l'entrée n'est pas banale
et son retable doré a fait sa réputation
Le parking de l'église de Frontenay n'est autre que son cimetière ! Calme assuré, bon spot pour bivouac à tendance gothique, feux follets probables !
Même les arbres tortueux participent au décor fantasmagorique
Le château se visite, nous le ferons demain
Autre joli château, celui de Domblans
Ici, elle sort des grottes en cascade,
Celles-ci se visitent, et l'entrée n'est pas banale
L'abbaye voisine est d'un style roman exemplaire
et son retable doré a fait sa réputation
Le parking de l'église de Frontenay n'est autre que son cimetière ! Calme assuré, bon spot pour bivouac à tendance gothique, feux follets probables !
Même les arbres tortueux participent au décor fantasmagorique
Autre joli château, celui de Domblans
Après avoir installés les popos à
leur emplacement champêtre, il faut passer aux choses sérieuses.
François, cousin de Bernard et vigneron réputé nous attend pour
une dégustation des vins du Jura que sa famille produit depuis des
générations.
Le bonhomme inspire confiance
Nous resterons raisonnables, tastant juste la quantité nécessaire à notre choix. Ce sera un peu de vin de paille, à la couleur dorée et aux parfums envoûtants.
Et après un dîner de nouveau concocté
par Jo, nous regagnons nos chambrettes à roulettes pour une bonne
nuit reposante.
Jeudi 8 août
La pluie à cessé ce matin, nous en
profitons pour nous balader au milieu des vignes et des villages
environnant. Nous marcherons 3 heures pour 8 kilomètres d'une belle
promenade.
Déjeuner en famille, puis, la pluie
étant de retour, nous choisissons de visiter le château de
Frontenay que nous avions découvert de l'extérieur.
Celui-ci se visite sur rendez-vous,
tous les jeudis à partir de 16 heures. C'est un lieu privé, et
c'est l'actuelle propriétaire qui nous accueille. Cette charmante
vieille dame, à la classe toute aristocratique, nous fera passer un
moment délicieux, nous entraînant dans l'histoire de sa famille,
propriétaire des lieux sans discontinuer depuis près de 6 siècles !
http://www.chateaudefrontenay.com/
http://www.chateaudefrontenay.com/
La journée se termine chez Dédée à Nevy/Seille toute proche (réservation indispensable),
bistrot typiquement jurassien, autour d'une planchette et d'une bière
jurassienne. Une très bonne soirée, entre amis, qui nous mène
jusqu'à minuit.
Vendredi 9 août
Le soleil brille enfin de tous ses feux
ce matin, et, à l'instar de Bernard, je profite du moment d'inconscience qui suit le lever pour
me laver dans la Seille qui est au fond de notre pré. L'eau doit
frôler les 15°, mais le temps de s'en rendre compte, la toilette
est faite !
Après un dernier au revoir à tous ces
gens qui nous ont reçu avec autant de gentillesse, nous reprenons la
route.
Le but est de rejoindre la montagne
jurassienne. Nous retraversons Château- Chalon,
puis choisissons le parking du cimetière de Morez pour un bon déjeuner (ce parking pouvant servir de bivouac, avec eau et toilettes),
et arrivons Aux Rousses.
puis choisissons le parking du cimetière de Morez pour un bon déjeuner (ce parking pouvant servir de bivouac, avec eau et toilettes),
et arrivons Aux Rousses.
Il est 14 heures 30, nous passons à
l'Office de Tourisme pour acheter les trois topoguides des randos que
nous souhaitons faire.
La première nous permet de faire le
tour du Fort des Rousses, et de découvrir notre nouvel
environnement.
Nous nous attardons sur le site d'accro-branche et d'escalade, les enfants s'y régalent
Nous nous attardons sur le site d'accro-branche et d'escalade, les enfants s'y régalent
Retour à la station, très animée en cette veille de week-end.
Je profite du spot wifi de l'O.T pour recevoir et envoyer quelques mails, puis nous rejoignons le parking de Dappes, à quelques kilomètres, d'où nous partirons demain matin, si possible de bonne heure, pour monter jusqu'au sommet de la Dole.
Nous sommes un peu proche de la route,
mais nous parions sur un trafic réduit la nuit.
Samedi 10 août :
Pari gagné, peu de circulation la
nuit, nous avons pu dormir.
Par contre pour le départ de bonne
heure, c'est raté ! On commence la montée vers 9 heures et
quart, pour les chamois, c'est raté aussi...
A mi-pente, nous apercevons le dôme-radar qui matérialise notre but
La pente est rude, mais le spectacle est superbe. Nous ne sommes pas les seuls à être fatigués quand nous arrivons en vue du sommet.
La descente se fait par l'autre
versant,
là aussi des bovins très nombreux, mais là, attention, le petit veau tète et la mère n'a pas l'air commode.
là aussi des bovins très nombreux, mais là, attention, le petit veau tète et la mère n'a pas l'air commode.
Curiosité de l'endroit, la présence de ces murettes de pierre sèche, qui ont été reconstruites, et qui forment une sorte de muraille de Chine, sauf que nous sommes en Suisse !
Nous redescendons ensuite jusqu'aux Rousses, et pendant que Mamydomi fait un peu de shopping, je répare la pompe immergée qui ne fonctionnait plus depuis ce matin.
Heureusement, juste un fil débranché
à hauteur d'un domino, ça fonctionne à nouveau, yesssss …
On se retrouve à la terrasse d'un café
de la station pour un rafraîchissement, et nous convenons qu'il y a
vraiment beaucoup de monde. Au village et sur le parcours des randos.
Et ça, sauvages comme nous sommes, ça le fait pas...
Après conciliabule, la décision est
prise d'écourter notre séjour dans ces hauteurs très fréquentées.
Nous quittons donc les Rousses vers Lamoura où nous savons pouvoir
faire le plein d'eau, puis nous empruntons la RD 304 vers le Haut
Crêt. Après quelques kilomètres , nous trouvons un petit chemin,
et, sous un tilleul majestueux, un joli bivouac. Bonne nuit !
Dimanche 11 août :
Pour du calme, ce fut du calme. A peine
un lointain aboiement ce matin, mais bien après huit heures.
Nous reprenons la route à 10 heures
trente, vers Saint Claude. Soudain, sur cette route fort peu
fréquentée, à la lisière d'un bois...
Nos premiers chamois, tranquilles, à
peine dérangés par le bruit du Pépère.
La descente vers Saint Claude, notre prochaine étape, est impressionnante, nous perdons 400 mètres en quelques tours de roue.
La ville me fait penser à Annonay, allongée et encaissée le long de la Bienne, usines et ateliers nichés le long de l'eau.
Quelques jardins potagers en terrasses, aussi, dont l'un où un papy ramasse ses pomme de terre !
Elle affirme sa double vocation,
pipière et lapidaire.
Un coup d’œil sur la ville, certains de ses toits sont de style bourguignon
La cathédrale et son tombeau de Saint Claude, bien sur :
Le temps s'est mis au grand beau, il fait chaud et certains se rafraîchissent comme ils peuvent
Un coup d’œil sur la ville, certains de ses toits sont de style bourguignon
Le temps s'est mis au grand beau, il fait chaud et certains se rafraîchissent comme ils peuvent
La suite de la journée sera placée sous le signe
des cascades, nombreuses dans les gorges des ruisseaux torrentueux
alimentant la Bienne.
Nous irons voir celle des Combes, qui sourd du rocher, où
Lamartine venait souvent méditer,
puis celle de la queue de cheval, sans doute la plus impressionnante par sa hauteur, près de soixante mètres en deux rebonds,
enfin celles du Flumen, jumelles, nichées au fond de leur cirque.
puis celle de la queue de cheval, sans doute la plus impressionnante par sa hauteur, près de soixante mètres en deux rebonds,
enfin celles du Flumen, jumelles, nichées au fond de leur cirque.
Nous aurons tout de même fait trois bonnes heures de marche dans la journée, la récompense se trouve au petit camping du Martinet, avec une bonne douche chaude.
Comme c'est dimanche, nous aurons droit,
en plus, au pot de bienvenue, un petit blanc moëlleux d'Arbois, bien sur.
Un spot wifi FON me permet de pianoter sur mon clavier, et la piscine municipale, attenante au camping, nous attends demain matin à partir de dix heures.
Un spot wifi FON me permet de pianoter sur mon clavier, et la piscine municipale, attenante au camping, nous attends demain matin à partir de dix heures.
Avec les deux croissants tout chaud
commandés pour le petit déjeuner, il ne faudrait pas que l'on
s'embourgeoise...
Très vite, les sommets de la chaîne des Puys nous en mettent plein la vue.
Le Puy de Dôme d'abord, en passant non loin de Clermont Ferrand, puis le Plomb du Cantal lors de l'ascension vers Super Lioran.
Petite anecdote en route :
Massiac, à l'entrée du village, apparaît soudainement un gilet jaune sous un képi bleu.
Large mouvement du bras nous intimant l'ordre de nous garer. Vérification des papiers, alcootest, tout ça dans une ambiance bon enfant.
Le gendarme nous explique enfin qu'Aurillac, toute proche, organise, la semaine prochaine, comme tous les ans, le Festival International du Théatre de Rue.
Que ce dernier attire toute une faune, souvent équipée de véhicules ... anachroniques.
Que le Pépère, vu de loin, en fait partie, délit de faciès automobile !
Que vu de près, les occupants, eux ne sont pas suspects.
Donc, circulez et bonne route.
Aurillac, à l'entrée de la ville, apparaît soudainement un képi bleu sur un gilet jaune.
Large mouvement...(voir plus haut). Il y a là, en plus, l'équipe cynophile, et c'est sans doute pas pour chasser le lapin...
Bonjour Monsieur le gendarme, c'est déjà fait, vos collègues de Massiac...
Donc, circulez et bonnes vacances.
C'est bon, on se sent protégé !
Il faudra sans doute attendre minuit pour que le calme vienne, mais je n'ai pas le courage de chercher un coin plus calme. Et puis l'idée d'une baignade demain matin à l'aube n'est pas pour me déplaire.
Malgré le monde venant dîner au snack et en repartant, et avec l'aide du docteur Quiès, nous avons passé une bonne nuit. Départ vers 9 heures, c'est le dernier jour pour cet été.
Lundi 12 août :
Le bain dans l'eau chauffée de la
piscine, alors que la température extérieure est fraîche, après
deux croissants croustillants …. c'est vraiment le pied !
Le camping était très clame, la nuit,
réparatrice. Nous repartons vers 10 heures trente, après avoir fait
plein et vidanges.
On nous a dit beaucoup de bien de
Nantua, ce sera notre prochaine étape, via Oyannax.
Sur cette dernière, pas grand chose à dire, nous la traversons rapidement.
En regardant la carte, Mamydomi repère le petit lac Genin. On tente le coup, l'heure du déjeuner approche.
Sur cette dernière, pas grand chose à dire, nous la traversons rapidement.
En regardant la carte, Mamydomi repère le petit lac Genin. On tente le coup, l'heure du déjeuner approche.
L'accès au plan d'eau n'est pas très
facile, route étroite et pente sévère. Mais le lieu le mérite
bien, un joli lac naturel, pas sauvage car équipé d'un tout petit
camping, d'une auberge qui propose un stationnement pour grand blancs
payant, mais peu de monde sur la plage et les abords.
Alentours, ballades pédestres ou VTT
possibles, un bel endroit pour passer quelques jours avec une petite
famille.
Nous arrivons à Nantua en milieu
d'après-midi, et, en effet, le site est superbe. La découverte
depuis les hauteurs d'où nous venons, la ville et son lac que nous
découvrons en vélo, la belle abbatiale romane, tout est agréable.
Le Pépère, sur son petit bout de parking, fait une rencontre inédite
Puis le bain dans cette eau cristalline, fraîche mais sans plus, un régal. Nous ne sommes d'ailleurs pas les seuls à profiter de la baignade, ni des joies de l'eau douce.
Le Pépère, sur son petit bout de parking, fait une rencontre inédite
Puis le bain dans cette eau cristalline, fraîche mais sans plus, un régal. Nous ne sommes d'ailleurs pas les seuls à profiter de la baignade, ni des joies de l'eau douce.
Cette euphorie est toutefois tempérée
par un coup de fil : un problème de santé dans la famille nous
oblige à écourter notre séjour. Pas d'urgence, mais nous allons
maintenant tailler la route pour arriver à la maison mercredi.
Nous garderons l'itinéraire prévu,
mais sauterons quelques étapes. Celle de ce soir aura lieu un peu
avant Roanne , au bord du petit lac de Joux, tout à côté de
Tarare. Quelques voitures lorsque nous arrivons, pêcheurs et
pique-niqueurs, mais nous sommes seuls dès la nuit tombée.
Mardi 13 août :
Bonne nuit, même si le bruit de la
route se fait entendre dans le lointain, et si le premier pêcheur
est arrivé au lever du jour. Le coin est tout de même
recommandable.
Nous traçons donc la route, qui nous
fera traverser le Massif Central du nord-est vers le sud-ouest.
D'abord le Roannais, puis les monts du Forez et ses jolis villages
Nous faisons quelques détours pour
jeter un œil au Prieuré de Pommiers, imposant, ou à cette curieuse
halle en pierre.
Très vite, les sommets de la chaîne des Puys nous en mettent plein la vue.
Le Puy de Dôme d'abord, en passant non loin de Clermont Ferrand, puis le Plomb du Cantal lors de l'ascension vers Super Lioran.
Petite anecdote en route :
Massiac, à l'entrée du village, apparaît soudainement un gilet jaune sous un képi bleu.
Large mouvement du bras nous intimant l'ordre de nous garer. Vérification des papiers, alcootest, tout ça dans une ambiance bon enfant.
Le gendarme nous explique enfin qu'Aurillac, toute proche, organise, la semaine prochaine, comme tous les ans, le Festival International du Théatre de Rue.
Que ce dernier attire toute une faune, souvent équipée de véhicules ... anachroniques.
Que le Pépère, vu de loin, en fait partie, délit de faciès automobile !
Que vu de près, les occupants, eux ne sont pas suspects.
Donc, circulez et bonne route.
Aurillac, à l'entrée de la ville, apparaît soudainement un képi bleu sur un gilet jaune.
Large mouvement...(voir plus haut). Il y a là, en plus, l'équipe cynophile, et c'est sans doute pas pour chasser le lapin...
Bonjour Monsieur le gendarme, c'est déjà fait, vos collègues de Massiac...
Donc, circulez et bonnes vacances.
C'est bon, on se sent protégé !
Une halte à Murat pour des achats de
fromage d'Auvergne, puis nous traversons Aurillac pour nous arrêter
au bord du lac de Saint Etienne Cantales, où une base de loisirs
nous offrira un bon bain, le bivouac sur un des parkings, et un petit
restau de bord de plage pas si mal que ça !
Il faudra sans doute attendre minuit pour que le calme vienne, mais je n'ai pas le courage de chercher un coin plus calme. Et puis l'idée d'une baignade demain matin à l'aube n'est pas pour me déplaire.
Mercredi 14 août :
Il n'y aura pas de baignade ce matin.
En effet, la température extérieure n'est pas favorable, le petit
matin sur le lac ressemblant à une estampe japonaise tant l'eau
fume ! Le temps de notre petit déjeuner et cette brume
fantomatique s'estompe.
Malgré le monde venant dîner au snack et en repartant, et avec l'aide du docteur Quiès, nous avons passé une bonne nuit. Départ vers 9 heures, c'est le dernier jour pour cet été.
Notre route nous amène à Figeac par
la jolie vallée du Célé, puis nous montons doucement vers les
causses du Quercy. Ça commence à sentir bon l'écurie.
Petit arrêt à Cajarc, nous achetons
un melon au marché de la place qu'ont sans doute fréquenté les trois gloires de la ville, Georges Pompidou, Françoise Sagan et Coluche,
puis, après Puylarroque commence la descente vers les plaines de l'Aveyron, du Tarn et de la Garonne.
Finis les reliefs, mais bonjour les pommes, les prunes, les kiwis, tous ces vergers qui font, entre autre, la réputation de notre département.
puis, après Puylarroque commence la descente vers les plaines de l'Aveyron, du Tarn et de la Garonne.
Finis les reliefs, mais bonjour les pommes, les prunes, les kiwis, tous ces vergers qui font, entre autre, la réputation de notre département.
A midi trente, le Pépère s'arrête
dans la cour. Bienvenue chez nous !
P.S : Je ne remercierai jamais assez VW d'avoir mis dans mon popo ce petit moteur diesel poussif qui, m'interdisant l'autoroute et me rendant les nationales difficiles, m' oblige à emprunter les petites routes de France, et donc à découvrir, à chaque sortie, des endroits de nos provinces plus superbes les uns que les autres.
P.S : Je ne remercierai jamais assez VW d'avoir mis dans mon popo ce petit moteur diesel poussif qui, m'interdisant l'autoroute et me rendant les nationales difficiles, m' oblige à emprunter les petites routes de France, et donc à découvrir, à chaque sortie, des endroits de nos provinces plus superbes les uns que les autres.
Bonjour tombé par hasard sur votre blog, me sens un peu concerné, en effet, j'habite en franche comté ( non loin du jura donc..) et je viens d'acquérir un VW joker T3 1600, à cet effet je me suis inscrit sur le site T3zone.. Voilà tout est dit, enfin presque.. Je vous ai logé sur mon blog ( lorday25.blogspot.fr) je ne manquerai pas de suivre vos publications.. Cordiales salutations
RépondreSupprimerMerci de vous intéresser à nos modestes aventures. Je vous souhaite de vivre les mêmes avec votre Joker, c'est vraiment un petit camion extraordinairement attachant !
SupprimerJ'ai parcouru vos blogs, je suis pantois devant l'exploit sportif que représente vos sorties vélocipédiques. Je suis loin d'avoir tout lu, l'hiver arrivant et nous enfermant au coin du feu,j'aurai tout loisir de partager vos ballades.
Bien cordialement,
Luc
Ah la Franche Comté!!!!
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