lundi 11 mai 2015

Vallée de la Dordogne, mai 2015.

J'ai toujours aimé le moi de mai.

C'est le mois des fleurs odorantes, lilas, aubépine, glycine, premières roses.

C'est aussi le temps des plantations au potager, après avoir redonné vie à la terre.

C'est également le mois des week-ends à rallonge, voir des ponts, les années fastes.

Et donc, des sorties avec la maison à roulettes, souvent proches de la maison, la plupart du temps consacrées à des visites .

Pour ce WE du 8 mai, direction le nord de la région.

Nous traversons les coteaux du Quercy blanc, par Molières, Cazals, Sauzet, traversons le Lot à Castelfranc, pour marquer un premier arrêt Aux Junies, dans la vallée de la Masse.

Le temps de se dégourdir les jambes, nous jetons un œil à l'église de l'ancienne abbaye


Au château, toujours habité


et à l'ancien moulin magnifiquement transformé


La place devant la mairie, ou le petit parking devant l'église, tous deux proposant de l'eau en libre service, feraient de jolis bivouacs.
Mais il est bien trop tôt, et nous continuons la route.

Après avoir pris un bon déjeuner, nous nous arrêtons à Sarlat. Si j'ai déjà visité ce haut lieu touristique, c'est une première pour ma moitié.

Parcourons donc les rues de cette cité médiévale, le nez en l'air.








Igor, très étonné, fait la rencontre de son sosie



Nous passons deux bonnes heures dans la ville, fréquentée bien sur en ce long week-end, mais sans trop.

J'ai prévu, demain matin, la visite des Jardins d'Eyrignac. Leurs propriétaires proposent aux camping-cars de passer la nuit sur leur parking.

C'est ce que nous ferons, au calme, notre petit blanc un peu perdu entre deux  grands blancs.



Samedi matin, dès 10 heures, nous commençons la visite qui durera environ 1 heures et demie.

Ces jardins ne sont pas particulièrement fleuris. Ils valent par la maîtrise de l'art topiaire, c'est à dire la sculpture végétale.

Ce sont des jardins à la française, où la géométrie règne, et où les perspectives sont particulièrement travaillées








Le manoir, joliment mis en valeur, est toujours habité. La même famille en est propriétaire depuis un demi millénaire !


Il y a un beau potager


et plusieurs fontaines qui apporte toute l'eau nécessaire


Même si je suis plus sensible aux jardins fleuris, et au charme déstructuré des jardins à l'anglaise, le travail nécessaire pour arriver au résultat de ce que nous avons sous les yeux mérite à lui seul la visite.

A la sortie, une jolie surprise : un rallye touristique de roadsters anciens, avec quelques modèles mythiques





Il est l'heure de reprendre la route. Nous allons maintenant longer la Dordogne, où, sur quelques kilomètres pas moins de 7 châteaux surplombent fièrement la rivière.

Nous choisissons de passer un moment à Beynac. Nous flânons dans le village. Son château se visite, ce que nous ne ferons pas.

Il est empreint d'une certaine austérité.





Nous continuons et passons par La Roque Gageac, puis Montfort où nous faisons une deuxième halte.


Lui est plus élégant, il est toujours habité et ne se visite pas. Il surplombe un large méandre de la Dordogne, le Cingle de Montfort.


J'ai prévu de bivouaquer dans ce site, mais de l'autre côté de la rivière.

Là, la ferme de Turnac, et ses propriétaires,  nous accueillent de façon très sympathique;




En cette fin d'après-midi, nous avons la visite de plusieurs montgolfières



La journée se termine par un apéro rafraîchissant, accompagné d'un magret séché du cru.

Un pur moment de bonheur.

Dimanche matin, réveil avec les oies


Puis petite randonnée qui nous mène à travers des hectares de noyers, près de la rivière, face au château


Nous repartons avec un peu d'huile de noix et un autre magret séché, le premier n'ayant pas survécu !

Notre dernière étape sera à Domme, à quelques kilomètres de là.

L'entrèe dans la ville est impressionnante


L'intérieur de la bastide serait agréable


si elle n'était défigurée par les boutiques qui y pullulent.

Si certaines sont légitimes et vendent les produits du terroir, la plupart proposent, à travers des vitrines tape à l'oeil,  des gadgets made in RDC qui n'ont rien à voir avec lieu.

Les restaurants se touchent tous, et proposent le même menu à base de foie gras, de magret, et de pommes de terre sarladaises.

Enfin, le petit train diesel met le point d'orgue au mauvais goût.

Heureusement, la vue que permettent les terrasses est un enchantement.



Il est temps de penser au retour.

Après un repas pris au bord du Lac Vert à Catus, dans le Lot, (encore un endroit où nous sommes bienvenus, sur un joli pré, avec des sanitaires à disposition, idéal pour un bivouac), nous filons par l'ancienne RN20 vers la maison.

Il faudra vite remettre le Mercos en état, nous repartons dès mercredi prochain ...



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