Lundi 27 juillet :
Levés aux aurores,
nous finissons le chargement du Mercos, et en route pour l'Auvergne.
Villefranche de
Rouergue, Rodez, Espalion, nous arrivons à Laguiole vers 11 heures
30. Depuis le milieu de la matinée, il pleuviote, et c'est aussi le
cas ici.
Nous bravons les
éléments pour gagner rapidement le magasin des couteaux Calmels
(les seuls vrais Laguiole historiques) dont je possède deux
exemplaires.
En quelques minutes,
et contre 1€ symbolique, ils sont remis à neuf, polis, aiguisés.
Nous flânons un peu
dans la ville, montons jusqu'à l'église, puis regagnons notre
roulotte pour un repas rapide.
Un coup d'oeil à la mascotte de la ville
et nous continuons la
route par Sainte Geneviève sur Argence, où nous avons de bons
souvenirs de fêtes familiales, faisons un arrêt au belvédère
surplombant l'impressionnant barrage de Sarans,
puis à Mur de
Barrez, où nous passons un bon moment dans les ruelles.
C'est ensuite la
traversée de paysages de moyenne montagne, vouée à l'élevage
bovin, où les Salers succèdent aux Aubrac, même si nous croisons
aussi quelques Prim Holsteins.
Nous récupérons la
vallée de la Cère à Vic, puis passons le tunnel du Lioran avent
d'atteindre Murat.
A droite, la route
de Prat de Bouc nous attend pour une dizaine de kilomètres d'une
sacrée grimpette qui nous amènent à la petite station de ski alpin
et de fond.
C'est là que j'ai
prévu de passer la nuit pour être sur place demain matin au départ
de la montée du Plomb du Cantal.
Depuis le début de
l'après midi, le soleil est revenu, ramenant une température
agréable, mais à 1380 mètres où nous sommes, elle plafonne à
17°, avec un vent soutenu. Les shorts laissent la place aux
pantalons, et une polaire est bienvenue, pour une petite
ballade qui nous permet de prendre nos marques.
Peu de monde, le
restaurant du col est pourtant ouvert. Je délaisse le parking de la
station pour installer le Mercos sur celui des cars, un peu plus bas,
où nous sommes rapidement tout seuls.
Pour un premier
bivouac, il est vraiment sauvage !
Le dîner est
bienvenu, suivi d'une petite ballade digestive, aussi bien pour moi
que pour le chien.
Il reste à faire le
lit. A demain !
Mardi 28 juillet
Petit incident ce
matin, mais avec de lourdes conséquences !
Malgré une alerte
il y a quelques temps, j'ai négligé de me faire soigner un ongle du
pied. Et ce matin, en mettant les chaussures, ce dernier s'est
arraché en partie. Saignement, mais surtout douleur intense, qui
m’empêche de mettre les chaussures de marche. Je ne supporte que
les Crocks, et encore.
Donc, au moins en ce
qui me concerne, je fais une croix sur les randonnées prévues, et
en particulier le sommet du Plomb du Cantal prévu ce matin.
Igor boude, très déçu :
D'un autre côté,
avec 11° et des nuages cachant le sommet, c'était pas gagné.
Bref, nous levons le
camp vers 10 heures 30, le pied soigneusement pansé, ce qui me
permet de conduire sans problème. La douleur ne se manifeste que si
il y a contact.
Nous nous dirigeons
vers Saint Flour, traversons Murat que nous connaissions déjà, et
nous nous enfonçons dans la campagne cantalienne, faite de hauts
plateaux presque uniquement dédiés à l'élevage, et donc couverts
de prairies, couleur paille à cause de la sécheresse.
Ce faisant, nous
découvrons le site de Saihant, son château perché et sa cascade,
que je visite clopin-clopan.
Comme c'est l'heure du repas, nous
restons sur le site pour déjeuner et faire une petite sieste.
Puis nous arrivons à
Saint Flour, dans les rues duquel nous passons un moment.
Enfin la journée se
termine au bord de la retenue du barrage de Granval, non sans avoir
admiré auparavant le célèbre viaduc de Garabit.
En cherchant autour
du lac, nous trouvons un bivouac acceptable sur le parking de la
plage de Mallet.
Si mon pied
l'autorise, il est possible que nous cédions à la tentation d'un
tour en canoë, demain, sur le lac.
Mercredi 29
juillet :
Pas de canoë
aujourd'hui, non pas à cause du pied, mais à celle de la météo
qui, depuis le milieu de la nuit, a tournée à la pluie.
Une petite pluie
fine, pénétrante, digne d'un octobre breton, la température aussi
d'ailleurs.
Le pied, lui, va
plutôt mieux, la douleur s'estompe et me permet d'enfiler des
chaussures fermées.
La pluie
tambourinant sur le lanterneau ne nous ayant pas incité à un lever
aux aurores, il est presque 9 heures quand nous attaquons le petit
déjeuner.
Comme c'est jour de
douche chaude, il est presque onze heures quand nous quittons notre
bord de lac opacifié par la pluie.
La destination phare
du jour : Chaudes Aigues, où Mamydomi va se faire plaisir aux
thermes ludiques. Nous y allons en passant par le château d'
Alleuze, aux airs écossais, et sa chapelle.
Pendant les
ablutions de ma douce, et profitant d'éclaircies de plus en plus
fréquentes, je me ballade un peu dans la ville thermale, et m'arrête
un moment devant la star du lieu, la source chaude.
Fin d'après-midi,
il est temps de commencer notre traversée du plateau de la
Margeride. Nous bivouaquons donc à Ruynes en Margeride, tandis que
le ciel se dégage peu à peu.
Randonnée demain ?
Jeudi 30 juillet :
Ce n'est pas encore
le grand bleu, mais le soleil fait des clins d'oeil.
Nous n'étions pas
si mal que ça, sur notre grand parking. Quelques grands blancs,
hollandais, grands-bretons, sympathiques.
Après réunion du
comité de décision, l'escalade du Mont Mouchet est inscrite au
programme. Le site est consacré à l'histoire des maquis, durant la
dernière guerre mondiale. Un mémorial, un musée, où nous
trouverons les renseignements nécessaires sur l'itinéraire de la ballade.
Nous voilà partis
pour deux heures de ballade, pas trop sportive, histoire de ménager
le petit orteil qui se fait de plus en plus oublier.
Sur le chemin, des
myrtilles, pas encore mûres,
et des millions de framboises … Nous en mettons une ventrée, nous n'avions pas pris de boîte, tant pis pour la tarte…
et des millions de framboises … Nous en mettons une ventrée, nous n'avions pas pris de boîte, tant pis pour la tarte…
Le sommet comprend
une table d'orientation, et la vue est imprenable sur 360° :
c'est la récompense.
Le balisage n'est
pas au top, et nous nous mélangeons un peu les pataugas pour
redescendre, mais nous arrivons tout de même à bon port.
L'arrêt suivant est
pour Saugues avec sa Tour des Anglais moyennageuse.
et ses portes donnant sur des lieux inhospitaliers
Nous sommes en manque de fromage/ Aussi nous arrêtons nous à la ferme pour déguster et faire le plein. A noter qu'ici, vous pouvez stationner pour la nuit.
Nous sommes passés en Haute Loire, et les routes, hors départementales, sont comme au siècle dernier !
et ses portes donnant sur des lieux inhospitaliers
Nous sommes en manque de fromage/ Aussi nous arrêtons nous à la ferme pour déguster et faire le plein. A noter qu'ici, vous pouvez stationner pour la nuit.
Nous sommes passés en Haute Loire, et les routes, hors départementales, sont comme au siècle dernier !
C'est aussi ce qui
fait le charme, et le calme, de ces paysages de moyenne montagne.
Nous passons ensuite
par Monistrol d'Allier, puis Saint Privat. Les gorges de l'Allier
sont peu spectaculaires car peu visibles, au moins ici, et nous
passons notre chemin.
Après Cayres, puis
Costaros, nous passons un agréable moment à Arlempdes. Très joli
village, au château impressionnant, la Loire coulant à ses pieds,
un lieu qui mérite le détour.
Nous tentons ensuite
le Lac d'Issarlès, nous sommes déjà en Ardèche, mais ne trouvons
aucun charme à cet endroit entièrement dédié au tourisme.
Nous fuyons donc
vers le mont Mézenc, prochain sommet que nous comptons inscrire à
notre palmarès.
A quelques
kilomètres de là, le petit parking du col de la Clède (1385 m)
fera un superbe bivouac, plus tranquille que ça, tu meurs !
qui a cette particularité là
qui a cette particularité là
Vendredi 31 juillet
Bien sur, à ces
altitudes, il fait un peu frais le matin. Mais cela incite à rester
sous la couette un peu plus longtemps et à profiter du calme de la
montagne.
Lever 9 heures, le
soleil donne déjà et réchauffe rapidement l'intérieur et
l'extérieur.
La monté routière vers le mont Mézenc est splendide
Les plate-bandes d'Aconit mettent une touche bleue bienvenue dans cet univers très minéral.
Nous arrivons sur le parking du col de la Croix de Boutières vers 10 heures et demie.
Peu de voitures, deux camping-cars qui visiblement ont passé la nuit ici.
La monté routière vers le mont Mézenc est splendide
Les plate-bandes d'Aconit mettent une touche bleue bienvenue dans cet univers très minéral.
Nous arrivons sur le parking du col de la Croix de Boutières vers 10 heures et demie.
Peu de voitures, deux camping-cars qui visiblement ont passé la nuit ici.
La montée au mont
Mézenc est facile, une belle promenade accessible aux non marcheurs,
aux enfants et aux personnes âgées, avec tout de même un minimum de capacités physiques.
Commencé dans la forêt de résineux
qui peu à peu s'éclaircit
il se termine sur un tapis de bruyère et de cailloux
Commencé dans la forêt de résineux
qui peu à peu s'éclaircit
il se termine sur un tapis de bruyère et de cailloux
Et le sommet est
vraiment superbe, offrant une vue à 360 ° époustouflante. Même si
le ciel, tout bleu ce matin, s'est rapidement voilé, la vue est
assez dégagée pour distinguer, vers l'est, le Mont Blanc, la Barre
des Ecrins, le Mont Ventoux, entre autres.
De l'autre côté,
tous les sommets du Massif Central sont aussi à portée de vue. Un
régal, dont nous profitons un long moment.
Et Igor n'est pas le dernier a apprécier le panorama !
Une dernière montée vers la croix du Mézenc, sur laquelle, croyance locale, il faut poser la main avant de redescendre
Et Igor n'est pas le dernier a apprécier le panorama !
Une dernière montée vers la croix du Mézenc, sur laquelle, croyance locale, il faut poser la main avant de redescendre
En une demi-heure,
nous sommes de retour au parking. Un petit snack y propose des
galettes à la farine de châtaigne, garnie à la caillette
ardéchoise.
Après avoir complété cet en-cas sympathique dans le Mercos, nous profitons du spectacle offert par les parapentistes s'élançant du col.
Préparation
Décollage
Envol
Il est temps de repartir.
Après avoir complété cet en-cas sympathique dans le Mercos, nous profitons du spectacle offert par les parapentistes s'élançant du col.
Préparation
Décollage
Envol
Il est temps de repartir.
Dans ces contrées,
il ne faut pas raisonner en kilomètres. Pour en faire 25, compter
une heure. Et c'est tant mieux, car cela laisse le temps de regarder
le paysage. Et il y a tant à voir.
Mais cela laisse aussi aux autres le temps de vous regarder passer ...
Mais cela laisse aussi aux autres le temps de vous regarder passer ...
Nous passons Fay sur
Lignon, et faisons une halte à Saint Agrève. La petite ville est
très vivante, et la ville haute, sur son mont Chiniac, avec sa
table d'orientation qui offre une dernière vue sur le Mézenc et le
Gerbier de Joncs,
et ses jolis jardins potagers, est bien agréable.
et ses jolis jardins potagers, est bien agréable.
La dernière étape
de cette première partie de notre voyage nous amène chez notre fiston et sa famille,
près d'Annonay, où nous allons passer quelques jours.
Nous en repartirons mardi prochain.
A bientôt et bonnes vacances !
Nous en repartirons mardi prochain.
A bientôt et bonnes vacances !
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