lundi 10 août 2015

Auvergne, été 2015 part II : Haute-Loire, Puy de Dôme, Cantal


Mardi 4 août
C'est reparti ! Après quelques jours en famille, nous reprenons notre découverte de quelques 
départements auvergnats.
A commencer par la Haute Loire que nous traversons pour nous rendre à La Chaise Dieu. 
Nous passons par Yssingeaux où nous faisons quelques emplettes et du G.O.
 Puis nous prenons notre déjeuner sur les bords de Loire, à Retournac.
  Je suis intrigué par un grand blanc stationnant sur un des emplacements bien délimités et protégés
 par des haies.
 
  De plus, il est branché sur une des bornes électriques équipant ces emplacements. Il s'avère qu'en fait, 
l'endroit est l'ancien camping, fermé, mais ces emplacements existent toujours et sont en fonction,
à priori gratuitement.
 Pour combien de temps encore ?
 Pour atteindre notre destination, nous passons ensuite par Bellevue la Montagne, qui mérite bien son nom, 
mais après une sacrée grimpette.
 Ceux qui suivent mes récits savent que, bien que parfaitement mécréant, je suis très sensible aux hauts lieux 
religieux, pour la beauté et la technicité de l'architecture, et l'histoire que ces endroits évoquent.
 C'est le cas, oh combien, de l'abbatiale de l'abbaye de La Chaise Dieu, édifice imposant, parfaitement 
préservé, sans doute grâce au festival de musique sacrée qui s'y déroule chaque année, même si le 
reste de l'ancien monastère a, lui, plus souffert. 
 De plus, des travaux très importants sont en cours qui limitent, hélas, les possibilités de visite.
 Nous passons un long moment à l'intérieur et à l'extérieur, la petite ville étant très animée.
 









 
 La consultation de la bonne vieille carte Michelin nous amène, en fin d'après-midi, au bord du plan d'eau 
de Champagnac le Vieux.
 
  Après avoir fait le tour du lac, nous installons notre bivouac sur le parking. 
 
 Dès 20 heures, l'endroit se vide de tous les baigneurs, et, après un bon dîner et un bain délassant, 
nous y passons une bonne nuit. 
 Mercredi 5 août
Encore une bonne adresse, même si dès 7 heures, quelques voitures passent sur la route bordant le lac.
Nous partons vers 10 heures, non sans avoir une fois encore, profité de la baignade.
Nous avançons vers le Puy Mary via Auzon, puis la vallée de l'Allagnon, où nous trouvons un parking
ombragé en bord de route pour le déjeuner et une petite sieste.
Ce sera ensuite un long arrêt à Blesle, beau village médiéval et site clunisien.
 








 Nous faisons route ensuite vers Murat, bifurquons vers Dienne, où nous prenons des renseignements 
auprès de la charmante préposée à la Maison de Site. Celle-ci nous remplira même obligeamment notre
réserve  de 5 litres d'eau potable.
 En effet, la région subit une terrible sécheresse, entraînant une pénurie d'eau, les sources et fontaines 
sont taries pour la première fois depuis des décennies, signant là les premiers effets du changement 
climatique auquel, hélas, il va falloir s'habituer.
 La montée vers le Pas de Pérol , parking permettant la montée vers le sommet du Puy Mary, est 
réglementée en été, elle n'est autorisée, dans ce sens, que de minuit à midi et quart. Et ce parking a un
nombre de place très réduit.
 On nous conseille de monter jusqu'au col de Serre, d'y dormir, et de partir très tôt demain matin 
pour y avoir une place.
 Cela me refroidit un peu, mais bon, ce serait dommage, ayant déjà raté le Plomb du Cantal, 
de ne pas « vaincre » celui-ci.
 Et puis, si l'affluence est vraiment rédhibitoire, rien ne nous obligera à rester.
 Nous montons donc au col de Serre, où il reste quelques voitures et camping-cars de randonneurs. 
Nous trouvons un endroit plat avec un peu d'herbe et un superbe panorama. Ce sera parfait ! 
 


 Jeudi 6 août
Mon horloge interne fonctionnant encore à peu près, (c'est bien une des seules fonctions encore valide), 
nous sommes debout dès 6 heures trente, le soleil est au rendez-vous.
 
 
Nous sommes au Pas de Peyrol à 7 heures moins le quart et, toilettes et petit-déjeuner plus tard, nous 
commençons  la montée au Puy Mary à 7 heures et demie.
Une douzaine de voitures sur le parking, très pentu, et deux camping-cars dont je me demande comment 
les occupants on pu dormir avec cette pente ?
 
 Nous croisons quelques jeunes qui ont passé la nuit en altitude, et, une petite demi-heure nous suffit 
pour atteindre le sommet. Mais quelle grimpette !
 Entièrement bétonnée, avec une majorité d'escaliers à marches plus ou moins larges, nous avons
l'impression de marcher sur la grande muraille de Chine.
 

 Mais le panorama au sommet est de nouveau grandiose. Je suis étonné que ces vieilles montagnes, 
sommes toutes assez basses par rapport à nos Pyrénées, offre ces somptueuses perspectives, la vue 
portant à des centaines de kilomètres. 
 


 Le plomb du Cantal se dessine au loin
 
 Cela méritera bien entendu que nous y revenions encore et encore.
 Pour le moment, nous passons trois heures a randonner sur ces montagnes, l'autre versant permettant
d'apprécier la majesté du Puy Mary
 
  la vue plongeante sur la vallée
 
 Attention, bien tenir son chien ! A chaque coin de troupeau, un patou veille
 
  Délaissant le col dont le parking est maintenant rempli jusqu'à la toque, nous filons ensuite vers Salers, 
incontournable lorsque l'on passe dans ce coin.
 Première surprise, la rencontre impromptue avec Guérin, fidèle zonard, qui, sachant que je baladerai dans 
le coin avec le Mercos, a reconnu celui-ci et nous a interpellé.
Un court bavardage, la visite complète de son incroyable C15 entièrement aménagé, et nous repartons 
chacun vers nos destinées respectives.
 La nôtre est une longue visite de la ville, avec son ambiance moyenâgeuse, ses beaux bâtiments, et 
ses commerces en tout genre.
 



 Le fleurissement participe à l'agrément de la ballade


 Nous quittons Salers vers 13 heures et la carte touristique des environs, offerte par l'O.T. nous amène à Saint Martin Valmeroux, tout au bord de l'Aspre, sous l'ombre bienfaisante des arbres de la rive.
 (Venant de Salers, après le pont, à droite direction Complexe Sportif, à droite juste après le terrain de 
tennis).
 J'allume mon petit barbecue (2€ dans un vide-grenier) pour la cuisson saignante de l'entrecôte de Salers 
dont nous avons fait l'emplette.
 Nous sommes tellement bien au bord de la rivière que nous y restons une grande partie de l'après-midi, alternant sieste, 
lecture et trempette rafraîchissante. Il faut dire que la température flirte avec les 37° !
 
Avant de reprendre la route, nous poussons jusqu'à l'aire de service et de stationnement, contiguë au
camping, qui délivre l'eau sans mettre la pièce de 2 € .
Rien n'indique que cette aire, vide à cette heure, soit payante. De plus, un portillon ouvert permet 
d'accéder aux sanitaires du camping, avec toilettes et douches chaudes !
 Nous faisons quelques courses à Mauriac, avant de descendre au bord de la Dordogne, tournant à gauche 
avant le barrage de l'Aigle pour trouver un parking accueillant, de nouveau en bord de rivière, et à
l'ombre, à Spontour, juste après le camping municipal.
 
Le Mercos est chargé de la chaleur de la journée, j'ouvre tout en grand, et nous nous équipons pour 
plonger dans la fraîcheur de la retenue sur la Dordogne.
Petit dîner, puis de nouveau bain, puis dodo.
Vendredi 7 août
L'inconvénient quand on bivouaque près d'une cale à bateaux, ce qui était notre cas cette nuit, c'est que 
les pêcheurs, qui sont des lèves-tôt, mettent leur bateau à l'eau de bonne heure, 6 heures 45 pour le
premier !
Mais cela ne nous empêche pas de nous lever vers 8 heures, de profiter de la douceur matinale pour 
prendre notre petit déjeuner à l'extérieur, et de replonger dans les eaux de la Dordogne retenues
par le barrage du Chastang.
D'ailleurs, cette rivière et ses affluents sont parsemés de barrages hydroélectriques, et c'est dans ce
décor un peu bizarre, d'autant que les étiages sont au plus bas, que nous allons voyager ce matin,
 
 
 

 
 J'apprécie, au passage, la force de l'humour local
Un nombre important de virages plus loin, nous découvrons Bort les Orgues qui, outre ses colonnes 
basaltiques,
 
 possède aussi son barrage. 
 
  Toute la ville se situe au dessous de ce dernier, pourvu que les ingénieurs n'aient pas trop picolé !
 Mais avant, nous nous sommes octroyé un arrêt déjeuner et sieste sur le parking ombragé du petit 
cimetière de Madic, juste avant Bort. Il faut dire que, pour la deuxième journée consécutive, la chaleur
intempestive nous accompagne et que nous cherchons l'ombre et les coins de baignade, pour rester
 vivants !
Et un coin de baignade, après avoir reculé devant la foule présente au complexe touristique du 
Château de Val, 
 
  nous le trouvons un peu plus loin, à Beaulieu, beaucoup moins fréquenté. Il faut dire que
la route d'accès est sportive …
 Puis nous prenons la route menant à La Tour d'Auvergne, via Bagnols, bifurquons vers Chastreix, où la 
fromagerie Locale, et sa fromagère avenante, offrent un somptueux saint nectaire
 

 et montons jusqu'à la petite station de Chastreix-Sancy, à 1450 mètres.
 Nous trouvons un petit plat sympa à côté de la toute nouvelle station d'épuration (sic), mais celle-ci, 
dans son bâtiment clos, n'émet ni bruit, ni odeur. Le seul bruit est le glou-glou d'un petit ruisselet dévalant 
la montagne.
 
  Après le dîner, nous parcourons la station, croisons vaches et chevaux,
 

   et, après un dernier coup d’œil au soleil rougeoyant du couchant sur le Mercos, 
 
 nous nous préparons pour la nuit.
 La météo est très pessimiste pour les deux jours à venir, peut-être vivrons nous un bel orage 
en montagne ?
Samedi 8 août
Pour une fois, la météo avait vu juste. Les premiers grondements ont commencé vers 6 heures, avec 
force éclairs illuminant la montagne, puis les vannes se sont ouvertes …
 Et ça doit continuer peu ou prou jusqu'à lundi après-midi.
 Réunion de crise, arguments, contre-arguments, conclusion, on va pas attendre jusqu'à lundi après-midi
l'hypothétique amélioration promise, décision, on rentre à la maison un peu plus tôt que prévu.
 La visite de La Bourboule était prévue, nous bravons donc les éléments pour, rapidement, admirer 
l'architecture belle époque de la station thermale, joliment fleurie par ailleurs, traversée par une Dordogne
encore torrentueuse.
 





 La pluie redouble de violence, nous rentrons au camion trempés malgré les parapluies, heureusement,
nous avions laissé Igor à l'abri.
 
 Nous entamons donc le repli, direction la région d'Aurillac. 
 Nous connaissons la retenue de Saint Etienne Cantales, en particulier la presqu'île de Lacapelle Viescamp, 
et c'est là que nous ferons le dernier bivouac de ce voyage.
 
 La pluie s'arrête alors que nous arrivons, même si le ciel reste très menaçant. La température à perdu 
20° depuis hier, il va faire bon sous la couette !
 
 
Dimanche 9 août
La nuit fut agitée, pas d'orage, mais un « abat d'eau » comme on dit dans le bordelais, pas piqué des
 hannetons, comme on dit dans ma famille !
 De Minuit et demi à 1 heure du matin, sans discontinuer, les gouttes ont tambouriné sur le toit du Marcos, 
dans un vacarme assourdissant.
 Combien de millimètres, je ne sais pas, mais la gamelle d'Igor, qui était resté dehors, était pleine.
Du coup, moins de regrets de rentrer à la maison, ce que nous ferons en deux heures et demie, au milieu 
des averses, par des températures automnales.
 Et à peine le temps de vider le camion,  la pluie a repris, fine et serrée …
 C'est bon pour les jardins, l'herbe des prairies, et les nappes phréatiques, d'accord, mais vivement 
qu'il refasse beau, qu'on reparte !
 P.S.
Qui a copié sur l'autre ? 
 
 





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