Mardi 21 septembre 2021
Quand ça vous démange, on se gratte.
Quand l'envie de repartir vous démange, on se carapate !
A peine rentrés, nous voici donc de nouveau sur la route.
D'emblée, après quelques centaines de mètres parcourus, première surprise, le frère jumeau du Mercos stationne au cœur de notre village !
Quand on sait qu'il ne doit rester qu'à peine une dizaine d'exemplaire de ce modèle en France, la coïncidence est assez fantastique.
Nous rencontrons son propriétaire qui est lui aussi du Tarn et Garonne.
Puis c'est parti plein sud, les Pyrénées nous appellent une fois de plus.
On se retrouve avec nos amis Véro et Bernard pour une virée montagnarde.
Eux se sont déjà avancé jusqu'au Pays Basque, et nous les retrouvons à Urdos, dans les Pyrénées Atlantiques, au camping municipal.
L'environnement est très agréable, et nous y sommes en bonne compagnie.
Nous y passons la nuit au calme.
Mercredi 22 septembre
Nous avons une bonne semaine devant nous pour profiter des beaux paysages de ces montagnes que j'affectionne tant.
Aujourd'hui, nous faisons une incursion en Espagne via le tunnel du Somport. Près de 9 kilomètres sous terre, Domi n'apprécie pas plus que ça !
Arrêt à Canfranc où l'extraordinaire gare ferroviaire est presque complètement rénovée.
Nous poussons jusqu'à Jaca pour quelques provisions et un tour dans la ville,
Puis nous remontons pour bivouaquer aux Balneos de Panticosa. Nous trouvons sans problème à nous garer au fond d'un des immenses parkings quasi-vides.
Jeudi 23 septembre
Réveil agréable, le soleil pointe son nez au pied des cascades.
Retour en France par le col duPourtalet avec arrêt aux ventas pour faire le plein d'apéros et autre charcutailles.
Nous déjeunons sur place puis en
route pour une balade à pied sur les hauteurs. Les panoramas sont magnifiques, bien
sur.
Sur ces hauteurs, il faut partager la route !
Le sifflement des marmottes nous précède, elles n'apprécient pas la présence d'Igor.
Malgré tout, Bernard a la chance d'en surprendre une et même de la photographier.
Nous redescendons vers Laruns, puis direction Eaux Bonnes où P4N propose un bivouac non loin de la rivière, en pleine nature.
La fraîcheur tombe rapidement et nous sommes dans nos camions respectifs dès 21 heures.
Vendredi 24 septembre
Ciel tout bleu ce matin, mais dans la vallée encaissée, le soleil tarde à nous réchauffer. Nous levons le camp pour nous arrêter au col d'Aubisque d'abord, accueillis par vaches et chevaux en liberté
puis au Soulor après avoir parcouru cette route à flan de montagne aux nombreux virages et tunnels déconseillés aux véhicules trop longs et trop hauts !
Là, près avoir garni les sacs à dos, nous partons pour deux heures de marche.
Partout, les alpages abritent toutes sortes de troupeaux, habitués au passage des randonneurs et donc peu farouches.
Nous pique-niquons au dessus du joli lac de Soum
La journée se termine, après un stop-ravito à Arrens, au camping du lac d'Estaing C'est un endroit touristique bien sur, mais depuis l'interdiction faite aux camping-cars d'y rester la nuit, il y fait plus calme !
Samedi 25 septembre
Bonne nuit, fraîche mais calme.Petite rando ce matin, un peu écourtée pour cause de champignons ! Une bonne cueillette qui agrémentera notre repas du midi.
Nous profitons, malgré cela, de ce bel environnement.
On décolle en milieu d'après-midi et marquons un arrêt le col du Tourmalet, le plus haut de notre parcours. Surprise, une mob bleue a elle aussi fait l'ascension !
Nous basculons ensuite de l'autre côté du col, arrivons à Campan, puis nous remontons la vallée de Lesponne jusqu'au parking du Chiroulet.
Bivouac un peu en dehors du parking et nous craquons en voyant la carte du restaurant local.
Bonne idée, nous nous régalons d'une cuisine inventive.
Dimanche 26 septembre
Nuit calme, quelques vaches et chevaux comme compagnie.
En route pour une randonnée qui devait être courte.
Mais dans l'euphorie montagnarde, elle durera 5 heures et il faudra 780 mètres de dénivelé pour atteindre le lac d'Ourrec au milieu de panoramas époustouflants.
Pendant la descente, Igor est obligé de nous attendre !
Retour au camions vers 14 heures 30, nous profitons à nouveau de la cuisine du restau, assiette de charcuterie de porc noir de Bigorre et omelettes.
Nous quittons les lieux pour repasser par Campan et trouver, à Asté, un joli parking au bout du village, longé par un ruisseau chantonnant.
Lundi 27 septembre
Aujourd'hui, deux cols au programme, Aspin , avec deux heures de rando pour admirer les sommets dont, au loin, le pic du Midi et ses installations, et déjeuner.
et Peyresourde, pour rejoindre Bagnéres de Luchon où nous passons un moment de lèche-vitrine.
Puis nous montons dormir à l'Hospice de France.
Mardi 28 septembre
Un peu de pluie cette nuit, mais nuit calme.
C'est l'heure de la séparation, Véro et Bernard repartent en famille en région toulousaine.
Quant à nous, nous nous décidons pour une des randonnées qui partent d'ici.
Mauvaise pioche, nous choisissons la plus difficile, près de 400 mètres de dénivelé sur le Chemin des Chèvres jusqu'à la cabane du Campsaur et retour par la piste forestière, un peu longuette !
Mais la récompense est au bout de l'effort avec un panorama superbe sur tous les sommets environnants et les alpages couverts de vaches plus jolies les unes que les autres.
Notre départ est surveillé ...
Nous prenons rapidement de la hauteur
Très vite, la montagne nous offre de beaux spectacles
En un peu plus d'une heure, nous atteignons la cabane de Campsaur.
La station de Superbagnères se détache au loin.
Le déjeuner est le bienvenu, la sieste aussi, puis nous redescendons à Luchon pour quelques courses, puis montons nous installer sur le parking des Granges d'Artau pour faire la montée au lac d'Oô demain matin.
Ce grand parking est réputé pour être très vite complet. Bien sur, nous ne sommes pas en été, ni le WE, mais je suis surpris par le peu de voitures présentes en cette fin d'après-midi.
Nous nous installons le long de la rivière, pas besoin de cales, le top !
Mercredi 29 septembre
Nuit calme, juste le bruit de l'eau en fond. Par contre, ce matin, la brume est très présente, avec un plafond trop bas pour démarrer de bonne heure.
Nous attendons donc 11 heures avant de commencer l'ascension vers le lac. Rude montée, mais pas trop longue. En un peu plus d'une heure, nous découvrons ce joli lac et sa cascade impressionnante.
Nous avions pris le pique-nique, il est le bienvenu. Il intéresse aussi le petit troupeau de chèvres qui pâture ici.
Trois petits cèpes trouvés dans les bois feront l'omelette de ce soir.
Les salamandres ne sont pas rares dans ces forêts humides.
Nous la mangeons, l'omelette, pas la salamandre, dans le village de Boutx où une petite aire de jeux et de pique-nique nous accueille.
Le ruisseau nous fournira en eau fraîche et claire pour le plein du réservoir, avant une bonne douche chaude.
En prime, nous aurons droit à une séance de brame de cerfs venant des bois environnants.
Vendredi 1er octobre
Nous repartons ce matin, sous un ciel de nouveau très couvert, avec même sur la route quelques gouttes d'une légère bruine.
Direction Saint Bertrand deComminges, que nous avons déjà visité, mais que nous avons plaisir à revoir.
Le grand parking est lui aussi presque vide, et, après avoir passé une heure au village et à la cathédrale, nous y déjeunons.
Ce soir, nous bivouaquerons à SaintSever de Rustan, le long de l'Arroz. Mais avant, un petit tour dans les bois m'offre de belles girolles qui ferons le repas de demain.
Le village possède les restes d'une belle abbaye que nous visitons, puis nous regagnons notre maison sur roulettes sous le soleil revenu.
Samedi 2 octobre
Premier réveil à 7 heures, merci
aux cloches de l'abbaye ! Deuxième réveil une heure plus tard, le
soleil est au rendez-vous, les Pyrénées aussi.
Le pic du Midi est toujours là.
Une montgolfière joliment colorée en profite pour un vol silencieux.
Aujourd'hui, sur la route du retour, nous allons acheter des haricots tarbais frais. C'est en effet la saison de la cueillette de ce produit d'exception, indispensable pour la réalisation d'un cassoulet digne de ce nom.
Et nous sommes en Bigorre, pleine région de production.
Il nous faut ensuite trois petites heures pour regagner la maison où nous arrivons en milieu d'après-midi.
Sympa cette balade dans une région que nous ne connaissons pas du tout. Mais je suppose que les routes ne sont pas très appropriées pour les gros gabarits.
RépondreSupprimerC’est vraiment un joli périple réalisé avec des étapes dignes du Tour de France avec pour seul dopage la recherche d’endroits les plus beaux et les plus accueillant. Merci Domi, merci Luc
RépondreSupprimerBeaucoup d'endroits connus et appréciés que nous avons arpentés et gravis il y a une vingtaine d'années maintenant, de beaux souvenirs de belles randos dans ces montagnes que j'aime beaucoup et dont nous avons visité quasiment toutes les vallées principales. À l'époque, les randos de 5 heures ne nous faisaient pas peur et quel pied de pique-niquer au bord des lacs d'altitude après avoir gravi ces merveilles! Nous avons bien fait d'en profiter! maintenant nous attendons vos prochaines expéditions! Le Nord et la baie de Somme valent le détour aussi, nous y étions allés fin aout début- septembre et il avait fait beau !
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