Jeudi 14 octobre
Pas question d'hiverner le Mercos sans une dernière sortie, pour profiter encore un peu du soleil, de la chaleur et, pourquoi pas, d'ultimes bains de mer.
Et quoi de mieux que l'Espagne pour cela.
En route donc pour les costas, Brava d'abord, puis Blanca ensuite.
Mais d'abord, un arrêt est prévu en famille, près de Perpignan. Pour le moment, nous prenons l'ancienne RN 113, et déjeunons sur l'aire du seuil de Naurouze.
Puis nous trouvons, au dessus de Portel les Corbières, un joli bivouac au milieu des vignes, des pins et de la garrigue.
Vendredi 15octobre
Grand calme cette nuit, avec vue sur les étangs et la mer au loin.
En fin de matinée, nous allons acheter quelques moules et huîtres au producteur, à la zone conchylicole de Leucate.
Puis nous montons sur le plateau de Leucate que nous fréquentons régulièrement.
Excellent déjeuner de fruits de mer au pied du phare,
et, après un court repos, nous partons pour 8 kms de promenade le long des falaises jusqu'au dessus de La Franqui avec retour par les vignes et la garrigue.
En fin d'après-midi, nous sommes à Saleilles pour des retrouvailles agréables avec fils et petits enfants.
Samedi 16 octobre
Après une nuit calme sur le parking de l'église du village, nous partons plein sud et entrons en Espagne par La Jonquiera, toujours aussi fréquentée.
L'autoroute AP7 étant devenue gratuite, nous l'empruntons pour gagner Blanés et le bivouac de ce soir, dans une impasse donnant sur la plage.
Le vent est bien présent, la mer est un peu formée, dommage car l'envie de se baigner est bien là.
Après une belle balade, les pieds dans le sable, nous nous installons pour la fin de la journée, lecture et farniente jusqu'à l'heure sacro-sainte de l'apéro.
Dimanche 17 octobre
Après une bonne nuit et un petit déjeuner reconstituant, les sanitaires du camping voisin nous font de l’œil. Un portillon est tout proche, on en profite (c'est pas bien, je sais ...). Longue douche chaude, un vrai luxe !
Nous continuons ensuite notre route vers le sud. Il faut d'abord passer Barcelone qui est vraiment devenue une mégapole impressionnante. Rocade, ponts, tunnels, la traversée demande une concentration extrême.
Le prochain arrêt se fait à Sitges, pour faire pleins et vidanges dans une aire de service d'une saleté repoussante mais qui a le mérite d'exister.
Puis nous trouvons un bout de parking libre (c'est dimanche, les espagnols sont tous de sortie), avec jolie vue sur la mer, d'un côté, et laide sur la voie ferrée, de l'autre.
Nous y passons un bon moment entre déjeuner et sieste.
Nous continuons ensuite la route, quittons la côte vraiment très laide et sans spots intéressants pour monter au dessus du barrage de Foix, au milieu des pins, surplombant le village de Castellet et son château.
A la nuit tombante, plus aucune voiture sur ce vaste parking..
Lundi 18 octobre
Beau soleil ce matin, ciel bleu annonçant une belle journée. Nous redescendons vers la côte, et faisons quelques achats alimentaire chez Lidl. Très présente en Espagne, nous fréquentons cette enseigne essentiellement pour le pain qui y est très acceptable, alors que le pain espagnol ...
Il faut ensuite passer Tarragone, autre grande ville de ce secteur, pour atteindre Salou et ses belles plages.
Nous trouvons, au bout de celle de La Pineda, un parking déjà occupé par trois camping-cars et quelques voitures, idéalement situé près de la mer.
Nous craquons, enfilons les maillots et prenons le premier bain de ce voyage. Sans être chaude, la température de l'eau est très acceptable, et comme il y a peu de fond, c'est une vraie piscine !
L'endroit nous plaît assez, à condition de ne pas trop tenir compte du paysage industriel, au loin, qui marque la présence du port de Tarragone.
Tellement que nous décidons d'y rester pour la journée et la nuit.
Nous faisons, après la sieste, une longue promenade sur le "paséo" avec bière en terrasse, puis revenons au camion. Pendant que madame bouquine, je retourne dans l'eau qui, en cette fin d'après-midi, parait tiède.
Mardi 19 octobre
Pas trop de bruit, quelques pêcheurs qui quittent la jetée à la nuit, mais celle-ci aura été calme.
Nous prenons notre temps, discutons longuement avec un jeune français qui a passé la nuit à nos côté, dans son Range-Rover, pas top le confort. Il vient de passer 5 mois à voyager ainsi, faisant tout le tour de la péninsule ibérique !
Nous repartons ensuite, et après quelques dizaines de kilomètres, trouvons de nouveau un chouette coin, loin de la ville celui-ci, sous les pins et au bord de l'eau.
Ici aussi la mer est bonne, mais la plage est de cailloux. Tant mieux, Igor sera moins sale.
Nous flemmardons grave, sieste et lecture, puis bain, puis cool, bref, les vraies vacances.
16 heures, nous reprenons la route
vers le delta de l'Ebre où nous dormirons ce soir, à Deltebre, sur
un parking autorisé près du pont traversant le fleuve.
Nous marchons pendant une bonne heure et demie, jusqu'au centre ville avec achat de riz, bien sur, nous sommes entourés de rizières, et vol d'une grenade (qui dépassait du grillage), sans savoir d'ailleurs si elle sera mure ...
Retour au camion à temps pour un apéro bien mérité et une soirée tranquille, du moins nous l'espérons.
Mercredi 20 octobre
Quand on dort sur un parking urbain, on est à la merci des locaux. En l’occurrence, ils étaient deux, peut-être mari et femme, à discuter le bout de gras à 3 heures du matin, pendant une heure, assis dans leur voiture ! Vive les boules Quies ...
A part cet intermède, nuit calme au bord du fleuve.
Nous repartons en milieu de matinée après avoir fréquenté le Lidl du coin.
Le delta est un peu monotone, des rizières à perte de vue émaillées de petites maisons dont certaines font irrémédiablement penser à la Camargue.
Nous quittons ce paysage malgré tout original et arrivons à San Carles de la Rapita. Nous y trouvons, au marché couvert, quelques anguilles du delta qui, avec une bonne persillade, ferons le repas de midi, accompagnées d'une part de tortilla.
Ce repas, nous le prenons au bord des falaises d'Alcanar. Ici, pas de plages, mais quelques galets entre des rochers plats.
Le vent est bien présent aujourd'hui, et agite la mer désagréablement. Pas de bain possible dans cette eau turbide à cause de la houle.
Nous continuons la route, passons Vinaros et bivouaquons à Benicarlo, en bord de plage.
Jeudi 21 octobre
Comme dans toutes les zones touristiques, le stationnement, en particulier la nuit, devient très compliqué même en dehors des périodes estivales.
En discutant avec des riverains, on comprend que, ici comme tant d'endroits qui nous étaient auparavant accessibles, le comportement intolérable de quelques uns, hélas de plus en plus nombreux, aura poussé les autorités locales à nous chasser de leurs terres.
Il reste quelques endroits tolérés mais, même hors saison, ils concentrent les véhicules. C'était le cas cette nuit, une bonne douzaine de camions sur ce parking somme toute bien situé à quelques mètres de la mer.
Mais il aura fallu intervenir vers 23 heures pour faire taire deux camping-caristes , visiblement adeptes de la dive bouteille, et qui papotaient à voix haute au milieu du parking !
Bref, nous quittons cet endroit sans regrets. Direction Peniscola, que nous avons déjà visité, mais que nous parcourons de nouveau avec plaisir.
Ici aussi, stationner n'est pas facile. Les rues perpendiculaires à la plage, à deux ou trois kilomètres du centre, sont bien pratiques pour ça.
Nous faisons donc une belle promenade jusqu'à la vieille ville où nous passons un moment. Je reprend à peu près les mêmes photos des mêmes endroits, ce qui prouvent qu'ils le méritent.
Retour au camion vers 14 heures, il reste quelques anguilles à cuisiner dans un peu de ratatouille qui leur fera une bonne sauce.
Puis nous repartons, toujours vers le sud, passons Torreblanca, puis Orpesa pour trouver, avant Benicassim et ses immeubles, une gentille pinède qui nous abritera pour la nuit.
La mer n'est pas loin, de l'autre côté de la voie verte qui emprunte le tracé d'une ancienne voie ferrée, mais ici, pas de sable ni de galets, mais des rochers découpés peu propices à la baignade.
Vendredi 22 octobre
A part quelques aboiements de chiens au loin, comme à peu près partout en Espagne, c'est un bon bivouac que nous avions trouvé là.
Aujourd'hui, la météo s'est quelque peu dégradée, vent, nuages, quelques gouttes possibles. Aussi décidons nous de nous replier en ville pour un peu de magasinage et de tourisme urbain.
Nous avions évité Castellon lors de notre dernier voyage, nous allons donc y passer un moment. C'est une ville typique de ce coin de l'Espagne, un petit centre historique autour d'une place et des principaux monuments, une multitude de rues et ruelles commerçantes, puis des faubourgs aussi laids les uns que les autres.
Autour, des usines, dont certaines en ruines, et quelques zones commerciales.
C'est plus l'atmosphère qui règne ici, les passants, les familles, qui se promènent tout en discutant tous ensemble, bref ce dépaysement qui donne son charme aux villes espagnoles.
Il reste après ça et après un bon déjeuner plus une sieste obligatoire, à trouver un bivouac sympathique. Comme souvent, P4N nous amène au bord de la mer, sur un parking minuscule où nous serons rejoint par un couple de belges à la nuit tombante.
Samedi 23 octobre
Bercé par le bruit des vagues assez conséquent, nous dormons bien jusqu'à ce que les chiens, toujours eux, décident de se manifester. Comment leurs propriétaires peuvent les laisser aboyer des heures durant sans réagir, mystère !
Ajouter deux ou trois coqs et vous êtes sur que la grasse matinée ne sera pas au programme.
De nouveau, même si le soleil est revenu, la température ayant perdu quelques degrés et la mer étant toujours grosse, la baignade n'est pas au programme.
Comme hier, se sera donc une promenade en ville, en l’occurrence Sagunto. Mais avant, à Moncofa, nous tombons sur une marché de plein vent. Beaucoup de stands d'habillement, quelques marchands de fruits et légumes, nous y passons un long moment.
Arrêt repas et repos au bord de la plage, puis nous gagnons la ville.
Sagunto est remarquable par sa citadelle, immense, qui surplombe une ville sans beaucoup d'intérêt. On y passe tout de même une bonne heure.
Trouver un bivouac acceptable sera une gageure ce soir, nous tournons et retournons avant de trouver un immense parking au bord de la mer, au Puig de Santa Maria, un peu avant Valence.
Valence, nous l'avions déjà longuement visité lors d'un précédent voyage. De plus, le dimanche, l'ambiance n'y est pas.
Nous décidons donc que ce sera ici le point le plus au sud de notre périple automnal et commençons à préparer l'itinéraire de retour qui passera par l'arrière-pays.
Lundi 25 octobre
Autant hier, le parking était bien occupé, autant ce matin, nous y sommes quasiment seuls. Beau lever de soleil qui augure d'une belle journée.
Aujourd'hui aussi, nous n'avons envie que de farniente. Nous prenons notre envol vers 11 heures, allons faire quelques courses au Lidl de Port de Sagunt, puis nous mettons en chasse d'un petit restaurant pour ne pas quitter cette région sans avoir dégusté une paella valenciana.
Ce sera le long d'un des paséos maritimos, se garer y est facile et les odeurs des cuisines alléchantes. Et en effet, nous régalons de cette fameuse paella au lapin, haricots plats et en grain, plus un deuxième plat, agneau pour moi, poissons pour Domi, aussi abondant, le tout accompagné d'une cruche de sangria.
Nous sommes épiés par une nuée d'oiseaux gourmands et peu sauvages.
Prévoyant, nous avions mis gourde et boîte dans le sac à dos, nous les garnissons des restes solides et liquides qui nous ferons le repas de demain.
Sieste ensuite le long de la plage, bain dans les rouleaux, puis nous sortons de la ville vers le nord cette fois pour trouver, de nouveau, un parking de bord de plage.
Le premier, à Moncofa, est parfait ... jusqu'au chant du coq, tonitruant, dans une des maisons avoisinantes. Changement de lieu de bivouac donc, heureusement, les endroits ne manquent pas dans cette zone peu construite.
Mardi 26 octobre
Un îlot de petits immeubles, pratiquement tous inhabités, une impasse se finissant au bord de la mer, avec un environnement verdoyant, propre, et calme. C'est exactement ce que l'on recherchait !
Et en plus, il y a une fontaine d'eau potable ...
Nous y avons dormons sans souci, réveil et promenade vers neuf heures, départ pas avant 10 heures et demie.
Nous commençons donc aujourd'hui notre remontée vers le nord, nous passons par Onda où une aire, gratuite, nous permet de faire vidanges et pleins.
Puis nous prenons de l'altitude, jusqu'au barrage de Sitjar où nous déjeunons.
Puis nous montons encore pour nous arrêter à Vilafamès, donné comme un des plus beaux villages de la région.
En effet, le village mérite une longue visite, et de bons mollets, car la montée jusqu'au castillo est assez raide.
Nous en repartons au bout de deux heures, et, par Culla où nous pensions passer la nuit, mais où aucun bivouac ne nous tente, nous gagnons Benasal et le parking du centre d'interprétation du Parc Municipal.
Très bien équipé, eau, WC, barbecues, sentier de découverte, et même une piscine, tout ça ne fonctionnant qu'en été, c'est un endroit sympathique mais un peu près de la route. Espérons que la circulation n'y soit pas trop importante la nuit.
Mercredi 27 octobre
Pas de chiens, pas de voitures, mais quelques rapaces nocturnes ...
Toutefois, la nuit aura été bonne. Sauf que ... l’arrière-pays dans cette région, comme presque partout en Espagne, est synonyme de montagne, nous sommes presque à 1000 mètres. Et à cette période de l'année, quand le matin il fait 14 ° sur la côte, il fait 4° là où nous étions !
Or, si nous sommes venus ici, c'est pour profiter du soleil et du maximum de chaleur. Après concertation, nous décidons donc d'abandonner l'idée de remonter par la montagne.
Retour au bord de l'eau, nous trouvons à stationner un peu avant Sant Carles de la Rapita, dans une impasse donnant sur la plage, pour un déjeuner, une sieste, un bon bain dans une eau presque tiède, et un bon moment de farniente.
Puis, en fin d'après-midi, nous garons le Mercos à Vandellos i l'Hospitalet, sur un immense parking pratiquement vide, excepté un autre camping-car hollandais et camion 4x4 allemand. La police municipale passe à plusieurs reprises sans intéresser à nous.
Comme nous sommes assez loin de la voie ferrée et de l'A7, qui suivent la côte sur toute cette partie, nous ne serons pas gêné par le bruit.
Jeudi 28 octobre
Nuit tranquille, lever tardif, comme à l'ordinaire.
Le soleil et le ciel bleu sont de retour, et la fraîcheur matinale toute relative est vite réchauffée par le soleil levant.
Journée citadine au programme aujourd'hui, nous allons passer une grande partie de la journée à Tarragone.
Autant la traversée de cette ville par les rocades ou autoroutes ne donne pas envie d'y entrer, autant une fois que l'on a réussi à se garer pas trop loin du centre ancien (une gageure ...), ce dernier offre vraiment un spectacle agréable. Toutes les époques, depuis les romains, les wisigoths, s'y côtoient en un assemblage hétéroclite mais intéressant.
Au bout des ramblas, un large balcon surplombe la mer.
Nous y déjeunons à la terrasse d' un des nombreux restaurants, fort bien d'ailleurs, de plats de la cuisine locale et pour une addition plutôt légère.
Vous ai-je déjà parlé de ma passion pour le jambon espagnol ?
Déguster quelques fines tranches de jambon Belota 100% Iberico est une expérience inoubliable. Bien sur, le prix, souvent autour de 100 € le kilo est un peu dissuasif, mais avec 100 grammes, vous pourrez déjà vous régaler.
Nous finissons notre visite par un tour de ville avec le Mercos, les quartiers populaires, le port, puis nous quittons cette ville qui nous aura étonné et charmé.
Nous faisons ensuite une trentaine de kilomètres, et c'est à la plage de San Salvador, toujours dans une impasse donnant sur la mer, que nous posons les roues du Mercos.
Histoire de finir de fatiguer nos vieilles jambes, nous parcourrons le paséo qui, comme dans toutes ces stations balnéaires, suivent les plages avec plus ou moins de bonheur.
Ici, au milieu des immeubles hideux, quelques maisons rescapées donnent une idée de ce que devait être cette promenade il y a quelques décennies.
En espérant ne pas être délogés de notre abri nocturne, nous nous installons pour la soirée.
Vendredi 29 octobre
Pas de problème pour une nuit au son des vagues. Quelques pêcheurs quittent la plage à la nuit, mais discrètement.
Nous repartons avec l'objectif de contourner Barcelone par le nord.
Arrêt déjeuner à Sant Sadurni d'Anoia, sur le parking d'une cave, nous sommes en plein vignoble, qui n'a pas l'air d'être très active.
Outre les vignes, plein d’oliviers chargés de fruits.
Nous prenons ensuite l'autovia, puis l'autopista A7 devenue gratuite (C'est d'ailleurs un plaisir incomparable de passer les péages à 50 à l'heure ). Plus on s'approche de la mégalopole qu'est devenue Barcelone, plus la circulation s'intensifie. Puis voici les bouchons. Bon sang, mais c'est bien sur ! Non seulement le WE commence, mais c'est la Toussaint ...
Bref, nous patientons, avançant au coup par coup, mais avançant tout de même. Puis, la fluidité revient dans notre sens, mais sur des kilomètres et des kilomètres, la circulation est bloquée dans l'autre sens. Un cauchemar !
Nous arrivons enfin à destination, à savoir Canet de Mar où nous bivouaquons devant l'église de Notre Dame de la Miséricorde, en haut du village.
Nous partons découvrir le village, très animé car ici, pour Haloween, tous les enfants sont déguisés et font du porte à porte dans tous les commerces à la recherche de friandises. Cela crée une animation extraordinaire !
Nous avons une pensée émue pour les parents qui vont devoir, ce soir, mettre au lit toute cette marmaille surexcitée.
Nous rentrons deux heures plus tard dans notre chez nous pendant que le ciel devient de plus en plus menaçant, pendant que la nuit s'installe sur notre bivouac.
Dîner, petite soirée lecture et jeux, et nous montons à l'étage. Quelques instants plus tard, la pluie arrive, doucement au début, puis après quelques éclairs et coups de tonnerre, l'orage éclate. Et ce seront des trombes d'eau toute la nuit et une grand partie de la matinée.
Samedi 30 octobre
Avec les boules Quiès, nous avons pu dormir à peu près normalement malgré le tambourinement des gouttes sur le toit du Mercos.
Sortie rapide pour les besoins d'Igor, puis nous repartons. La météo est défavorable pour les prochains jours excepté pour demain. Nous traçons donc la route jusqu'à la Cala de Canyelles où nous déjeunons.
Une accalmie nous fait espérer la possibilité d'une promenade, mais la pluie repart de plus belle. Nous aussi du coup, et roule ma poule par la très jolie et très accidentée route du bord de mer entre Lloret et Sant Féliu.
Là nous rattrapons la zone de tourisme de masse, horrible, puis allons jusqu'à la plage de Pals où les immeubles sont moins présents.
Ici, nous sommes autorisé à stationner, ce que nous faisons sur un des parkings, en bord de plage, alors que le soleil revient.
Nous en profitons pour faire une petite promenade.
Au loin, les îles Mèdes apparaissent dans un halo brumeux.
Dimanche 31 octobre
Hélas, ce matin, une brume épaisse recouvre la côte, et la mer a considérablement grossit. J'aurais dû me baigner hier, j'ai été trop timoré.
Comme malgré tout, la température est agréable, nous faisons une promenade sur le sentier côtier. Les vagues le submerge à certains endroits. Il faut bien viser entre deux déferlantes pour ne pas se faire doucher. Mais le spectacle est superbe.
De retour au camion vers 13 heures, le déjeuner est bien venu. La brume est toujours présente alors qu'au fond de la baie, sur L'Estartit, le soleil donne.
Nous écourtons donc la sieste et repartons vers le nord. En effet, après quelques kilomètres, la brume laisse place à un soleil, pas très franc, mais plus agréable.
Celui-ci nous suivra, plus ou moins, jusqu'à notre destination de ce soir, Port Lligat à Cadaquès. Nous nous doutions bien que, vu ce grand week-end de la Toussaint, il y aurait du monde. Et nous ne sommes pas déçu ! Le grand parking du bord de mer est quasi complet.
Ce soir, nous ne serons pas isolés
! En attendant, petite promenade dans ce si charmant petit port et
retour au camion.
L'attraction ici, outre la maison de Dali, ce sont des sangliers sauvages, mais habitués au touristes, qui viennent nous rendre visite. Igor est très excité !
Lundi 1er Novembre
Nuit tranquille même si quelques gouttes sont venues troubler le silence.
Vers 10 heures, nous chaussons nos meilleures chaussures et c'est parti pour la balade dans Cadaquès, que nous avons déjà faite de nombreuses fois, mais que nous apprécions autant à chaque fois.
Et il y a tant de ruelles que nous en découvrons au moins une à chaque visite.
Retour au camion vers midi. Nous récupérons un peu, la promenade à des hauts et des bas qui nous rappellent nos randos montagnardes, puis déjeunons tranquillement.
La météo est toujours peu engageante, elle semble meilleure un peu plus au nord. Nous roulons donc jusqu'à Llança où une station service propose du gasoil à bon prix (1,35 €/l) puis trouvons une fontaine en ville pour mettre un peu d'eau qui risque de manquer jusqu'à demain.
Puis nous quittons l'Espagne un peu avant Cerbère, sur cette route côtière qui permet de somptueux panoramas sur la côte et ses villes, puis stationnons à Banyuls, sur un parking du centre-ville à l'abri du vent qui est très présent depuis cet après-midi.
Le ciel se couvre, la nuit tombe de plus en plus tôt avec ce foutu changement d'heure, à 17 heures trente, nous sommes au chaud "chez nous". Ce parking semble assez calme pour y passer une nuit tranquille.
En attendant, nous avons des livres à finir avant l'apéro. Tchao !
Mardi 2 novembre
Pour un parking en centre-ville, il était plutôt calme.
Nous nous promenons un peu dans les petites rues, puis sur la promenade de bord de mer.
Nous poussons ensuite jusqu'à Collioure. La ville est envahie de touristes comme aux beaux jours d'été ! Tous les restaurants et boutiques font le plein, et ce malgré des parkings scandaleusement payant y compris ceux à plus d'un kilomètres du centre !
Cette commune, au demeurant jolie, originale, historiquement intéressante, mise tout sur le tourisme, plus précisément sur le fric des touristes, et ça gâche vraiment le plaisir.
Nous ne restons ici que le temps de passer chez Roques, notre fournisseur d'anchois depuis des années.
Nous finissons la journée dans un endroit très agréable, et assez étonnant, la parc du château de Valmy sur les hauteurs d'Argelès sur Mer (village). Au milieu des vignes, surplombant Argelès avec vue sur la mer, c'est un bivouac de choix.
Mercredi 3 novembre
Il y a le marché hebdomadaire à Argelès, nous y passons un moment. Curieusement, il se tient dans toutes les rues du village et propose beaucoup de fruits et légumes de la région.
Nous finissons la matinée en famille et déjeunons en donnant des nouvelles de part et d'autre.
Nous reprenons la route du retour en milieu d'après-midi, faisons la halte obligatoire au village ostréicole de Leucate. Huîtres et moules alourdissent un peu plus le Mercos !
Puis, un peu après Lésignan-Corbières, à Cornilhac, nous stoppons sur un parking proche du cimetière réputé pour son calme.
Jeudi 4 novembre
Dernier lever de soleil sur ce voyage de fin d'année.
A midi, nous sommes à la maison, la météo est très automnale, le changement est brutal !
Bonsoir et bravo pour ce magnifique reportage accompagnés de nombreuses et splendides photos.
RépondreSupprimerVos commentaires sont toujours aussi agréables à suivre.
Merci et... au plaisir de vous lire lors de vos prochaines aventures!
Superbe reportage très agréable à lire car, campingcariste comme vous, je retrouve le rythme d'une journée et des préoccupations qui la meuble, spécifiques à ce mode de voyage à nos âges ��
RépondreSupprimerMerci pour cette évasion qui rafraîchit certains souvenirs d'un périple jusqu'en Andalousie en 2016.
merci pour ce reportage
RépondreSupprimervivement la retraite que l'on puisse faire de même
Luc, c'est comme d'hab. Bravo et merci.
RépondreSupprimerMagnifique reportage, comme à l'habitude. Merci beaucoup pour ce partage.
RépondreSupprimerThe Best Real Money Online Casinos | Top Rated Casinos in 2021
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Trop bien bvo ........
RépondreSupprimerEn relisant ce voyage, nous avons reconnu les monuments et immeuble de Castellon de la Plana, notre étape à l’aller et au retour, lorsque nous descendons en Andalousie.
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