lundi 4 juillet 2011

Le Bassin d'Arcachon, mai 2009

Tous les ans, une de nos premières sorties printanières nous amène sur le Bassin d'Arcachon. Nous profitons en général d'un des WE à rallonge du joli mois de mai.
Le thème cette année est la ballade en vélo, avec l'inauguration du nouveau, et superbe, VTT de Mamydomi. Le tour du bassin est remarquablement équipé de pistes cyclables, un paradis pour les pédaleux...
Nous mettons donc cap à l'ouest vendredi matin. En 4 heures et demie, via Agen, Casteljaloux, Bazas, nous atteignons Le Teich, première étape de notre voyage. Il y a là, outre le Parc Ornithologique, le delta de la Leyre, magnifique endroit où la nature a encore droit de citer, où les oiseaux migrateurs ont leurs habitudes, parcouru de chemins et de sentiers praticables en VTT. Un moment de calme qui n'est pas sans rappeler les chemins de Camargue.
En fin d'après-midi, nous rejoignons Arcachon où nous retrouvons mon frère et son épouse, en villégiature ici pour la semaine, pour partager une fin de journée tranquille.
Une petite ballade sur le front de mer
puis, après avoir profité d'un beau coucher de soleil sur le bassin, 
nous retournons sur le parking du port de plaisance du Teich où nous passons la nuit.
Celle-ci fut calme, nous traînons un peu, profitant du soleil réapparaissant après un vendredi plutôt gris.
Arrêt au pied de l'église du Teich, au petit marché du samedi, pour quelques achats dont, bien sur des huîtres du bassin !
Notre deuxiéme destination est le Cap Ferret, endroit assez magique où en écartant les bras, on peut presque tremper la main droite dans l'océan et la gauche dans le bassin..
Nous faisons donc le tour de ce dernier, passant par Audenge, Andernos, Arès.
Nous garons le Pépère le long de la plage de l'Herbe, un des plus jolis villages ostréicoles de ce côté-ci du bassin. 
Après un bon déjeuner, nous enfourchons nos montures et descendons vers le cap, au milieu des forêts de pins et de genêts, les narines pleines des parfums si caractéristiques de ces essences océanes.
Bientôt, le phare du Cap Ferret apparaît, 
nous y faisons une halte,
avant une ballade en ville, puis le long des plages. Nous y rencontrons des pêcheurs, un peu bredouilles, mais tentant de capturer dorades, bars et autres congres dans l'impressionnant courant qu'entraîne la marée à cet endroit.
Après un moment de contemplation, face à la dune du pyla,
Nous repartons vers notre bivouac.
A l'Herbe, le Pépère nous a sagement attendu ! Un petit tour au village ostréicole,
où Monsieur Castaing nous approvisionne en huîtres, les siennes, à 2 € la douzaine...
Nous les dégustons, toujours dans notre salle à manger avec vue sur le bassin.
Une bonne nuit nous permet de récupérer de nos efforts, le petit déjeuner est lui aussi assez magique grace au spectacle : en face, de l'autre côté du bassin, Arcachon, à droite, la dune du Pyla, à gauche, l'Ile aux oiseaux, devant, le banc d'Arguin : il y a pire comme spectacle matinal !
La marée haute a effacé toutes traces de pas sur le sable. Ceci me donne une idée de publicitaire :
Nous repartons, toujours en vélo, cette fois vers le nord. Nous traversons Le Canon, Piraillan, Le Grand Piquey.
Au petit Piquey, nous nous engageons sur la piste cyclable océane qui par le Truc Vert, nous ramène au Canon à travers la forêt.
Là encore, nous profitons du calme et du bon air marin.
Dernier repas à l'Herbe, après avoir rendu une ultime visite à Monsieur Castaing, qui, en plus des huîtres, nous a proposé des petites crevettes du bassin, déjà cuites, un régal avec l'apéro.
Nous prenons la route du retour, en passant cette fois par Langon.
A 18 heures, nous sommes de retour au bercail, acceuillis par Feuille, notre chatte, habituée à nos absences mais toujours heureuse de nous voir revenir.
Un mot sur la forêt landaise. Nous avons évidement traversé une grande partie des Landes de Gascogne, autour de Casteljaloux, Bazas, Langon, et bien sur du bassin. Partout un spectacle de désolation, des millions d'arbres couchés, massacrés par la tempête : un tableau qui met les larmes aux yeux.
Outre le désastre finacier pour les sylviculteurs, un grave problème écologique pointe : ces arbres asséchaient ces anciens marécages, « buvant » des milliards de litres d'eau. Les marécages reprennent le dessus, empéchant les engins de pénétrer la forêt pour la nettoyer. De plus, la crise monopolisant les efforts ailleurs, il est à craindre que les décideurs oublient d'aider l'Aquitaine à faire face. De nombreux panneaux au bord des routes témoignent du sentiment d'abandon des gens du cru.





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