Toujours la montagne pour ces vacances de l'été 2007. Nous avons choisi de visiter le Vercors et la Haute Provence.
Lundi 7 août 2007 :
Enfin le départ pour des vacances bien méritées.
Après une matinée de chargement, équipement et vérification du Pépère, en route pour le Vercors.
La route choisie passe par Gaillac, puis les bords du Tarn par St Juery, (ah le stress des anciens tunnels de la voie ferrée dont un de près de 1 Km où on se demande toujours si on ne va pas croiser un truc trop gros qui obligerait à reculer…) jusqu’à Saint Sernin sur Rance.
Puis direction Saint Affrique, Roquefort, et montée vers le Larzac et La Cavalerie.
Premier arrêt pour une rapide visite de ce site Templier en pleine mise en valeur et ses remparts impressionnants.
On continue la route par Nant, Le Vigan, Ganges, St Hippolyte du Fort.
Déjà 320 Kms et 19 heures passées, l’arrêt nuit s’impose. Il se fera à DURFORT, sur la place de la salle des fêtes, en bordure du terrain de boules.
Il fait une chaleur lourde très désagréable, le tonnerre grondera une partie de la nuit, le vent soufflera en rafale mais sans précipitation.
Malgré ça et l’éclairage intempestif du terrain de boules, la nuit sera réparatrice.
Mardi 7 août 2007 : Réveil entre 8 pour l’un et 9 pour l’autre. Solide p’tit dèj et on plie les gaules.
Direction UZES, déjeuner à la sortie de cette ville vers Bagnols sur Cèze dans un coin très agréable, à la source de l’Eure, anciennement captée par les Romains pour alimenter Nîmes en eau potable.
Grande aire de pique-nique le long de la rivière avec parking accessible aux CC.
Curiosité : un grand nombre d’oies et de canards sauvages qui viennent manger dans la main.
Puis montée vers Die par des routes extraordinaires (Condorcet, St Nazaire le Désert) en suivant la rivière Roanne qui a creusé son cours de gorges impressionnantes.
Après un dîner frugal arrosé du Rouge des Baronnies bien charpenté, ma douce laissera libre cours à son talent d’aquarelliste pendant que je commencerai ce récit palpitant.
Quelle nuit, calme, reposante, pas un bruit, pas de lumière, l’idéal. Le temps par contre ne s’est pas amélioré, les nuages en ruban sont plus que jamais là, ne présageant rien de bon.
Petite halte sur le belvédère du col, panorama grandiose, qu’est ce que ce serait avec du beau temps !
Nous passons le tunnel et nous garons, en plein brouillard, sur le parking de la station du Rousset. Tout ceci nous incite à quitter le Pépère pour un restaurant accueillant
Une petite randonnée d’une bonne heure, les premières gouttes d’un gros orage, que nous suivrons jusqu’à notre destination, se mettant à tomber au moment où nous regagnons notre home roulant.
Jeudi 16 août :
nuit calme, reposante. Je monte donc au village, où j’achète pain et croissants frais, et où les commerçants ambulants s’installent pour un marché plus traditionnel que celui de la veille ! Après avoir pris le petit déjeuner, et plié nos affaires, nous monterons à pied faire ce petit marché où nous achèterons melon, fruits, miel de lavande et tomates séchées.
Bien dormi, une fois de plus. Croissants, pain frais, rangement et départ sous le regard impassible du château du Roi René
Nous continuons vers Bagnols, passage du Rhône à Pont St Esprit puis direction Nyons par Bollène.
C’est vrai que cette partie de la Drôme dite provençale est très belle, les vignes succédant aux oliviers, dans un écrin de pierres et de cyprès, les mas se suivant, tous plus enchanteurs.
Nyons, capitale de l’olive noire et de l’huile que l’on en tire est charmante. Nous y boirons une bière-pêche, y dégusterons glace italienne et sorbet avant une visite à la coopérative pour quelques achats d’olives, huile et vin des Baronnies.
La route serpente ensuite entre les champs d’oliviers et ceux de lavande, en pleine récolte, exhalant un parfum d’eden.
Ma douce craquera et, malgré nos principes de ne pas récolter dans les champs des autres, elle chipera 3 ou 4 brins fleuris pour parfumer le Pépère.
Puis montée vers Die par des routes extraordinaires (Condorcet, St Nazaire le Désert) en suivant la rivière Roanne qui a creusé son cours de gorges impressionnantes.
Après moult difficultés pour trouver un site de bivouac digne de la journée écoulée, sur un coup de génie de ma douce (tourne là !!!) au début, un terrain vague, au bout, un chemin à peine carrossable, puis miracle une plage de graviers au bord de la Drôme, dans un paysage de montagnes enrubannées de nuages, nous sommes au pied du Vercors. Un luxe inouï !
Après un dîner frugal arrosé du Rouge des Baronnies bien charpenté, ma douce laissera libre cours à son talent d’aquarelliste pendant que je commencerai ce récit palpitant.
mercredi 8 août 2007 :
Quelle nuit, calme, reposante, pas un bruit, pas de lumière, l’idéal. Le temps par contre ne s’est pas amélioré, les nuages en ruban sont plus que jamais là, ne présageant rien de bon.
Petit déjeuner en extérieur, toilette, ma douce poussant même l’héroïsme jusqu’à utiliser la rivière comme salle de bain !
Départ à 10 heures passées vers Die, encore une très jolie route longeant la Drôme puis entrant dans le vignoble de la Clairette de Die.
La ville elle-même, terriblement embouteillée, ne nous permet pas d’arrêt, seulement quelques courses et un plein de G.O.
Le voyage continue donc, par la route du col du Rousset, dans des paysages somptueux.
Nous traversons Chamaloc, continuons la montée, terrible, vers le col, mais aussi vers les nuages, que nous finirons par pénétrer, le crachin étant lui aussi au rendez-vous.
Petite halte sur le belvédère du col, panorama grandiose, qu’est ce que ce serait avec du beau temps !
Nous passons le tunnel et nous garons, en plein brouillard, sur le parking de la station du Rousset. Tout ceci nous incite à quitter le Pépère pour un restaurant accueillant
Où nous nous régalerons d’un coquelet pour ma douce et d’une palette à la diable pour moi.
Un robinet bienvenu nous permet de refaire le plein d’eau avant de repartir. J’ai décidé d’essayer de trouver le beau temps à l’autre bout du plateau, vers Villard de Lans
Nous taillons donc la route par la voie touristique du plateau d’Herbouilly, avec un arrêt pour visiter le village de Valchevrière, haut lieu de la Résistance maquisarde.
Une petite randonnée d’une bonne heure, les premières gouttes d’un gros orage, que nous suivrons jusqu’à notre destination, se mettant à tomber au moment où nous regagnons notre home roulant.
Arrivée à Villard sous la pluie battante, et installation au Camping de l’Oursière, sous le regard placide des vaches voisines.
L’orage se calme, un rayon de soleil perçant même momentanément les nuages qui continuent à menacer rapidement. Ce soir, la soupe bien chaude sera de rigueur.
Jeudi 8 août :
La nuit fut agitée, la pluie tambourinant sur le toit, le froid s’insinuant sous la couette malgré les polaires enfilées dans la nuit. Je me résous à mettre le chauffage en marche vers 5 heures. De 12, la température intérieure remonte rapidement, dépassant les 20°, et nous en profiterons pour rester au lit jusqu’à 9 heures et demie !!
Au réveil, la pluie est toujours là, le brouillard itou, il fait à peine 10° dehors, et le monsieur météo de France Info ne prévoie rien de bon, ni pour la journée, ni pour le lendemain.
Nous avions prévu de passer quelques jours en Ardèche, chez notre fils cadet, en fin de voyage. Nous décidons d’avancer ce séjour, nous repartirons la semaine prochaine, il fera forcement meilleur.
Départ donc vers Romans. Le Vercors nous offre encore, dans cette descente incroyable des Gorges de la Bourne, des points de vue et des abîmes, des falaises et des à-pics vertigineux, qui nous inciterons dès que possible à revenir.
En perdant de l’altitude, nous gagnons des degrés, mais le ciel est toujours gris et pluvieux.
Lundi 13 août :
Enfin, la météo est plus clémente même si elle n’annonce pas du grand beau. Nous quittons donc notre petite famille ardéchoise, et reprenons la route du Vercors. Une fois de plus, elle nous offre des panoramas époustouflants dans la montée vers La Chapelle en Vercors :
Une fois le plateau atteint, l’impression d’être dans un monde à part est très présente. La comparaison du Vercors avec une forteresse est plus qu’une image.
Nous stationnons le Pépère à La Chapelle, devant l’Office de Tourisme, et pour la première fois depuis notre départ, descendons les vélos du hayon.
Un petit tour en ville, un arrêt au mémorial de la Résistance, le Mur des Fusillés, 16 jeunes gens abattus pendant la guerre, durant la destruction presque complète du village.
Celui-ci fut entièrement reconstruit ce qui explique l’architecture actuelle.
Puis nous sortons du village pour 8 Kms de pédalage vers St Agnan, qui nous permet de repérer un ravissant camping municipal qui nous hébergera le soir même, et un restaurant au menu sympathique, recommandé par tous les guides, où nous avons la ferme intention de dîner.
Retour à La Chapelle, il faut remonter toute la pente que nous avons descendue, et nous nous octroyons à l’arrivée, gâteaux et rafraîchissements.
Puis, nous reprenons la même route, avec le pépère cette fois, pour l’installation au camping municipal de St Agnan.
Vers 19 heures trente, nous reprenons les vélos et allons dîner au village. Notre choix se porte sur les gratinées de ravioles, aux caillettes pour ma douce, aux écrevisses pour moi, cassolettes d’un bon kilo de ravioles, baignant dans la crème fraîche, et gratinées au fromage.
Nous ne pourrons pas finir le plat, bien que ce soit délicieux et que le vélo nous ait ouvert l’appétit.
La nuit sera un peu arrosée, le matin ensoleillé après dissipation des brumes matinales…
Mardi 14 août :
Nous quittons le camping vers 10 heures, prenons la route de Vassieux pour une visite de la nécropole, puis du Musée de la Résistance. Moment de recueillement mais aussi de culture historique …
Enfin, nous bouclons la boucle en repassant au Rousset où, le beau temps le permettant enfin, nous prenons le télésiège pour admirer le panorama au sommet. Magnifique.
Nous prenons ensuite la route de Die, puis des Alpes Provençales par la Route Hannibal, descendant par Sisteron jusqu’à trouver, près des Buissonades, un joli plan d’eau dont le parking nous accueillera pour une nuit calme et reposante, après un petit bain rafraîchissant, la température étant nettement plus estivale que celle du Vercors.
Mercredi 15 août :
Nous faisons route vers les gorges du Verdon, et marquons un long arrêt à Moustiers Ste Marie que nous découvrons avec émerveillement. Sa situation, blottie au pied des falaises, ses ruelles sinueuses, la montée à Notre Dame de Beauvoir, récompensée par la vue plongeante sur la ville et la vallée, autant d’images marquantes :
Notre journée se terminera, après un détour sur la route, (très fréquentée un 15 août !!) des gorges du Verdon, au bord du lac de Sainte Croix, sous les chênes de la garrigue. La aussi, c’est la foule des grands jours. D’un coup de pédale, nous rejoignons la plage la plus proche et barbotons dans l’eau turquoise du lac, fraîche mais bonne.
Après nous être séché et habillé, nous reprenons les vélos pour un tour au village des Salles du Verdon, plus jeune village de France puisque entièrement reconstruit en 1974 après la mise en eau du lac.
Un petit marché artisanal (et touristique…) nous y attend, mais aussi un bon restau en terrasse sur l’eau, où nous nous régalerons de poissons et de moules.
Le lendemain, lors de ma ballade rituelle et matinale, je m’apercevrai que le village n’est qu’à quelques dizaines de mètres au dessus de notre bivouac par un petit chemin de traverse, alors que nous avons, en vélo, fait au moins 3 Kms, avec une sacrée grimpette en prime….
Jeudi 16 août :
nuit calme, reposante. Je monte donc au village, où j’achète pain et croissants frais, et où les commerçants ambulants s’installent pour un marché plus traditionnel que celui de la veille ! Après avoir pris le petit déjeuner, et plié nos affaires, nous monterons à pied faire ce petit marché où nous achèterons melon, fruits, miel de lavande et tomates séchées.
Puis départ vers l’ouest, en direction de la maison où nous avons décidé d’être demain soir. Nous traversons le Luberon par Lourmarin, Cadenet, Bonnieux :
Voici Cavaillon, Saint Rémi de Provence que nous visiterons, puis enfin Tarascon où nous nous installons au Camping de Tartarin (sic), au pied du château et en bordure du Rhône.
Nous nous apercevrons, en voulant aller faire un tour en ville avec les vélos, que les pneus de ceux-ci ont été tailladés, sans doute à St Rémi ! Nous réparerons à la maison.
Un petit bain dans la piscine du camping (eau à 28°), apéro et dîner, un peu de lecture et au lit.
Vendredi 17 août :
Bien dormi, une fois de plus. Croissants, pain frais, rangement et départ sous le regard impassible du château du Roi René
Nous allons mettre environ 6 heures et demie pour atteindre la maison en passant par le Parc Régional du Haut Languedoc que nous nous promettons de revenir visiter un prochain week-end.
Nous ne ferons, aujourd’hui, qu’y prendre le dernier pique-nique de notre virée aoûtienne 2007.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire